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inspecteur morvandieu
36 abonnés
2 350 critiques
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3,0
Publiée le 3 juin 2024
Bien sûr, le film d'Yves Robert, aussi convaincant et fidèle soit-il, ne saurait dépasser nos sensations et souvenirs de lecture. Mais son adaptation du livre de Louis Pergaud est très honorable, tout autant parce qu'elle en reflète parfaitement l'esprit que parce qu'elle reproduit avec justesse les moeurs de la campagne. L'histoire entre les Longeverne et les Velrans, c'est un peu l'histoire de toujours de l'enfance dans les villages. Le charme du film repose beaucoup sur l'utilisation et la direction impeccables des jeunes interprètes. Parmi eux, le petit Martin Lartigue compose un mémotrable Petit Gibus. Yves Robert restitue fort bien l'imaginaire, l'espièglerie et les jeux de l'enfance, en dépit que, par moments, les affrontements guerriers entre jeunes rivaux de Longeverne et Velrans semblent un peu répétitifs. Surtout, la dernière partie du film est sans doute moins réussie, plus convenue, même si elle procède d'une attitude sincère et généreuse. Modifiant le récit de Pergaud et le ton même de sa comédie, Yves Robert évoque, à travers le personnage de Lebrac, adolescent rebelle et mal-aimé, un aspect plus amer de l'enfance. Le film reste néamoins une comédie attachante et facétieuse.
J' ai cru voir un film comique , j'ai vu une comédie dramatique , plus dramatique , que comique .
Mais une trés bonne comédie dramatique , avec un bon scénario , une bonne histoire . Un message contre les guerres , où deux bandes d' enfants , de petits garçons , jouent à la guerre .
Beaucoup d' émotions et un petit peu d' humour , qui fait sourire, un peu , sans être éclaté de rire .
Mais quelle petite merveille d'Yves Robert ! Ce métrage traverse les âges en créant irrémédiablement un sentiment nostalgique d'une époque que l'on a pour la plupart même pas connue. Une comédie avec des gamins, pour des gamins, mais qui finalement réunit toute la famille autour des aventures irrésistibles de deux bandes de gosses rivales qui se livrent une guerre sandd as merci dans les années 60. Cents d'une fraîcheur et d'un entrain incommensurables et Dieu que les gosses sont bien dirigés. Sur une intrigue d'une simplicité enfantine, M. Robert nous transporte dans un monde qui n'est plus mais que l'on rêverait de connaître ou d'avoir connu. Ce film a bercé mon enfance et continu de bercer ma vie d'adulte de temps à autre, réveillant mon âme d'enfant lorsque cela est nécessaire. Intemporel et d'une mignonerie sans borne.
En 1962, Yves Robert signe une vraie belle comédie des campagnes françaises de l’époque. On y retrouve deux bandes de gamins, qui se livrent de féroces batailles à coup d’épée en bois et de lance-pierres. Tout ça pourquoi ? Pour l’honneur et des querelles de clocher. Le charme désuet de ce récit met en avant la perversité des enfants mais également leur innocence remplie de tendresse. C’est drôle, simple et poignant. Et puis comment ne pas craquer sur la frimousse de Petit Gibus et sa célèbre réplique « si j'aurais su, j'aurais pas v'nu ». Bref, un grand classique plein de nostalgie à savourer en famille.
Quel film culte du cinema francais! Des jeunes acteurs tous a la heuteur pour un moment de rire et d'emotion unique.60 ans apres, le charme reste intact.
Si les voix suraiguës, l’humour potache peuvent fatiguer (notamment les oreilles), et en dehors des répliques bien connues propres à éveiller la nostalgie ; c’est dans le dernier segment que le film trouve, selon moi, son vrai intérêt. Ce dernier tiers touche au cœur car il ravive les blessures de toute une nation, blessures qui semblaient jusque-là enfouies sous la fausse innocence mise en images. Je fais bien entendu référence à la seconde guerre mondiale, et plus particulièrement à la collaboration. On me rétorquera que le livre dont est tiré le film (Louis Pergaud, 1912) a été écrit avant la première guerre mondiale. C’est vrai. Mais la volonté d’ancrer le film dans un contexte d’après-guerre est manifeste : une affiche datant de 1961 est bien visible sur la porte de la salle de classe, et ce dès le début du film. Si la France que donne à voir Yves Robert, rurale et encore très paysanne, reste difficile à dater ; c’est bien un pays encore meurtri par la guerre qui est montré, encore marqué par son souvenir. Un souvenir si prégnant qu’il alimente les jeux des enfants, à plein temps.
La guerre des boutons fait communément partie du patrimoine cinématographique Français, et sans que ça ne suggère la moindre contestation, ce qui dans le sport préféré de l’indiscipline hexagonale est assez rare pour être souligné. Peut-être justement car dans La guerre des boutons, il est précisément question de cette indiscipline, un art tout Français !!
La guerre des boutons parle à tout le monde et il vient inviter notre goût quasi existentiel et charnel pour l’insouciance. C’est plus encore que de la nostalgie, c’est de la poésie indélébile. Il y a bien sur cette gouaille inimitable, qui fleure bon l’école buissonnière et nous ramène forcément toutes et tous à nos pires bêtises de diablotins en culottes courtes…
Immense chorale dont la mise en scène provient essentiellement du point de vue des enfants, ce classique donne à voir quelques morceaux d’anthologie et des répliques évidemment cultes. Le fameux « Si j’aurais su, j’aurais pas v’nu...
Toujours ce côté bon enfants campagnard d'Yves Robert, sympa et drôle avec une bande de jeune comédien en herbe déchaînés et des répliques cinglantes et cultes, doublé d'une franche camaraderie, patriotique. Avec la participation de Michel Galabru, Pierre Trabaud et Pierre Tchernia. Un vraie bole d'air frais. En fanfare, soldats !
Dire que la plupart des acteurs de ce film son décédé...!😔
Aujourd’hui on s’attaque à:" La Guerre des Boutons", un film réalisé au début des années 1960.
C’est une sympathique comédie devenu un classique du cinéma français qui connaîtra un immense succès populaire . Le réalisateur Yves Robert alors au début de sa carrière en tant que réalisateur ( qui avait mis en scéne quelques années plus tôt son 1er film " ni vu , ni connu " avec louis de funès plutôt bien accueillit par le public ) verra sa carrière vraiment décoller grâce à l'immense succès du long-métrage. Ce film est assez vieux mais ça me dérange pas, je trouve qu’il faut continuer de le montrer aux nouvelles génération ! Merci si c’est culte, j’ai comme d’habitude pas grand chose à dire sur les comédies Française. Mais il faut savoir que je l’aime bien, les personnages sont superbes. Le déroulement de l’histoire est un peu lent mais ça fonctionne avec l’époque. La Musique est plutôt bonne avec le vieux son des années 60. Et pour les dialogues, les enfants sont bon dans leurs manières de parler. Mais voilà, je retiens ce film, sans en avoir grand chose à dire apart les paroles précédentes. Donc je le recommande, même si malheureusement de nos jours, beaucoup, mais alors pleins de gens ne vont pas aimer..... Bref 6/10
4 521 abonnés
18 103 critiques
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5,0
Publiée le 12 juin 2021
La Guerre des boutons est film inoubliable qui raconte l'histoire de jeunes Français pauvres et ruraux qui s'affrontent en tant que représentants de la république ou de la monarchie dans les bois après l'école. Le perdant se fait couper les boutons par le gagnant et comme le perdant n'a qu'un seul pantalon il doit demander à sa mère de lui coudre ses boutons. Cette histoire simple m'a marqué toute ma vie. Ce grand film explore la façon dont les enfants adoptent involontairement le point de vue de leurs parents et comment cela affecte le développement de leur identité. Il s'agit d'une vision d'un monde que personne d'autre que Yves Robert n'a jamais filmé ou exploré. Les performances des garçons ont été uniformément superbes et la guerre a progressé naturellement et logiquement jusqu'à son inévitable conclusion désastreuse. J'ai été comme tout le monde j'en suis sûr totalement captivé par la performance du petit Martin Lartigue dans le rôle de Petit Gibus le plus petit membre de la bande de Lebrac. Je n'oublierai jamais sa vérification de ses qualifications pour diriger la bande et sa triste conclusion qu'il ne sera jamais le chef...
Ce vieux film de 1962 en noir et blanc s'approche de l'ambiance générale du roman de Louis Pergaud, celle d'une rivalité entre enfants de deux villages voisins, se réglant à coup de fronde et de coupage de boutons de pantalon. Yves Robert arrive à reproduire l'image de cette communale, aux classes uniques, aux tabliers, aux encriers, à la craie sur le tableau noir et à l'éducation à coup de trique. Cette armée en culotte-courte avec Lebrac, le charismatique chef de bande et surtout le P'tit Gibus, sa bouille enfantine et son célèbre "si j'aurais su, j'aurais pas v'nu" nous replonge dans la nostalgie de l'enfance, même pour ceux qui sont nés après l'apparition de la couleur. A cul les Velran!
Ce film fait partie des films immortels . Le film d'Yves Robert fait exploser le box-office en 1962 avec 9 millions d'entrées . Les acteurs sont au mieux de leur forme : Michel Galabru , Pierre Trabaud ( l'instituteur) , Jean Richard et André Treton dans le rôle de Lebrac . Le film est en parti célèbre pour la réplique culte de P'tit Gibus " Si j'avais su j'serai p' venu" qui a fait entrée le film dans la légende . Le film aura deux remakes assez médiocre en 2011 " La Guerre des Boutons " de Yann Samuel et " La nouvelle Guerre des Boutons" de Christophe Barratier qui sont sorti le même mois et à une semaine d'écart . A voir et à revoir pour l'histoire qu'elle met en scène : la guerre entre les deux villages Longeverne et Velrans . Le roman de Louis Pergaud publié en 1912 trouve une adaptation assez plaisante .
Une version sympathique et très fidèle du roman culte, réalisée par Yves Robert et qui mérite d'être revu pour sa tendre image d'Épinal de l'enfance et son ingéniosité.
Un grand classique, excellent et nostalgique à souhait, ce film dépeint avec ravissement la fraicheur de ces gosses de campagne qui, pour tromper l’ennui, s’adonnent à des querelles de clans. Mais par-delà la comédie et l’émotion qu’il suscite, c’est toute une époque révolue qui nous est transmise pour mieux la savourer. La spontanéité des gamins, Lebrac, Petit Gibus font plaisir à voir, nourrit un bel optimisme et la célèbre réplique « Si j'avais su, je ne serais pas venu » est restée dans les annales. Avec « La guerre des boutons », Yves Robert signe avec une grande acuité l'une des meilleures œuvres du monde de l'enfance…