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Un visiteur
5,0
Publiée le 28 février 2010
Je ne poserai pas de critique objective sur ce chef d'oeuvre car j'en suis incapable tellement il m'est indefinissable. Ce "film" est un ovni, il m'a marqué au plus haut point etant petit et continu à le faire encore aujourd'hui. tout simplement magique, ne passez pas à coté, voila le seul conseil objectif pour ma part.
Certainement le meilleur film de Terry Gilliam. Un budget conséquent et une distribution riche. Un univers féerique foisonnant, un joyeux foutoir baroque, une fantaisie épique et spectaculaire. Les Aventures du baron de Münchhausen sont l'antithèse du petit film étriqué, ici ça respire, ça voyage et on en prend plein les yeux. Un cinéma qui renoue avec les origines et les ambitions de Méliès. Un délire architectural, du figurant au mètre carré et une photo magnifique. N'oublions pas la musique et le magnifique travail des costumiers, décorateurs, accessoiristes. Un cinéma d’artisans qui voit grand. Une mise en scène classique, posée, sans mauvais goûts. Ce Baron de Münchhausen fait indéniablement partie des chef-d’œuvres du cinéma mondiale.
À l'origine un personnage historique mythomane et affabulateur, le baron de Münchausen fût méprisé et ridiculisé de toutes parts, notamment grâce à la mise en recueils de ses récits sous formes de contes et de romans. Terry Gilliam décide alors de revisiter ce qui fut une légende vivante dans un long-métrage absolument exaltant. Mélangeant comme à son habitude le réel et l'invraisemblable, le réalisateur n'hésite pas à concevoir les dires les plus fous du baron dans des séquences mémorables comme le passage chez le sultan, celui du Kraken ou encore la bataille finale. Les effets spéciaux et autres décors pharaoniques se prêtent merveilleusement bien à l'univers du Baron, le metteur en scène anglais usant de son imaginaire débordant pour nous entrainer dans des lieux fantastiques tels qu'un palais de l'Orient, un volcan et même la lune. Le casting est quant à lui étonnant, mêlant acteurs fidèles à Gilliam comme Jonathan Pryce, Eric Idle et le nain Jack Purvis, et nouveaux fraichement débarqués comme le trop rare John Neville, la jeune Sarah Polley, alors âgée de neuf ans, Uma Thurman ou encore l'excentrique Robin Williams, non crédité au générique dans le rôle du Roi de la Lune. Le film se délecte donc avec une âme enfantine, passionnant d'un bout à l'autre, mélangeant dires du Baron imaginés et présent, situé au beau milieu d'une guerre. Nous connaissons tous les déboires financiers qu'à coûté le film, à savoir un budget grossissant à vue d'œil, obligeant Gilliam à simplifier beaucoup de scènes à son grand dam (notamment la toute fin et le passage dans la lune). Ceci dit, à la vue du métrage, on ne sent soucie guère, totalement absorbé dans le génie créatif du réalisateur américain qui signe ici une des plus fantastiques et de ses plus cultes œuvres.
Le délire personnel de Terry Gilliam atteint son paroxysme avec "Les Aventures du Baron de Münchausen".Les fans sanctifient.Les autres sont totalement imperméables à cette imposture.En 1988,Gilliam obtenait 50 millions de dollars pour faire prendre vie à son théâtre des rêves,planté dans un XVIIIème siècle des plus fantaisistes.Ayant largement dépassé ce budget prévisionnel,il fut placardisé,et ce fut la rupture de l'ex-Monty Python d'avec Hollywood.Ceci explique peut être le manque de recul de ce créateur farouchement indépendant,mais dont les excentricités ne fonctionnent qu'en vase clos,sans partage.L'identité visuelle baroque folle est marquée,c'est entendu.Le voyage au pays de l'imagerie des rêves ne manque pas de créativité.Il serait inconvenant de ne pas louer le foisonnement d'idées:un galion qui vole grâce à des dessous féminins,une excursion lunaire où les corps sont littéralement séparés des âmes,un monstre marin en forme d'île...Ca paraît génial sur le papier.A l'écran,c'est un foutoir sans nom,une lubie sans queue ni tête,un enchaînement de chorégraphies absurdes.Seul message discernable:il faut garder son âme d'enfant vaille que vaille.Le combat de Terry Gilliam,pas le nôtre...
Les mémoires du célèbre Baron allemand mythomane ont servis de supports à de nombreux cinéastes fascinés par le pouvoir de l’imaginaire, à commencer par George Meliès et Emile Cohl. En profitant d’un budget de quarante millions de dollars (qui s’avèreront insuffisants) alloué par la Columbia après le succès de Brazil, Terry Gilliam, dont le leitmotiv de sa filmographie est l’illustration de l’irréel, s’est à son tour emparé de cette fable farfelue avec un esprit enfantin qui, à la façon d’un bel hommage, fait écho à l’approche qu’en avait eu ses prédécesseurs. L’aspect kitsch assumé mais aussi les problèmes financiers qu’a connu le réalisateur (aggravés par l’échec commercial cuisant du film à sa sortie) font, sur le plan formel, de ces Aventures du Baron de Munchhausen l’œuvre la moins aboutie de Gilliam. Cette impression de contrefaçon visuelle qui rend impossible de s’immerger dans les facéties de ce héros exubérant, ainsi que la mollesse du rythme et l’humour trop sage avec lesquels elles nous sont contées, sont toutefois compensés par l’inventivité du réalisateur et la qualité des décors donnant vie à cette relecture baroque du 18ème siècle, sans pour autant explorer la thématique du pouvoir du mensonge. L’excellent casting, composé de petits rôles brillamment interprétés et mené par un John Neville tel qu’on n’a trop rarement l’occasion de le voir dans un rôle aussi extravagant, est finalement le principal atout de ce conte fantasmagorique qui, par manque de réelle fantaisie, en devient un peu terne et bien trop long.
Ca c’est du véritable cinéma enchanteur plein de rêve qui nous touche au cœur ; on suit avec un plaisir immense les fabuleuses péripéties du Baron de Münchausen, on passe d’une féerie à l’autre tout au long de ce magnifique film. Absolument merveilleux.
C'est laid (Comme certains peuvent-ils parler de petit bijou d'esthétisme quand la partie se passant sur la Lune semble être un conglomérat de laideur, d'ennui et de mauvais goût ?), C'est lent et bavard, les acteurs sont pénibles, mal dirigés et absolument pas attachants. L'histoire n'a rien de passionnant. A sauver quelques belles scènes deci delà surtout vers la fin et la présence d'Uma Thurman, très jolie en Venus sortant de sa coquille
Fable rabelaisienne préfigurant le magnifique Labyrinthe de Pan dans lequel une petite fille répond aux horreurs de la guerre en se réfugiant dans un de conte de fée fantasmagorique, Les aventures du baron de Münchhausen sont une véritable ode à la puissance de l'imaginaire. Et Terry Gilliam, au travers des yeux de cette fillette, nous intime de croire aux hauts faits de ce héros bravache et chevaleresque, qui faisant appel à ses acolytes ayant fini par oublier leurs dons, va triompher de l'adversité et ainsi perpétuer sa légende. Ne serait-ce que pour ce moment de pure grâce qu'est la retranscription en live de la Naissance de Vénus personnifiée par Uma Thurman, ce chef d’œuvre flamboyant et burlesque vaut réellement le détour.
Terry Gilliam a encore fait fort, dans la lignée des film pour enfant qu'est Time Bandit, ici on découvre l'univers de ce bon vieux baron ! Les acteurs sont très bon et on peut noté l'excellente prestation de Pryce et de l'ancien monty python idle !
Assez étrange cet adaptation des aventures incroyables du Baron de Münchausen. Mais il vaut le coup à cause de l'aspect no limit de la réalisation et pour voire aussi Uma Thurman avant Pulp Fiction.
Les effets spéciaux sont un peu vieillots et certaines scenes sont un peu loufoques il n'empeche que ça tient la route ; Terry Gilliam signe un bon divertissement .