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    Les Fraises sauvages
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    81 critiques spectateurs

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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 360 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 novembre 2024
    Sur la route qui mène à Lund, en compagnie de sa belle-fille, un vieil homme fait le bilan de sa vie. Ses rêves reforment des moments de sa jeunesse; tandis que des rencontres hasardeuses, des conversations avec sa bru font entrevoir au vieillard hanté par la mort ses échecs et les instants déterminants de son existence.
    A travers un récit tout à tour onirique et métaphorique, Bergman transgresse l'image univoque de la vieillesse pour restituer le passé ambivalent, professionnel et familial, d'un homme dont il fait le portrait au moyen d'anecdotes significatives. La personnalité du professeur Borg s'éclaire à la lumière de considérations psychologiques et de ses principes philosophiques rigoureux. L'homme dévoile qu'il fut égoïste, intransigeant ou péremptoire. Aujourd'hui, le regard des autres le renvoie à ses doutes comme à ses erreurs.
    Le film de Bergman foisonne d'éléments de réflexion sur la vie. Mais, la mise en scène est académique, le propos complexe et, bien souvent, ce mode intellectuel affecté m'a paru rébarbatif.
    Alolfer
    Alolfer

    126 abonnés 1 146 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2024
    Quand Bergman fait l'inverse de "Le Septieme sceau". Ingmar Bergman traite la mort comme personne, ouvrant toute idée et possibilité. Pour ce film, il nous interroge, par l'intermédiaire du personnage principal, l'importance d'une vie et comment "la sauver" malgré les erreurs du passé. Mis en scène par des rêves, Bergman nous plonge dans ce personnage "détruit" au départ, avant de le faire raisonner ! Le tout, dans un film "road movie". Cette route, que trace ce personnage, est une métaphore de sa ligne de vie : il remonte le temps, cherchant ses erreurs. Émouvant et rempli d'empathie ! Les autres personnages personnages qui accompagnent le film, forment un équilibre entre la jeunesse qui a cette encore cette pleine vie, et la vieillesse, qui attend sagement sa mort, pensant ne pouvant rattraper le temps. Bergman est un génie de construction de récits et mise en scène philosophiques réflechis. Un grand film du réalisateur suédois !
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2021
    "Les fraises sauvages " est sans doute un des deux ou trois meilleurs films d' Ingmar Bergman, probablement,
    un des meilleurs réalisateurs de cinéma. Bref c est un film d auteur que l on ne peut que conseiller vivement. A titre personnel, je l ai vu une bonne dizaine de fois. Dans la dernière partie de son existence, le docteur Borg se retourne sur sa vie personnelle à l occasion de plusieurs rêves qu il fait, une journée avant de recevoir une récompense universitaire , célébration de son parcours professionnel. Ses rêves, les conversations avec sa belle belle-fille, les rencontres qu il fera lors du voyage qui le conduit à la cérémonie , le conduiront à analyser sa vie et à s ouvrir à ses proches.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2021
    La mise en scène maîtrisée n'égale pas l'esthétisme habituel, rendant le périple onirique de ce vieil homme ouvertement insensible dont les fêlures se dessinent entre rêves, fantasmes et rencontres improbables assez lassant. Ainsi, le métatexte permis par les initiales du héros ainsi que son interprétation (dense) par le réalisateur Victor Sjöström, inspiration de Bergman, tout autant que la dimension réflexive de ce voyage métaphorique vers la mort, la rédemption ou du moins une meilleure compréhension du monde alentour n'empêchent pas de ressentir une certaine artificialité face à des dialogues trop écrits et à une retranscription singulière de questionnements personnels. Une œuvre moins percutante à mes yeux.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2023
    Sorti en 1957, ce film d’Ingmar Bergman dépeint un vieil homme jugé égoïste (Victor Sjöstrom) qui se remémore les souvenirs ayant marqué sa vie. Les récits oniriques de son vécu sont réalisés avec beaucoup de tendresse et parfois du suspense hitchcockien. Malheureusement, l’œuvre comporte trop de bavardages et des scènes futiles qui n’apportent pas grand-chose (les séquences avec les trois auto-stoppeurs dont Bibi Andersson par exemple). Bref, du cinéma d’auteur néanmoins accessible.
    Elg
    Elg

    21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2020
    Un vieux médecin devenu misanthrope rêve à sa propre mort la nuit précédant une cérémonie organisée en son honneur. Le long trajet en voiture qu’il entreprend avec sa bru pour se rendre à la soirée hommage devient un road trip thérapeutique. Après avoir reçu de la bouche sa belle-fille ses quatre vérités au sujet de sa personne, il fait un arrêt pour visiter sa vieille mère qui lui fait voir de vieux objets ayant marqué son enfance, il fait un détour pour retourner voir la maison de campagne familiale. L’auteur se sert de ce prétexte pour nous dévoiler entre autres la grande blessure amoureuse de son personnage à l’origine de son mal-être. À partir de ce moment, le metteur en scène y met le paquet en nous ramenant dans le passé tout en conservant le vieil Isaac dans l’image. Il fait jouer par la même actrice la cousine Sara en flashback et la jeune et bienfaisante Sara qu’il rencontre par hasard et qui s’invite avec ses deux amis pour faire le reste du voyage avec eux. Tous les morceaux du film servent l’odyssée psychanalytique du protagoniste. Le génie de l’œuvre tient au fait qu’en filigrane on sent se dessiner une guérison chez le vieil homme. Avant de le voir se glisser dans son lit possiblement pour la dernière fois, on a le sentiment que sa journée lui a servi à faire la paix avec lui-même et avec ses proches. Une œuvre brillante du maître suédois par sa conjugaison parfaite entre le propos, la structure scénaristique et les éléments de mise en scène fidèles à l’approche théâtrale du réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 novembre 2019
    Un film très bavard, le cadre ne m'inspire rien, les dialogues sont futiles, et traîne un peu trop en longueur jusqu'à en devenir ennuyeux. L'histoire de l'homme âgé solitaire en crise, a déjà été abordée par Tarkovski dans Le Miroir, avec beaucoup plus de poésie et d'honnêteté.
    Les personnages quant à eux n'ont pas vraiment de personnalités, j'ai tout de même apprécié les séquences de rêves et la narration qui arrive à toucher parfois le spectateur. Mais malgré ça je n'ai pas réussi à tenir jusqu'à la fin sans passer des scènes interminables.
    Une déception, m'attendant à bien mieux de Bergman, après avoir été emballé par la noirceur de " Le septième sceau" et happé par la justesse de "Sonate d'automne".
    Je classe désormais ce film avec les moins bons du réal' avec "Les communiants" qui lui aussi est bavard au plus haut point et traîne beaucoup trop.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2019
    Malgré sa relative lourdeur démonstrative, 'Les fraises sauvages' est un film à la belle mélancolie, qui aborde avec beaucoup de finesse les thèmes de la filiation, de la peur de la mort, et de la solitude. Les passages oniriques sont superbes, en plus d'être techniquement très réussis.
    que du cinéma
    que du cinéma

    4 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2019
    Bon film qui laisse l'inconscient voyagé au gré du périple de nos deux aventuriers. Film d'une belle lenteur peu être trop court.
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2018
    Bergman nous rend encore une très bonne copie - et c'est tellement parfait que c'en est parfois froid. Malgré tout, on se laisse prendre par l'histoire de cet homme qui arrive au bout de sa vie, et à côté de la froideur percent aussi de beaux moments d'émotion.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2018
    Un beau film très nostalgique, à travers lequel Bergman fait l’examen de conscience d’un vieux médecin devant l’approche de la mort, doublé d’une réflexion du temps qui a passé.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    Si, année après année, visionnement après visionnement, Les fraises sauvages d’Ingmar Bergman conserve toujours ses mêmes et nombreuses saveurs c’est avant tout lié au caractère atemporel et intemporel donc impérissable du film. Ici, le cinéaste suédois se plait à brouiller puis effacer l’espace-temps.
    L’itinéraire emprunté par le personnage principal (Victor Sjöström) accompagné par sa belle-fille (Bibi Andersson) est rétrospectif. Il déroule avec une grande subtilité une large gamme de tonalités. Ce parcours d’un homme âgé et usé peut être perçu rétrospectivement comme un autoportrait anticipé du cinéaste suédois.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2018
    Bergman n'a pas qu'un talent technique, il a le talent de la clarté, même quand elle passe par le scénario. Quoique je n'aie pas personnellement trouvé que Le Septième Sceau cassait des briques, je dois reconnaître que le produit de son imagination est toujours incroyablement explicite, même filtré par le prisme de la créativité. Si certains créateurs ne peuvent pas créer sans faire déferler le résultat à la manière tumultueuse d'un torrent, Bergman est un fabriquant de ruisseaux tranquilles d'où naissent des réussites océaniques.

    Les Fraises sauvages associe les rêves aux souvenirs, le plaisir de se connaître à la crainte de se méconnaître, le tout plongé dans le bain d'un road movie nordique somme toute bien agréable, même si l'on y perd la notion du temps. Les acteurs sont fantastiquement vivants, ce qui nous fait remettre en question l'utilité d'avoir une culture du cinéma comme en France ou aux États-Unis quand un seul homme peut la créer de toute pièce et en faire quelque chose d'aussi grandiose. Victor Sjöström n'a pas une carrière d'acteur aussi grande que de réalisateur, et c'est à se demander si on ne doit pas le regretter... au même titre que le reste du casting. La fin de cette œuvre ne pouvait être que trop violente et c'est parfait qu'elle se fasse dans la suggestion.

    Bergman a beaucoup de choses à dire, mais il n'a pas son pareil pour les agencer avec sang-froid. Alors il peut se permettre de nous parler d'égoïsme, de vieillesse, de mort, et de faire un film qui soit agréable sans culpabiliser le spectateur. Je finirai avec un mot sur sa maîtrise de la lumière, qui m'a fait m'exclamer plus d'une fois.

    septiemeartetdemi.com
    Jrk N
    Jrk N

    39 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2018
    Le grand cinéaste suédois Victor Sjöström (auteur des chefs d’œuvre du muet que sont La Charrette Fantôme 1921 et Le Vent 1923) joue le rôle du Professeur Isaac Borg , 75 ans, qui va de chez lui à Lund en voiture recevoir son diplôme de doctorat jubilaire marquant ses 50 ans de médecine. Sa bru Marianne l’accompagne, illuminant tout le film, comme le fait toujours Ingrid Thülin, par sa beauté éclatante, son expressivité et la question qu’elle porte : avoir un enfant alors que son mari Evald (Gunnar Björnstrand qui joue souvent des rôles tourmentés chez Bergman) n’en veut pas. Ils prennent en stop trois jeunes gens dont Sara (Bibi Anderson, toujours pétillante) rappelle au professeur Borg sa cousine Sara qu’il a aimée. Le film est alors entrecoupé des rêves de Borg qui reconstitue le temps de sa jeunesse et de son enfance vers 1917, à l’époque où, près du fjord, il cueillait des fraises des bois avec sa cousine. Enfin, après plusieurs péripéties et explications, on arrive à Lund chez Evald que Marianne avait quitté après une crise. Le père et le fils se rendent compte qu’ils ont été gagnés par la froideur de la mort, et, juste à temps, arrivent peut-être à exprimer leurs sentiments. Dans la dernière scène Ingrid Thulin resplendit comme une étoile dans sa robe de bal et embrasse le professeur qui s’endort.
    Sjöström 79 ans, joue excellemment la fatigue de cet âge, car justement, il la ressentait pendant le tournage, Bibi Anderson qui terminait sa relation avec Bergman éclate de dynamisme et d’amour un peu ironique, Ingrid Thulin (1926-2004) qui était une immense actrice qui ne s’est pas mise en avant mais reste la plus grande comédienne suédoise transforme le film autour de la question vivre ou pas, qui ressurgit dans tous les films de Bergman. La beauté de la photo noir et blanc s’exprime à la fois dans les visages et la paysages et les cadrages souvent complexes ne le sont jamais inutilement. Comme tsouvent chez Bergman on pense qu’il s’agit d’une pièce de Tchékhov déjà jouée maintes fois, au découpage rodé, qu’il ne s’agissait plus que filmer en extérieur.
    Les Fraises Sauvages a toujours été un des mes trois films préférés, je n’en n’ai pas honte car je partage cet avis avec beaucoup d'autres cinéphiles, Stanley Kubrick, notamment.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Un vieux médecin devenu misanthrope rêve à sa propre mort la nuit précédant une cérémonie organisée en son honneur. À travers les propos tenus par les membres de son entourage on com-prend qu’Isaac Borg est un être égoïste, froid et entêté. Le long trajet en voiture qu’il entreprend avec sa bru pour se rendre à la soirée hommage devient un road trip thérapeutique. Après avoir reçu de la bouche sa belle-fille ses quatre vérités au sujet de sa personne, il fait un arrêt pour visiter sa vieille mère qui lui fait voir de vieux objets ayant marqué son enfance, il fait un détour pour retourner voir la maison de campagne familiale. L’auteur se sert de ce prétexte pour nous dévoiler entre autres la grande blessure amoureuse de son personnage à l’origine de son mal-être. À partir de ce moment, le metteur en scène y met le paquet en nous ramenant dans le passé tout en conservant le vieil Isaac dans l’image. Il fait jouer par la même actrice la cousine Sara en flashback et la jeune et bienfaisante Sara qu’il rencontre par hasard et qui s’invite avec ses deux amis pour faire le reste du voyage avec eux. Tous les morceaux du film servent l’odyssée psychanalytique du protagoniste. Le génie de l’œuvre tient au fait qu’en filigrane on sent se dessiner une guérison chez le vieil homme. Avant de le voir se glisser dans son lit possiblement pour la dernière fois, on a le sentiment que sa journée lui a servi à faire la paix avec lui-même et avec ses proches. Une œuvre brillante du maître suédois par une conjugaison parfaite entre la structure scénaristique et le propos.
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