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Ducerceau
14 abonnés
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4,0
Publiée le 31 octobre 2024
Enfin un western avec une morale :"La vraie justice se moque de la justice". Et un vrai réquisitoire contre la peine de mort. À croire que le réalisateur a lu Victor Hugo ! Avec un Clint Eastwood jeune, impeccable justicier.
Un homme pendu par erreur s’en sort et devient le Marshall qui retrouvera ses bourreaux. Voilà un western taillé sur mesure pour Clint Eastwood, dans la droite lignée des films de Sergio Leone pour sa trame… pas pour son style, même s’il est habillé en noir, fume le cigarillo et excelle dans son rôle de vengeur. La musique est accrocheuse et se différencie des mélodies avec emphase, habituelles de ce type de film, mais elle ne vaut pas celle d’Ennio Morricone. Le film se différentie pour l’époque avec une précision réussie et quasi cynique de la pendaison présentée comme une cérémonie avec curé, chants et prières et comme un spectacle avec déplacement familial et vente de boissons. Certains détails sont novateurs : la puanteur des cellules appuyée par le mouchoir délicatement posé sous le nez de la visiteuse, le déroulement du procès ou l’alignement des potences en série avec la mécanique détaillée de déclenchement. Le réalisateur de Magnum Force, où il retrouvera Clint Eastwood dans le rôle du controversé Inspecteur Harry, nous livre aussi une interrogation sur des territoires vastes où seul le juge avait tous les pouvoirs et sur les aspirations des cowboys à fonder une famille et se poser.
Eastwood, après la trilogie du dollar, propose le scénario de ce film à Leone qui ne le prend pas, conduisant l'acteur américain a choisir de le produire lui même
Premier opus de sa compagnie de production Malpaso ( du nom de la rivière qui passait dans la propriété californienne du comédien), réalisé avec peu de moyens ( équipe réduite constituée des mêmes techniciens, utilisation des premières caméras portatives ) ce fut la plus grande réussite commerciale d'Universal.
Eastwood aborde ici la question de l'injustice de la justice, thème qu'il traverse comme un fil rouge dans sa filmographie.
L'acteur choisira Ted Post ( metteur en scène de télévision) qu'il avait connu sur le tournage de la série télévisée " rawhide " et dont il avait apprécié le travail.
Western américain qui reprend les codes du western spaghetti, il est servi par le charisme de Eastwood acteur exceptionnel.
Du postulat de base, la vengeance, on s'en ecarte plus le film avance... pour finalement tourner autour soit du personnage de Clint soit de comment s'applique la loi en Oklahoma à cette époque... C'est intéressant mais on se disperse. Au milieu de tout cela, il y a 2 scènes du côté des "méchants" que l'on a du coup pas du tout appréhendé et dont on ne connaît rien, difficile de s'y attacher. Le dernière scène est aussi surprenante. Alors que tout le film se déroule dans un paysage désertique, on fini dans 1 végétation luxuriante...on ne sait trop pourquoi... La caractérisation du clan et l'affrontement avec Clint aurait été plus bénéfique au film plutôt que les scènes inutiles avec l'infirmière blonde. L'ensemble n'est pas mauvais mais pas terrible.
Quand on est empêtré depuis plusieurs années avec la justice, on envie cette époque expéditive et sans paperasse ! Jed Cooper (interprété par l'excellent Clint Eastwood dont on se dit que les westerns ont été inventés pour lui) poursuit sa quête de justice avec calme, sérénité, gâchette et résilience. Le scénario l'amène à traverser l'Oklahoma à une époque que l'on peut situer entre le 4 mars et le 4 avril 1841, alors que le Président Harrison était à la tête des États-Unis. En tout cas pour le début de l'action car on imagine bien que le héros n'a pas vécu toute cette aventure en un mois. Dès les premières minutes on s'interroge : pourquoi la calèche pleine de détenus s'arrête devant le magasin de Rachel Warren (Inger Stevens) et pourquoi inspecte-t-elle les hommes ? Il faut patienter pour avoir la réponse, laquelle amène deux autres questions du héros. Car en fil conducteur de Pendez-Les Haut Et Court, se pose la question de la justice : qui juge, avec quelles motivations, à quoi riment les exécutions publiques par pendaison ? Charge au spectateur d'apporter ses réponses sans faire d'anachronisme, tandis que Jed Cooper l'abandonne dans une fin qui donne un sentiment d'inachevé. À voir !
Un Western datant de 1968 réalisé par le talentueux Ted Post qui possède une réflexion intéressante sur la peine de mort par pendaison ! Dès le début, on sent que ça être violent avec un fermier qui se fait attaquer par des tueurs qui le suspende à une corde et le laisser mort mais un cowboy arrive à temps pour le décrocher. Méconnu, il est d'abord prisonnier puis devient sherif par intermittence pour retrouver les coupables. Quand on lit le synopsis, on s'attend à une série B , il y a un peu de ça oui, mais aussi une thématique sur la violence, la justice et la peine de mort. Ted Post possède un scénario bien trousse et signé une œuvre crépusculaire qui est bien filmé. La musique qui accompagne ce long métrage est entrainante. Clint Eastwood est remarquable dans le rôle principal tout comme les comédiens qui l'entourent ou l'on reconnaît Dennis Hopper et Ben Johnson. Pas mal.
"Pendez-les haut et court" est un western efficace offrant de bons moments, basé sur un scenario assez classique de vengeance. On note une légère baisse de rythme vers les deux tiers du film, mais on regarde avec plaisir jusqu'au bout, notamment grâce à Eastwood fidèle à lui-même.
Un bon western sur un shérif et sur la justice . Un bon scénario , une bonne histoire . De l' action , du suspens , mais sourtout des émotions intenses .
Après la trilogie du dollar de Sergio Leone, ce western de Ted Post mettant en vedette Clint Eastwood paraît forcément bien fade. Ayant échappé de justesse à la mort suite à un lynchage alors qu'il est innocent, Jed Cooper se voit confier le rôle de Marshall par le juge de Fort Grant dans l'Oklahoma , ce qui l'empêche de faire justice soit même. De fait, on est loin des règlements de compte habituels dans ce genre de situation, d'autant plus que le scénario propose une succession de débat sur la justice. En découle un certain manque de rythme et d'action, ainsi qu'un Clint Eastwood frustré en permanence, beaucoup plus docile que son personnage d'"homme sans nom". En revanche, la musique de Dominic Frontière est elle exceptionnelle et colle parfaitement à l'ambiance.
Honnête western appliqué, avec une vedette montante, porté par la trilogie spaghetti de Leone, pas encore réalisateur mais qui apprend très vite aussi vite qu'il tire. Eastwood est beau, vengeur et fera plier un juge réputé inflexible. On le retrouvera plus tard blessé et entouré de belles femmes prêtes à le soigner comme ici par la belle Rachel à la recherche depuis si longtemps du meurtrier de son mari. La mise en scène spectaculaire et devant une grande foule des pendaisons ordonnées par le juge fendon sont une des marques de fabrique de ce film. DVD2 - vf- aout 23
Après avoir tourné la trilogie des "dollars", Clint Eastwood revient aux States, fonde sa société de production Malpaso et s’octroie son premier rôle post-Leone. Réalisé par Ted Post et porté par une très bonne BO composée par Dominic Frontiere, « Pendez-les Haut et Court » est un western dans la pure tradition américaine mais ouvertement influencé par le style transalpin. Exécutée à coup de pendaisons publiques, la justice y est froide et expéditive, donnant au récit une singulière ambiguïté.
Un début tout en tension. Pas de place pour l’humour, mais un schéma plutôt simple et direct: la vengeance. Avec en arrière pensée, l’idée de tuer ou de rendre justice. C’est ce que l’homme a dans la tête pendant tout le film. Jusqu’aux rencontres diverses comme la femme ou les événements auxquels il se confronte qui lui donnent une autre vison de son rôle. C’est une réflexion intéressante et un film captivant au final.
C'est un bon western de Ted Post dont je ne connais pas vraiment d'autres films je dois dire. C. Eastwood est le héros du film, un peu clivant, mais le justicier qu'on attend ou presque. Eastwood fait du Eastwood et ça fonctionne. D'autant plus que le scénario est très bon. La justice et comment la rendre, favoriser la relaxe ou plutôt la fermeté, tel est le thème du film. Chacun a sa façon de voir les choses, de sa position.