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pierrre s.
440 abonnés
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3,5
Publiée le 4 mai 2020
Après la trilogie du dollar, Clint Eastwood revient au Western, dans un film violent et désespéré où il interprète un homme blessé en quête de vengeance.
Moyen l histoire et intéressante et vengeresse mais le problem cest que on nous montre trop les scene de pendaison qui moi mon un peu gener et aussi le film et un peu long pour l intérêt du film et des dialogue et de histoire cest pas forcément bien. Clint Eastwood na pas fait que des chef d'oeuvre et ce film le prouve
"Pendez les haut et court" est le premier film de Clint Eastwood au retour de son séjour en Europe qui lui a permis de devenir une star grâce à la trilogie des dollars. Ayant fondé sa propre maison de production (Malpaso Productions), c'est tout naturellement avec un western qu'il entend mettre sa compagnie sur de bons rails. Après un temps avoir songé faire appel à Sergio Leone puis à d'autres réalisateurs confirmés, il se tourne vers Ted Post qu'il connait pour avoir travaillé sous sa direction dans de nombreux épisodes de la série "Rawhide". Ecrit pas deux scénaristes rodés aux séries télévisées (Leonard Freeman et Mel Goldberg) , "Pendez-les haut et court" a pour ambition de faire la jonction entre le western hollywoodien classique et les influences italiennes qui ont forcément imprégné Clint Eastwood suite à son compagnonnage avec Sergio Leone. Dans le vaste Etat de l'Oklahoma spécialisé dans l'élevage de bétail les conflits territoriaux sont légion. Jed Cooper (Clint Eastwood) ancien policier reconverti fermier échappe de justesse au lynchage après qu'une milice l'ait reconnu coupable du vol du bétail d'un propriétaire retrouvé assassiné. Assoiffé de vengeance, il est convaincu par un juge (Pat Hingle) de rejoindre son équipe pour faire régner l'ordre sur ce vaste territoire à civiliser. Si le thème est dans la plus pure tradition de la narration de la conquête de l'Ouest telle que la décline Hollywood depuis ses débuts, Ted Post s'inscrivant dans le courant initié par Sam Peckinpah et Sergio Leone trace des portraits beaucoup plus âpres des personnages, délimitant une frontière ténue entre les bons et les méchants. Ainsi le juge Fenton magistralement interprété par Pat Hingle donne une image plus que contrastée de l'exercice de son mandat dont Cooper devenu son adjoint finit par se demander s'il n'est pas aussi aveugle et expéditif que le lynchage. Les scènes marquantes de pendaison en série à grands renforts de publicité dont la vertu serait l'effet dissuasif, constituent le parfait exemple du type de problématiques qui irrigueront le cinéma d'Eastwood quand il passera à la réalisation trois ans plus tard ("Un frisson dans la nuit" en 1971). Le casting parfait mélange entre acteurs chevronnés comme Ed Begley, Ben Johnson ou Charles McGraw et jeunes pousses engagées dans le Nouvel Hollywood comme Dennis Hopper et Bruce Dern concourt auprès de la trop tôt disparue Inger Stevens à ancrer de manière solide les premiers pas du retour de Clint Eastwood sur son sol natal. On connait la suite.
Excellent western signé Ted Post qui nous offre une réflexion très réussie sur la justice, parfois expéditive et la peine de mort en reprenant les codes et l'univers du western ! A peine débarqué d'Europe, Eastwood endosse à merveille le rôle d'un cow-boy lynché à tort, qui intègre la police d'un territoire où la loi ne s'est pas encore imposée. A la fois froid, dur parfois mais aussi pleinement humain le grand Clint évolue avec brio, une expression du visage, un geste lui suffisent bien souvent. Si l'on peut parfois reprocher les petites facilités scénaristiques façon "cow-boy immortel", Ted Post parvient à emmener son spectateur dans les méandres de la justice humaine, de la question de l'ordre. La partition de Pat Hingle est d'ailleurs remarquable en juge d'apparence impassible. Le casting cinq étoiles est époustouflant avec en plus Ben Johnson, Inger Stevens, Bruce Dern, Ed begley, LQ Jones ... Dans sa réalisation, Post allie efficacité et réalisme dans sa mise en scène : crasse et violence, la séquence de l'exécution publique est d'ailleurs certainement la plus réussie. Le tout sur une superbe partition de Dominic Frontiere se laisse déguster avec un réel plaisir, celui d'un amoureux du western, adorateur du cinéma populaire, engagé.
Si l’on pourra toujours reprocher quelques absurdités scénaristiques, une mise en scène pas toujours parfaite, on ne peut nier le génie de ce western qui sort du terrain maintes fois vu de la vengeance et surtout celui de C.Eastwood simplement exceptionnel. Quand à cette scène de pendaison en public, du grand art !
Premier film américain où Clint Eastwood joue le premier rôle, Pendez-les haut et court est stylistiquement un western très classique. C'est d'un point de vue thématique que le film s'éloigne du classicisme hollywoodien. En effet, le principal intérêt du film concerne sa réflexion sur la justice expéditive, globalement très critique envers elle. Ted Post y montre que la volonté de se faire vengeance soi-même sans passer par la justice est souvent cause d'erreurs dramatiques. De même, il montre l'approximation de la justice "officielle" quand elle veut essentiellement plaire au peuple.C'est sûrement la réussite de ce travail qui poussera Eastwood à réengager Ted Post pour Magnum force, épisode de l'inspecteur Harry au thème assez similaire. Outre son sujet, Pendez-les haut et court est un bon western réalisé de manière efficace, ayant une musique assez mémorable de Dominic Frontiere et possédant des acteurs charismatiques (Eastwood bien évidemment, Pat Hingle, Bruce Dern...) mais dont la fin peut décevoirspoiler: car elle arrive avant que le héros ait achevé la mission qui lui tient tant à cœur (arrêter tous ceux qui ont tenté de le tuer) . Un bon western qui est cependant loin d'être aussi marquant que les meilleurs films de ce genre interprétés par l'acteur (ici devenu également producteur).
En lisant les deux lignes de synopsis du film, on peut s'attendre à un western classique de vengeance, et ce n'est pas du tout le cas. Le film s'intéresse en réalité énormément à la thématique de la justice : est-ce que livrer des gens à la potence ce n'est pas comme si on les tuait, le système n'est-il pas trop sévère, faut-il pardonner à ceux qui nous ont fait du mal... Au final j'ai été surpris du nombre de parallèles entre le sujet du film et la peine de mort qui selon moi y est largement dénoncée. Le personnage d'Eastwood change de l'homme sans nom habituel, ici on a un homme brisé qui veut se venger mais va ressortir de ses périples plus grand et plus humain. Eastwood dans le rôle est très à l'aise, tout comme les autres acteurs. On a toujours des gunfights (beaucoup moins nombreux toutefois) bien foutus, l'histoire est prenante et le film vieillit peu. Du très bon. À voir.
Difficile de s'attendre à un tel début avec Clint Eastwood au casting. Un très bon western sans temps mort et avec du suspens. La traque d'un homme envers ses bourreaux et en toute légalité. Fait relativement rare dans un western. Celui-ci vaut le coup d'oeil. Bon suspens, bonnes fusillades, pas de répliques cultes, mais une traque intéressante et quelques sous histoires pas banales.
Le thème est très intéressant puisqu'il s'agit d'un parallèle entre le lynchage sauvage et la justice d'état expéditive. Il est développé pendant tout le film mais retombe hélas comme un soufflé à la fin quand Eastwood se laisse contre toute attente convaincre par les explications vaseuses du juge, on aussi droit à une intrigue sentimentale, c'est très mignon, mais ça m'apporte pas grand-chose au film d'autant que la petite dame abandonne en fin de film la mission qu'elle s'était assignée. Par ailleurs le film n'est pas exempt de certaines confusions notamment en raison du trop-plein de personnages secondaires. Ce film donne une étrange sensation d'inachevé, mais malgré tous ses défauts le film reste attachant offrant de bonnes scènes, de beaux paysages et puis il y la séquence de l'exécution publique, fabuleuse scène d'anthologie qui vaut le détour à elle toute seule.
Le film résonne comme une tentative américaine d'imiter les westerns-spaghettis, avec moins d'humour et de savoir-faire, et moins d'impact que La Horde Sauvage (sortie à la même époque). Il n'en demeure pas moins que nous avons affaire à du bon western, avec un Clint Eastwood toujours magnétique au cœur d'une histoire intéressante interrogeant le spectateur sur la quête de vengeance et la notion de justice. Quelques imperfections dans la réalisation sont à regretter, mais le film reste quand même prenant.
"Pendez-les haut et court" est un western très prometteur sur le papier mais donc la qualité diminue hélas en cours. L'excellente idée du film, c'est de faire un parallèle entre la justice telle qu'elle se pratique en Oklahoma et la loi du talion exercée par les milices. Ce que Jed Cooper trouve injuste et intolérable au début du film, à savoir sa pendaison expéditive, il va le retrouver dans la justice officielle, même s'il n'en est cette fois pas la victime. Le film serait sans doute meilleur s'il ne cherchait qu'à rendre compte de l'absurdité de cette constatation sans essayer d'étoffer le scénario avec une histoire de vengeance et une romance. Le point de départ est très bon – Cooper devient marshal pour se venger de ses agresseurs en les livrant à la justice mais se rend compte que les jugements d'Adam Fenton ne sont qu'une autre manière de se débarrasser des criminels sans effectuer de procès équitables – mais en menant l'histoire de vengeance jusqu'à son terme, l'impact du message et le dilemme moral du justicier sont diminués. L'histoire reste cependant bonne, malgré une intrigue amoureuse fade et oubliable. Quant à la mise en scène, si elle est parfois sage, elle possède néanmoins de l'éclat et participe à la réussite du film. Dans une scène comme celle de la pendaison, elle sait mettre en avant chacun des condamnés, leur donnant une âme tout en accordant une ampleur à ce tableau funèbre. En effet, la durée de la séquence, les chants scandés par les spectateurs-voyeurs et le sermon d'un des criminels augmentent la densité de la scène, son caractère lancinant l'inscrivant comme un passage central du film.On retiendra en outre le charisme de Clint Eastwood, excellent comme d'habitude
Superbe intrigue a la western spaghetti. Une des plus belle vengeance de Clint. Un scénario poignant et qui nous transporte au far West . La musique est aussi excellente.
Un classique , aussi bien dans le western américain alors dépassé par le western italien , que dans la carrière de Clint Eastwood ( dont c'est le premier film américain depuis son triomphe dans la mythique Trilogie du dollar .) Très loin de l image stéréotypée du cow boy , le génial Clint interprété un shérif taciturne , qui a miraculeusement échappé a la mort par pendaison. Habillé de noir , il va traquer un a un ses bourreaux....avec un tel personnage , Eastwood crevé l'écran. Le metteur en scène , Ted Post ( que Clint retrouvera pour " Magnum Force " en 1973) a une réalisation certes classique mais rudement maîtrisé et ultra efficace. Un film noir et cruel....