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Un visiteur
3,0
Publiée le 14 novembre 2012
Cette oeuvre de Terry Gilliam est inclassable. On se laisse emporter dans cet univers totalement loufoque mais à la fois magique. Mêlant poésie et aventure, ce baron de Munchausen nous embarque dans une suite de péripétie toute plus incroyable les unes que les autres. Néanmoins, Terry Gilliam a cette fâcheuse habitude d'avoir la poisse aux box offices. Et ce film en fait parti. Dommage car cette histoire spectaculaire est inventive, Gilliam oblige, plein d'effets spéciaux et de costumes kitsch dans un univers paradoxal. En revanche peu être trop de suites dans ce film déroutant font qu'on s'y perd et attendons vivement de savoir comment cela va se terminer. Le final est très décevant, bien en dessous de la fable du film... A voir pour son univers loufoque.
Décousu (que de lenteurs) et gueulard, ce film n'arrive jamais à mettre la fantaisie (pourtant bien présente) et les moyens dédiés au service du film. Immédiatement pénible, les choses ne s'arrangent pas au film des longues minutes. A proscrire.
Du cinéma féerique rendant hommage à Melies. Terry Gillian est probablement l'un des cinq meilleurs réalisateurs de ces trente dernières années. A noter la séquence de la balle qui a été copiée maintes fois depuis...
J'ai le souvenir de l'avoir vu dans mon adolescence. Je me souviens qu'il passait à une heure tardive. Qu'il était assez difficile d'en décrocher, mais la fatigue a eu raison de moi et suis allé me coucher. J'ai zappé et le début et la fin à l'époque.
Là, je l'ai revu en intégralité. Et ça m'a coûté. Tout d'abord, reconnaissons-le, quand on voit un film des 80s maintenant, on est indulgent avec la qualité du son, de l'image, le rythme.
Mais même avec ça il faut reconnaître qu'actuellement, le plus gros problème de ce film est qu'il ne trouve pas son public. La dernière partie c'est incroyablement ennuyeux, prévisible, gamin, mais le film est - à juste titre - "à partir de 10 ans". Et au contraire je trouve la première partie, chez le Sultan inadaptée pour les gamins, spoiler: les têtes coupées, l'orgue qui torture , ou sur la lune spoiler: avec les orgasmes simulés .
Et ça ne conviendrait pas aux gamins car c'est juste trop long... J'ai beaucoup aimé regarder des films de Terry Gilliam dans les 00s, mais celui-là, que j'ai dû voir dans les 90s a terriblement mal vieilli.
Il était un temps où, sans demander rien à personne, sans copier sur son pas pote Tim Burton, Terry Gilliam ratait ses films tout seul, comme un grand. Une étoile pour le monsieur, qui ose, qui réalise sa vision, qui ne fait de concessions à personne. Une seulement, parceque pour être clair, si Gilliam s'amuse, nous, on s'ennuie ferme.
Un chef d'œuvre magistral, complètement barré, très poétique et immensément drôle ! John Neville est parfait pour le rôle et Jonathan Pryce à mourir de rire ("Mon cher, oubliez donc les vierges ! Nous sommes en rupture de vierges !"). Décors kitchs et magnifiques, effets spéciaux époustouflants (et qui datent de 1988 !), ce film regorge de bonnes idées. Un must-have !
Pas le meilleur film de Gilliam, pourtant ce remake ne manque pas de charme et de magie. C'est plein d'idées, c'est vif et léger, mais ça tombe parfois trop dans la farce. Le scénario comporte des longueurs, la mise en abîme ne retombe pas vraiment sur ses pattes, pourtant on ne peut s'empêcher de retrouver son âme d'enfant en voyant ces trucages à l'ancienne, ces décors exubérants. A noter, une excellente BO co-signée par Eric Idle (ex Monty-Python).
J'ai revu récemment le film en blu-ray, et j'ai été très étonné du résultat: quand on voit ce que Terry Gilliam a pu filmer (décors immenses et grandioses, costumes d'époques magnifiques, effets spéciaux incroyablement réussis) on comprend que le producteur David Tomblin, en recevant la facture, ai soudainement disparu de la surface de la terre, et se soit totalement désolidarisé de la distribution du long métrage, dont 4 copies seulement ont circulé lors de la sortie U.S! D'ailleurs si d'aventure vous regardez le générique de fin jusqu'au bout, vous verrez à la dernière ligne que Tomblin y est élu ironiquement "man of the match"! Seulement, au vu du résultat, il faut admettre qu'un producteur qui se désolidarise d'un film pareil est un sombre incompétent, le "Baron" est le genre d'ovni virtuose et euphorisant qu'on ne voit que tout les dix ans au cinoche! Et malgré l'échec commercial de l'entreprise, le temps et le bouche-à-oreille ont tout de même rendu justice au baron maudit en imprimant ses délires dans l'imaginaire collectif des gens de goût, lorsqu'on évoque Uma en Vénus de Boticcelli les gourmets savent tout de suite de quoi on parle. L'opposition entre la raison et l'imagination est une nouvelle fois au centre du scénario de Gilliam et Charles Mckeown (le tireur Adolfus du film), et il est d'ailleurs intéressant de comparer "Les aventures du baron de Munchausen" à "Brazil", dont il est au final une sorte d'antithèse héroïque et lumineuse. Avec en prime ce charme tout particulier d'une époque aujourd'hui lointaine, celle où les images de synthèses en étaient au stade 8 bits sur Amstrad, et où on filmait tout "en vrai"!
L'humour est très américains, on passera donc à côté... Quant à la partie destiné à une auto-critique du mode de vie et de pensée, nous restons quelques peu décontenancés à ne pas réussir à différentier ce qui est de l'ordre du documentaire ou de la caméra cachée, de ce qui est du sketch donc prévu ou encouragé. Par ailleurs on se demande par moment quels sont les buts recherchés par certaines situations et qu'est-ce-qui y est dénoncé???... Un film qui nous laissera donc pantois.