Sans doute le plus réussit des films d'Yves Robert, La guerre des boutons en est au moins le plus complet et aboutie. D'une adresse et d'une simplicité rare, qui réjouit par sa bonne humeur, sa fraicheur éternelle (le film datant tout de même de plus de 50 ans), rien n'a vieillit, et les situations ont toujours le même aspect ingénieux, intemporelle, drôle et tendre. Les répliques, devenu ultra célèbre, en sont les parfaits exemple, le fameux "si j'aurais su j'aurais pas v'nu" est certainement la réplique la plus cacactéristique et la plus mémorable du film. Yves Robert a pris l'habitude de ne faire qu'un avec ses films, et celui-ci est en particulier, son plus singulier, son plus audacieux, et qui témoignera de sa renommée d'expert en comédie française, titre amplement mérité. Des séquences cocasses, franchouillardes, de l'humour malin, toujours présent et sans aucune vulgarité, abordant pourtant des sujets salaces et inévitables de la jeunesse. Et surtout, une excellente équipe de gosses, un scénario sans la moindre prétention que celle de délivré un agréable moment de cinéma, de bons sentiments, et une histoire riche, légère, et bien plus intelligente qu'elle ne le laisse croire. L'apparition de Galabru est mémorable. Une dynamique petite comédie, qui subira de nombreux remake, sans jamais en souffrir, ni même être égalé, les chants des indétronables Langeverne en lutte face aux Velrans, en témoignent et raisonneront encore pour longtemps dans les esprits des spectateurs.