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Un visiteur
0,5
Publiée le 25 avril 2010
Calvaire, ce film porte bien son nom tant le film est nul à chier, c'est le spectateur qui vit un calvaire à regarder ce film ! Pas de scénario, pas d'action, ennuyeux comme pas possible le pire film que j'ai jamais vu et pourtant des navets j'en ai vus.
Tous ceux qui connaissent les Ardennes profondes ne peuvent que sourire face à des scènes choquantes et scandaleuses qui pullulent dans ce film à part...
Marc Stevens est un chanteur itinérant. A l'hospice, le concert est terminé. Celui-ci reprend la route, mais il tombe en panne au milieu de nulle part. M. Bartel, un aubergiste psychologiquement fragile depuis que son épouse Gloria l'a quitté, le recueille. C'est alors que commence le cauchemar de Marc : M. Bartel voit en lui l'incarnation de son ex-femme et tout le village est persuadé que celle-ci est rentrée au pays.
Quand on pense au survival un nom viens à l'esprit, Massacre à la Tronçonneuse, un chef d'œuvre qui à marqué les esprits, et c'est bien à cette perle du cinéma auquel Calvaire réclame jeux égale.
C'est par une synopsie simple que Fabrice Du Welz bâti son intrigue. Dès les premières minutes, on réalise qu'on est en présence d'un film hors du commun. Marc Stevens est un chanteur ringard, croisant le chemin de Boris, un homme déphasé qui cherche une chienne imaginaire. A cet instant que commence le cauchemar assourdissant.
Un malaise est suscité par le biais d'une barbarie, brutalité mais raconte avant tout l'amour désespérée de Bartel envers sa femme Gloria, réincarné dans le personnage de Marc Stevens. La violence n'est alors jamais gratuite. Un voyage en Enfer qui fait mal, un pur moment de terreur. Calvaire ne laisse une sensation extrême ; un film qui dérange vraiment, des images inoubliables nous habitent, tel que la crucifixion de Marc Stevens, une scène de bistrot sublime, un pur bijou du cinéma, un moment de folie exemplaire. Le jeux des deux acteurs principaux ne sont pas moins époustouflant.
Pesant, un univers atypique; psychologiquement bouleversant; un genre à part entière qui ne laisse pas sans séquelle. Le jeune réalisateur belge arrive au paroxysme de l'angoisse. Calvaire se place comme le meilleur survival de ces 25 dernières années ; une œuvre d'art. A voir et revoir.
je suis extrêment partagée sur ce film!! j'ai le sentiment qu'il aurait pu être bien et très intéressant, mais au fond, le film est très décevant voir carrement mauvais! Les acteurs sont relativement médiocres (Marc Stevens rit-il ou pleure-t-il quand il se fait raser?), l'atmosphère pesante et glauque est le seul bon point, quoique trop exagéré (a t-on déjà vu un village de ce genre???)et la fin laisse totalement a désiré! 1 étoile pour ce qui aurait pu etre un bon film...
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3,0
Publiée le 17 octobre 2010
Un film qui porte bien son nom...Laurèat du Prix très spècial en 2004, ce premier long-mètrage de Fabrice du Welz dècèle un talent singulier qui parvient largement à trouver ses marques! Ce n’est qu’une fois que l'excellent Laurent Lucas - qui en prend plein la tronche - pose ses affaires dans l’auberge de l'inquiètant Jackie Berroyer (aux antipodes du trublion que l'on a pu connaître sur Canal +) que ce survival d'horreur à la française parvient à être palpitant! Comme quoi, il n'est pas nècessaire d'utiliser des litres d'hèmoglobine, de tronçonneuses, et de bêbêtes monstrueuses pour effrayer! Simplement un petit village avec des habitants "apparemment" comme tout le monde (quoi que bien timbrè quand même la troupe à Philippe Nahon)! Quelques plans angoissants, quelques lignes de dialogue ènigmatique, suffisent à provoquer soudainement le malaise pour une oeuvre dépouillèe et dèrangeante qui nous laisse scotchè sur notre canapè...
Film psychologiquement dérangeant, avec une ambiance gloque et stressente, je m'en souviendrais... Ca donne pas envie de passer des nuits dans des vieilles auberges rurales :D
Il faudra m'expliquer en quoi l'interprétation est excellente selon d'autres critiques, car les expressions inexpressives ou en faux-sens (j'ai bien aimé lorsque Laurent Lucas se fait raser le crâne et que l'on a du mal à savoir s'il rit ou pleure...) sont franchement dignes d'un jeu d'acteurs d'automates. L'histoire met 45 minutes à démarrer, et pendant ce temps, on se familiarise avec un profond ennui où le malaise naît bien plus d'une ambiance assonore que de cadrages ou d'effets de réalisation inventifs ou particulièrement perturbants pour le spectateur. Il reste néanmoins, une fois la seconde moitié débutée, un sentiment de glauque, qui hélas, est fortement risible à la vue des piètres performances des acteurs...
Un survival bien fait, remarquablement interprété, qui parle assez bien de la détresse humaine. C'est violent, ça part en délire à un moment ou deux (scène du piano dans le bar), mais c'est sincèrement touchant aussi. Un film très respectable.
Allez, deux étoiles pour la scène dans le bar, dommage que le reste du film ne soit pas à la même hauteur, le calvaire a été de supporter l'ennui dû au scénario prévisible et un personnage central très plat
Un premier film choc d’un jeune réalisateur belge prometteur dans un genre pas facile à renouveler . Toutefois je trouve que Mad Movies et Brazil ont un peu trop vite crié au génie car le film recèle malgré tout quelques maladresses. L’auteur a vraiment un ton propre mais ayant choisi de rester volontairement naturaliste (il le dit lui-même dans le commentaire audio) il sacrifie un peu le suspense. Malgré tout la prestation des deux acteurs est plus que juste et l’on se demande sans arrêt tout au long du film pourquoi Laurent Lucas s’est laissé embarqué dans une telle galère. Il faudra voir la suite de la carrière du garçon pour se faire une idée plus précise . En tout cas il ne s’agit pas d’un film pour rien.