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Un visiteur
4,0
Publiée le 10 novembre 2007
Intéressant !
Un film comme on aimerait en voir plus dans le paysage du cinéma français ! L'ambiance, l'atmosphère, le sujet, les acteurs (Jackie Berroyer en tête) : carrément impec' ! En revanche, l'histoire ne tient plus debout sur la seconde moitié du film. Et c'est bien dommage pour un film si réaliste... On aimerait que cette campagne complétement barge soit plus crédible. Puis des scènes incohérentes (le bar). Au delà de ça, il tient ses promesses et a le mérite d'être bien oppressant et glauque. En bref, un réalisateur très prometteur qui nous pond un film pas vraiment achevé mais qui a le mérite de remuer un peu le bazar, ça fait du bien. A voir.
Désolée, j'ai beau sortir d'une école d'art, je ne comprends pas l'existence de telles abbérations ! Je devrais avoir les clefs pour comprendre les artistes, mais pour certains, je reste hermétique. S'ils souhaitent par ce biais montrer leurs émotions, ils ne devraient pas. Le reste du monde n'a pas besoin de rentrer dans le labirynthe de leur cerveau nébuleux. Ce genre de film, qui est sensé montrer l'absurdité du monde d'aujourd'hui, est, bien heureusement loin de la réalité, mais en plus néfaste pour ceux qui sont encore sains d'esprit (eh oui, il y en a encore, je pense...). Mais le pire, c'est que pour des esprits déjà dérangés, c'est un phénomène aggravant. enfin, bref... je trouve cela honteux que des films comme celui ci soient primés dans des festivals censés prôner la culture dont on est bien loin avec "calvaire"... et je vais être dure et sectaire, mais ils n'ont même pas le "mérite" d'exister... Quand je parle au pluriel, je pensais aussi à "sheitan", du même acabit... Si vous voulez voir ce film quand même, bon courage...
Sans vouloir faire de mauvais jeux de mots ce film est un vrai "Calvaire". Entre les scènes de zoophilies, de viol ,un village de co sanguins qui martyrise un pauvre homme qu'ils prennent tous pour la femme d'un voisin... Ce film n'a ni queue ni tête et à mon avis ne présente aucun interêt... Je ne comprends pas comment on a pu laisser un "réalisateur" divulguer une "oeuvre" pareille!!!! Je n'avais jamais vu et ne reverrais certainement pas un film de ce genre. PASSEZ VOTRE CHEMIN !!!!
Un film dont on ne sort pas indemne: Une athmosphère pesante, des acteurs géniaux...Un véritable OVNI dans le cinéma français (comme international d'ailleurs). La scène de fin est vraiment hardcore, parcequ'elle est incroyablement bien amenée tout du long. Presque pas d'action, pas d'ennui, que de la bizarrerie et de la tension. Laurent Lucas et Jackie Berroyer sont exceptionnels. Un film dont l'existance fait vraiment plaisir.
Calvaire est extrèmement malsain et dérangeant, pourtant pas de tripes qui giclent dans tous les sens, pas de démembrement et pas de jus de cochon (remember Saw III). Calvaire dégoûte, choque et retourne l'estomac sans être gore. L'histoire peut avoir l'air très conne, "un aubergiste prend un passant pour son ex-femme" (d'ailleurs le synopsis en révèle bien trop je trouve), mais ça fonctionne grâce au formidable jeu des acteurs et à tout le reste (eh ouais) qui crée une ambiance malsaine au possible dans laquelle on a l'impression que tout peut arriver. On est pris de pitié pour ce Marc Stevens qui est entouré par des paysans plus dérangés les uns que les autres, tout comme on a pitié de Bartel et de Boris qui nous font flipper en même temps. Horrible, mais génial.
magnifique. un référence dans ce genre dans la ligné de "ils, sheitan, haute tension". le bonne esprit du début est en contradiction avec le reste. on se sent mal a l'aise au fil des minutes car l'ambiance devien de plus en plus glauque. les scènes de tortures sont réalistes, les protagonistes sont déjantés et l'isolement transcrit nous opresse, ce qui rend le film unique.
Calvaire mérite bien son titre. Sans concession du début à la fin, le film ne ménage jamais le spectateur. Jacky Berroyer est au top, l'ambiance ultra pesante. Bref, un bon survival
Des petits soucis dans ce film d'horreur à la française mais quel moment !le personnage de marc stevens aurait valu d'être approfondi ; laurent lucas n'arrive pas à trouver ses marques. par contre, Berroyer est un acteur, lui, il est géant, il mérite qu'on le retrouve un peu plus souvent, à contre-pied de ses origines comiques. L'histoire de fait divers pèse lourd, au moins autant que haute tension.
On est d'abord fasciné par l'ambiance du film super réaliste nous rappelant à chacun les vacances sous la pluie dans les coins paumés.Ces vacances tournent au cauchemar,accompagnées par des acteurs super bien dirigés(Jackie Berroyer monstrueux...)Cette ambiance n'avait pas été ressentie depuis les films de Noe ou le Dobermann de Kounen.Mais le scénario par contre est décevant,la faute peut-étre à vouloir trop parier sur l'ambiance,ce qui commencait bien se termine par un manque d'imagination et au lieu de suivre l'acteur principal,les scénaristes s'attardent à vouloir ne mettre que des elements pour soutenir cette atmosphére barrée.
Un film dérangeant mias n'est ce pas le but du cinéaste... Je suis bien rentré dans l'univers notamment grâce aux très bons plans et au différentes ambiances (chaques univers : fotêt, dans l'auberge, dans la grange ont leur propre ton de couleur). Bref un film bien ficelé visuellement quand au scénario et à l'histoire...
Déception énorme. Tout y était pourtant : d'un pitch tout simple (une panne de camionette pour un chanteur ringard catapulté au milieu de la cambrousse) on glissait à une situation ambigüe et plutôt glauque (la rencontre avec un aubergiste singulier obsédé par la mort de sa femmme et qui voit en l'arrivant sa dulcinée). Le choix des acteurs est assez judicieux et le décor de campagne oppressant à souhait. Alors où est la lézard ? L'ENORME lézard est tout simplement que l'on passe 1h30 à attendre d'abord avec impatience et angoisse puis avec lassitude qu'une étincelle fasse exploser un tant soit peu ces barils de poudre. L'interdiction aux moins de 16 ans en devient ridicule : la violence et les images malsaines sont camouflées à l'extrème. Certaines scènes pourraient se révéler terrifiantes (la fuite du pauvre Marc Stevens dont on arrive pourtant définitivement pas à compatir, le repas de Noël) mais elles sont plombés par une lenteur extrême, une mise en scène coincée au possible et un scénario qui mise tellement sur la suggestion et la psychologie que ça en devient creux. Calvaire mérite tout de même une étoile pour les acteurs qui font ce qu'ils peuvent pour donner un peu de vie à ce tracteur belge trop mou du genou pour arriver à nous faire frémir d'horreur.