Avis : Les Aventures du baron de Münchausen - Page 5

Un des meilleurs (et compréhensibles) films de Terry Gilliam. Un univers riche et bien développé, avec des personnages attachants et tout aussi loufoque les uns que les autres. Les aventures menées sont exaltantes, prenantes et font vivre notre imaginaire. Les scènes sont mémorables, on n'a pas le temps de s'ennuyer. Certes cela a légèrement vieilli mais il reste très agréable à regarder.

Un magnifique conte livré par Terry Gilliam. Le film oscille entre rêve et fantaisie, celui-ci a bercé une partie de mon enfance que je regarde avec toujours le même plaisir. Certes, les décors et les effets spéciaux ont un peu vieilli mais cela donne du charme à l'ensemble. Une fable onirique.

Exceptionnel ! Malgré les années, n'a rien perdu de son charme, de sa folie et de sa poésie ! Avec des personnages attachants, des décors hallucinants, des idées grandioses, qui parleront aux petits, comme aux grands !

Il semble qu'il y ait une crainte lorsqu'un artiste présente quelque chose qui ne fonctionne pas que les critiques aient peur de le critiquer parce qu'ils pourraient révéler leur ignorance. Picasso est probablement le plus grand exemple de cet effet. La même chose semble s'être produite avec le Baron de Münchhausen. Il y avait plusieurs choses très basiques et réparables dans ce film. La première est que tout le monde n'est pas familier avec l'histoire du Baron de Münchhausen. Le scénario aurait dû nous présenter le personnage et nous faire comprendre pourquoi il est un menteur pathologique qui croit à ses propres histoires à dormir debout. Deuxièmement Neville l'acteur qui joue le rôle-titre n'avait jamais joué dans un film auparavant et il agit exactement comme s'il était sur une scène de théâtre avec une voix de vieillard. Troisièmement Gilliam a perdu de vue ce qui aurait dû être l'intérêt central à savoir la relation entre le vieil homme désespérément confus et la petite fille qui s'intéresse à lui malgré ses affabulations. Au lieu de cela cette relation se perd et nous perdons le seul fil de l'histoire qui nous intéresse. En tant que comédie il n'est pas drôle en tant que film d'action il n'y a pas assez de suspense et en tant que film fantastique pour enfants il ne parvient pas à transporter le spectateur dans son monde et il n'est pas vraiment approprié pour les enfants. Les visuels baroques ont un certain mérite cependant la combinaison d'un scénario médiocre d'une intrigue fastidieuse et d'un jeu d'acteur insipide ont uni leurs forces pour noyer cette mésaventure...

Né en 1720, mort en 1797, le baron de Münchausen était un militaire allemand, plus ou moins mercenaire, dont les exploits ont été rapportés sous un jour fantastique, transmis et amplifiés de bouche à oreille, jusqu'à ce que l'écrivain Rudolf Erich Raspe les rassemble dans un livre, en 1785. Maintes fois reprises, ces aventures ont ainsi fait du baron l'un des héros les plus populaires de la littérature allemande. Elles ont aussi inspiré les cinéastes. Parmi les versions les plus connues, citons celles de George Méliès (Les Hallucinations du baron de Münchausen, 1911), de Josef von Baky (Les Aventures fantastiques du baron de Münchausen, 1943) et de Jean Image (Les Fabuleuses Aventures du baron de Münchausen, film d'animation, 1979). Le film de Josef von Baky avait été produit par la UFA (l'une des plus importantes sociétés de production allemandes durant la première moitié du XXe siècle), afin de fêter son vingt-cinquième anniversaire. On peut facilement établir un lien entre les aventures de ce militaire allemand doté de super pouvoirs et l'idéologie politique qui régnait en Allemagne en 1943... Terry Gilliam, lui, s'approprie le personnage pour en faire l'incarnation du pouvoir de l'imagination au siècle rationnel des Lumières, pétri de sciences et de progrès. Münchausen est un parangon de fantaisie. Et, plus largement, un porte-étendard de la liberté de penser et de créer. De l'imagination, de la fantaisie, de la liberté créatrice, le cinéaste n'en manque pas non plus. On ne pouvait rêver meilleur réalisateur pour illustrer les aventures extraordinaires du baron. Il s'est doté de moyens considérables pour concrétiser sa vision du projet (40 millions de dollars, 67 décors et 6 plateaux de tournage à Cinecittà). Grosse production pour un formidable spectacle qui mêle avec bonheur action abracadabrante, dimension merveilleuse, touche de poésie, accents burlesques et inspiration absurde (héritage jubilatoire des années Monty Python). Bref, on se régale d'un bout à l'autre et on en prend plein les yeux. Parmi les meilleures scènes : le vol du baron accroché à un boulet de canon ; l'interprétation par le Grand Turc d'une opérette de sa composition, intitulée "L'apprenti tortionnaire", sur un instrument "humanisé" ; le décollage d'une montgolfière dont la toile est constituée de milliers de culottes de femmes ; le voyage sur la Lune où règnent un roi et une reine aux têtes et corps séparés (numéros délirants de Robin Williams et Valentina Cortese) ; la rencontre avec Vulcain, qualifié de "petit bourgeois étriqué" par Vénus qui s'amuse à éveiller sa jalousie ; les interventions régulières d'une incarnation de la mort... Et enfin, parmi les mille et une choses insolites du film, on notera l'apparition de Sting dans un petit rôle d'officier félicité puis condamné en raison de sa bravoure !

Doux, onirique, drole, cette folle histoire a le merite de faire voyager et, meme si ce n'est pas le meilleur film de Terry Gilliam, il a eut le merite de me faire oublier les dures journées de peine.

Je remercie par cette critique l'oeuvre de Terry que j'ai decouverte trop tardivement (comme d'habitude).

A voir.

Fable lyrique desservie par un casting alléchant (John Neville fabuleux!), ce film mérite toutes les éloges possibles : on vit véritablement une aventure au bout du monde et du réel. Le personnage du Baron parvient à nous transporter dans ses aventures rocambolesques, sur la Lune, dans le ventre d'un montre ou au cœur d'un volcan. On vit le film plus qu'on ne le regarde et c'est en tout point fascinant.

Comme d'habitude avec Terry Gilliam on est jamais loin du conte de fées mais ici encore plus que dans les autres long-métrages. Tout y est loufoque, les décors, les situations, les personnages et aussi les dialogues. Un vrai plaisir visuel mais le film est peut-être un chouïa trop long ?

j'ai adoré ce film quand j'étais petit et c'est avec le même plaisir que j'ai revu ce film et il est toujours aussi bon ^^

C'est un très grand film de Terry Gilliam. C'est un véritable délire digne de l'âge d'or des Monty Python ! Les acteurs sont parfaits et on rit souvent beaucoup. A remarquer, Robin Williams en Sélénite... à lui seul, il vaut le détour. A remarquer également Uma Thurman en Vénus... à elle seule, elle vaut le détour...

Vu et revu des centaines de fois, c'est le film qui a marqué mon enfance. Casting de rêve (Uma thurman, Oliver Reed, Jonathan Pryce et même Robin Williams sous un pseudo...). Un peu les X-men avant l'heure, c'est gros, énorme même, mais tellement bon...

Terry Gilliam en pleine forme ! 3 ans apres son magistralissime "Brazil", le talentueux réalisateur revient a la charge avec cette version complètement déjantée des aventures du Baron De Münchausen, mise en scène magistralement, avec un scenario complètement déjanté et des acteurs parfait (John Neville, Jonathan Pryce, l'ex-Monty Pyhton Eric Idle, Robin Williams en roi lune, Uma Thurman... Un casting de luxe !). Terry Gilliam montre une fois de plus son talent a mettre en scène des histoires absolument extravagantes, il excelle dans ce domaine a un point assez incroyable ! Des scènes exceptionnelles, des décors excellents, de la couleur, des effets spéciaux délirants, des costumes farfelus... Du vrai Terry Gilliam ! Un chef d'oeuvre.

,Une splendeur de conte pour grand enfant, visuellement fantastique. le bonheur est source de jeunesse, servez vous et dégustez... Terry Gilliam signait là (à mon humble avis de cinéphile amateur) un chef d'oeuvre au niveau de "Brazil" et "L'armée des 12 singes". (NB: ne pas louper Uma Thurman nue comme un vers sortant d'une grosse huitre: une vraie déesse...)

Certes, c'est un film d'aventure plutot kitch. N'empêche qu'on voyage pendant 3 heures sans s'arrêter, que l'on va sur la lune, que l'on assiste au siège d'une ville et à la bataille pour cette dernière, et qu'on découvre Sarah Polley et qu'on y voit Uma Thurman en vénus (l'allusion au tableau est assez évocatrice). Les personnages sont attachants, et on est pas déçu au final. Largement divertissant, ce film introduit aussi quelques idées intéressantes (la séparation le l'esprit (pur) et du corps (sale) chez le roi de la lune...)

Avec ce film, Terry Gilliam parvient à surpasser " Bandits Bandits " et " Brazil ". Münchausen, qui revendique le pouvoir du rêve et de la fantaisie face à un rationalisme qui débouche sur une forme de totalitarisme, est certes un personnage idéal pour le plus brillant des Monty Python, mais surtout, ce film au budget colossal est un véritable festival de délires visuels: on se retrouve tour à tour dans le palais d'un sultan, dans l'espace, sur la Lune (scène qui n'est pas sans rappeler George Méliès, qui avait déjà tourné un film sur le personnage en 1911), dans un volcan, dans le ventre d'un Kraken... Aidé par son décorateur de génie, Dante Ferretti, Gilliam entraîne le spectateur dans un ébouissant univers baroque.