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Christophe L
19 abonnés
71 critiques
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4,0
Publiée le 15 septembre 2008
2 superbes actrices se devoilent dans ce film etonnant sur les fantasmes... Charlotte Rampling ( imperiale ) et Ludivine Sagnier ( sexy comme jamais...) nous enchantent dans un Luberon magnifique !
Voici un film qui manque énormément d'audace! Bon on bien a un meurtre (absolument pas crédible soit dit en passant), des petites scènes coquines, mais rien qui n'installe un climat véritablement tendu ou intriguant. On attend tout le film qu'il se passe quelque chose qui va nous laisser sur notre siège et on arrive finalement très déçus. Personnellement je n'ai pas compris où ce film voulait en venir. Une étoile quand même, parce que le film réussit un petit moment à nous faire croir qu'il va se passer quelque chose.
Une pointe d'angoisse et un univers très curieux mais attirant, permettent à Charlotte Rampling de mettre en avant son talent dans ce super thriller psychologique.
Ce film marque les esprits, et il réussit quelque chose d'essentiel : être Beau, délicieux, suffisamment trouble et raffiné, à l'image de ses deux héroïnes pleines de mystère, pour, à terme, donner le sentiment rare d'être dans un rêve...
D'habitude, j'aime ce genre de film qui installe une ambiance, avec des lenteurs distillées au bon moment. Mais apparemment, ne s'y essaie pas qui veut. Là, on est plutôt plongé dans la torpeur. On peut dire qu'il ne s'y passe pas grand chose dans cette histoire. Pourtant, ça semblait bien parti. Je m'attendais à une nymphe un peu plus piquante ; je me suis retrouvé avec une gamine qui a pleuré pour sa maman. En gros, l'éléphant à accouché d'une souris. Quant à la fin, c'est vraiment nul et tiré par les cheveux (mouillés). Allez, une étoile pour Charlotte Rampling va...
Réalisateur parfois surcôté, François Ozon poursuit à un rythme plutôt élevé (1 film par an) une carrière inégale, où le médiocre (5 fois 2) cotoie le bon. Cette SWIMMING POOL constitue un heureux hommage à un cinéma français policier dit "d'atmosphère" ou psychologique, proche de certains Chabrol ou de "la piscine" (justement !) de Jacques Deray. Sans égaler ces modèles, Ozon s'en inspire intelligemment en tâchant au mieux de créer une heureuse unité de style. Rien ne le détourne de son intrigue (pas follement originale) et surtout du climat trouble qu'il entend ciseler. Alors même si parfois le film flirte avec certains clichés (Ludivine Sagnier en bimbo même vulgaire, c'est limite...), l'ensemble est assez réussi. A l'image d'une Charlotte Rampling tout simplement magnifique, livrée à un personnage bien peu aimable auquel elle insuffle tout son mystère et toute sa singularité.
François Ozon a réussi à faire un film à haute densité malgré le peu d'action et de suspens. La caméra, toujours bien située, est voyeuse, sensuelle et langoureuse. La direction d'acteur est remarquable. Les interprétations de Charlotte Rampling et de Ludivine Sagnier de leurs personnages sont sans défaut. On peut cependant critiquer le manque de profondeur de l'histoire. L'auteur, en insistant trop sur la narration de la relation particulière qui s'établit entre la romancière et la jeune fille, a délaissé l'intrigue. L'histoire en devient trop légère et mal achevée. Le film aurait pu durer 20 minutes de plus avec par exemple l'enquête de la police et la tension qui en aurait découlée entre les deux personnages.
Un «polar» bien français puisqu'il se divise en plus d'une heure d'installation enchaînée avec 20 minutes qui font enfin décoller le rythme et qui multiplie les révélations intrigantes avant un twist final qui m'a échappé car chaque explication logique est torpillée par des éléments contradictoires. L. Sagnier défile en topless la moitié de la 1ère partie sans grande justification scénaristique ni grand intérêt et C. Rampling joue parfaitement son rôle. L'alchimie entre les 2 actrices opèrent mais le tout n'est au service de rien, le film n'ayant au final pas grand chose à raconter (heureusement qu'il est court sinon, je n'aurai pas tenu). F. Ozon s'en tire bien mieux avec sa mise en scène, épurée et traversée par des mouvements de caméra élégants, avec une photo de qualité. Une coquille vide en somme.
Alors que le film s'achève dans une ambiguïté inattendue et surprenante, c'est à partir de ce moment là que le film trouve toute sa profondeur et nous propose de trouver la clé de son énigme. Swimming pool peut-être alors le réçit plutôt que l'écriture. Et nous voyons donc ce que qu'il a été écrit et non ce que l'on est en train d'écrire. Nous sommes dès lors emportés dans une histoire emprunte de romanesque contée indirectement par Charlotte Rampling, l'auteur de cette histoire. Lire le livre plutôt que de l'écrire est certainement la solution la plus explicite de cette piscine dont la comparaison peut encore se retrouver dans cette opposition de l'utilisation de la langue volontairement embrouillée entre le français et l'anglais. Lire ou écrire, conter ou raconter, parler ou ne pas parler, le film est une opposition continuelle. Celle de Charlotte Rampling et Ludivine Sagnier en est le symbole virtuose pour un duel psychologique impressionnant. Troublant et fascinant, François Ozon nous passionne.
Un thriller français, au rythme plutôt lent, mais l'atmosphère est néanmoins captivante. Quelques répliques en anglais servies par Charlotte Rampling, une Ludivine Sagnier souvent dévêtue, une tension qui s'installe entre ces 2 femmes de génération différentes, et une fin plutôt bien trouvée. Un film original, à voir un soir où l'on rêve de soleil :)
J'ai bien aimé. Il est tout d'abord tres bien joué par les 2 actrices principales. J'aime bien l'histoire, le déroulement des événements même si à la fin ce film me fait un peu froid dans le dos et je reste sur ma fin. Un bon film mais qui aurait pu être bien mieux, je pense.
Un film déroutant, angoissant. La clarté de la piscine, le soleil provençal, tout devient soudain source de peur. Et la dernière image du film, loin d'expliquer, se contente d'embrouiller, ou du moins de donner à tout le film un sens nouveau. Un film sur les pulsions, sexuelles ou meurtrières. Une Charlotte Rampling coincée, ou en tout cas refoulée, affronte une Ludivine Sagnier "bombe", sadique, perverse. Une interprétation exceptionnelle soumise à la caméra de François Ozon souligant avec autant de justesse un sentiment que le galbe d'un sein.