Derniers Avis sur L'Aventure du Poséidon

Avec "La Tour Infernale" fait deux ans plus tard, ceci est le sommet du film catastrophe de la grande époque du genre. On y trouve tous les éléments du genre : casting parfait regroupant jeunes stars et pointures confirmées (ici, Hackman, Shelley Winters, Ernest Borgnine, Red Buttons, Leslie Nielsen, Roddy McDowall...), accumulation de scènes marquantes, personnages bien stéréotypés spoiler: (le couple de vieux, les adolescents, l'homme qui semble avoir quelque chose à expier, le lâche...)
, musique dantesque, bons sentiments, début un peu lent et dans lequel on installe progressivement l'action...
Contrairement à pas mal de films catastrophe, le film ne dure pas très longtemps, moins de 2 heures, ce qui fait qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer. C'est même, en fait, un poil trop court, pour tout dire.
Le film, adapté d'un roman, sera remaké deux fois. Le meilleur des deux remakes, "Poseidon" de Petersen, n'arrive pas à la cheville de l'original. L'autre remake, un téléfilm fait un an avant le film de Petersen, se fait littéralement piétiner et enfoncer sous trois mètres de boue par la version de Petersen.

Sorti en 1972, "The Poseidon Adventure" rèpond parfaitement bien à la dèfinition que l'on pourrait donner du cinèma catastrophe! Le propos peut paraître classique un demi-siècle après, les personnages sommaires, mais son efficacitè et son sacrifice nous touchent! Les scènes spectaculaires sur ce paquebot de croisière renversè y abondent autant que les scènes de tension et d'èmotion entre les survivants! Ronald Neame a rèussi là un de ses meilleurs films (cf. "The Prime of Miss Jean Brodie") peut-être d'ailleurs parce que les F / X de l'èpoque et le casting tiennent la route! De Gene Hackman à Ernest Borgnine en passant par les rondeurs de Shelley Winters, ils sont tous inoubliables dans leur prestation! En rèsulte un classique incontournable des seventies qui a fait l'objet d'un mèdiocre remake en 2005, avec Peter Weller et Rutger Hauer, pour ne citer qu'eux! Remake plus abordable l'annèe suivante par Wolfgang Petersen! V.F parfaite...

Tout commence avec la rivalité spirituelle de deux révérends, l’un étant du côté d’une prêtrise traditionnelle, l’autre prêchant une foi en la vie comme principe essentiel à l’être qu’il se doit de défendre contre vents et marées. Ce dernier est le défenseur de ce qui pourrait correspondre à la grâce suffisante : il dispose du pouvoir de bien agir qui le laisse pourtant devant la difficulté d’accomplir sa mission ; il paraît en effet avoir toujours sur les autres un tour d’avance, découvre le premier les passages secrets, trace l’itinéraire à la force de ses mains mais doit se battre, persévérer dans l’effort. Il est un fondateur de cité, plutôt un sauveur de ce qui reste d’une cité babylonienne réunie par seul attrait du loisir et de la nouvelle année, fête qui a perdu sa sacralité pour devenir païenne et bourgeoise.

Les personnages qui dépendent de lui le regardent comme le détenteur d’une puissance supérieure absolue et parfaitement lisible, en d’autres termes d’une grâce efficace menant par définition au bien et au salut ; aussi s’indignent-ils des louvoiements, des erreurs de parcours, des disparitions qui jalonnent la remontée, sans percevoir que le mouvement même qui les guide vise à quitter le bas pour atteindre le haut. De l’obscurité à la lumière du jour, de l’ignorance à la connaissance par le prisme de la révélation d’un berger qui n’hésite pas à se sacrifier pour son troupeau et à égrainer des icônes qui ont su également faire le don de leur existence – notamment la grand-mère discréditée pour sa grosseur. La conversion de Mike Rogo, qui passe de l’ennemi à l’apôtre prenant la suite du révérend Scott, achève de faire du film une catastrophe aux allures de châtiment divin tout droit sorti de l’Ancien Testament. Autrement dit, un long métrage qui pense le spectaculaire par le prisme du religieux.

Une intelligence thématique qui réjouit en ces temps de blockbusters dérisoires.

J'ai aimé le départ qui a du charme et un joli effet spécial de vague.
En revanche, la suite se résume à la tentative de quitter la coque du bateau dans la moiteur. Les femmes sont caricaturées au maximum, crient, ont besoin des hommes, sont bêbêtes, capricieuses et pas courageuses. Sérieux !? Quel machisme et bêtise... Comment les femmes ont-elles pu accepter une vision aussi ridicule d'elles ? Comment les hommes ont-ils osé écraser autant celles qui leur ont donné naissance ?
Voir ce film permet au moins de constater la société de l'époque et la façon dont étaient traitées les femmes dans les récits, mises en scènes. Pour moi, la catastrophe se situe plus là que dans le naufrage du bateau.........
2,9/5

Le plus grand film de naufrage de l'histoire du cinéma après Titanic. Avec des rescapés qui doivent réaliser un véritable parcours du combattant pour s'en sortir. Beaucoup d'appeler et peu d'élus comme pour le jugement dernier. Ce n'est pas un hasard si le bon berger est un Pasteur. Du suspens mais un peu long quand même.

Un classique des années 70 dans le genre catastrophe. Vieillot mais toujours meilleur que le remake de 2006.

Un grand classique du cinéma catastrophe avec ses décors spectaculaires et son casting quatre étoiles. Un mètre-étalon du genre qui en impose les codes et les stéréotypes. Il a le mérite, contrairement à "La tour infernale", d’exposer rapidement les personnages et la situation.

L'aventure du Poséidon est le film catastrophe référence pour beaucoup, il faut bien dire que c'est l'un des tout premiers et qu'il était novateur pour l'époque.
Sa grande force est pour moi la notion de réalisme qui arrive à être créée. J'y crois en permanence. Il faut dire que les décors sont concret pour la plupart donc forcément plus encrés dans le réel et même les quelques effets numériques sont d'assez bonnes qualités pour l'époque. Ce sentiment de s'y retrouver instaure une tension par moment très forte qui nous fait nous inquiéter sur le sort des personnages.
Des personnages d'ailleurs assez bien écrit pour ceux qui le sont un peu. Le personnage principal interprété par l'immense Gene Hackman est lui un pasteur peu conventionnelle qui va guider les quelques survivants de la catastrophe dans ce bateau.
Cette homme est quelqu'un de fort, de dévoué, il aime faire ce qu'il veux comme il le veux mais toujours dans l'intérêt des autres.
Comme il le dit bien pendant un de ces serments "Ne priez pas dieu pour qu'il vous sauve, (....) ayez le courage de vous battre pour vous." C'est ce qu'il fait en prenant les choses en main.
La seule chose qui m'a rebuté est le rythme du film. Il y a un véritable ventre mou au bout de plusieurs facéties. Au bout d'un moment les enjeux sont connu et le réalisateur n'a pas réussit de par sa mise en scène où quoi que ce soit d'autre à donner un nouveau souffle à son film. Ce qui fait que pendant une demi heure en plein milieu de la catastrophe j'ai perdu le fil. Mais sinon honnêtement le reste est de très bonne facture scénaristique et rythmique. Mention spéciale au finale et au début du naufrage.
Un film catastrophe prenant et très humain qui souffre de petits soucis de redondance mais qui se rattrape grace à un finale audacieux.

Pionnier du genre, "L'aventure du Poséidon" est un des premiers film catastrophe relatant les aventures d'un groupe de passager coincé sur un paquebot qui s'est retourné. Personnellement, j'ai trouvé que les effets spéciaux avaient plutôt bien vieilli et on accroche facilement à l'histoire. Bon, mais à part ça...Les personnages ne sont pas très intéressants, les acteurs surjouent un peu (beaucoup) et l'histoire n'est pas vraiment riche en rebondissements. Ca se regarde mais la dramaturgie reste limité, le poids des ans peut être...

Un des premiers film catastrophe, qui a été une source d'inspiration pour tout ce qui ont suivi, le meilleur restant sans aucun doute Titanic, 25 ans plus tard. L'aventure du Poseidon n'est clairement pas du même acabit mais reste un bon divertissement. Inspiré d'un roman, le film est surtout miné par de grosses facilités scénaristiques qui nuisent à l'intrigue, prennante avec des personnages divers et sympathiques. Donc j'ai bien aimé mais ça ne vaut pas un bon Titanic !

Je l’avais déjà vu quand je ne devais même pas avoir la dizaine d’année (y’à 35 ans quoi !). C’est un huit clos catastrophe plutôt bien réussi. Quelques lenteurs au début mais une fois la remontée entamé ce film deviens bien prenant. Le tout à bien sur un peu vieilli mais un 3,5 quand même en étant un peu généreux.

Un chef d'œuvre. Un très bon film avec Gene Hackman. Une très belle histoire. Un très bon scénario.

Voilà un thriller qui vous scotche à votre fauteuil, qui vous fait frémir de peur à chaque instant, qui vous fait verser une petite larme sur les drames les plus terribles, qui vous fait espérer un dénouement heureux à chaque instant, tout ce qu'un thriller doit apporter, il l'apporte.
Les acteurs, même peu connus sont très biens.
Les effets spéciaux, les décors sont parfaitement reconstitués tant qu'il s'agit de l’intérieur, pour l"extérieur il ne faudra pas être trop difficile.
A voir par tous les amateurs de thriller

Vieux film catastrophe aux effets spéciaux passés, on passera un assez bon moment tout de même dans les recoins du navire pour trouver une issue de secours. Pas indispensable et parfois un peu kitsch, on sait à peu près à quoi s'attendre et il y a bien mieux depuis. Mais le scénario est intrigant.

L'aventure du Poséidon est un film catastrophe adapté du roman du même nom de Paul Gallico. Le Poséidon sera l'objet de nombreux film, dont l'adaptation de 2006 par Wolfgang Petersen, la version de 1972 et 2006 sont très fidèles au roman original. Un parcours piégé dans un bateau en train de sombrer, un bon film catastrophe, quelques longueurs habituelles auxquelles nous sommes habitués dans les films du genre, spoiler:
vous savez, quand les personnages se mettent à raconter leur vie au lieu de fuir ou lorsqu'ils mettent 3 heures à monter une échelle sans que rien ne le justifie réellement. spoiler:
Une bonne réalisation. Une bonne B.O. Un classique du genre revu avec plaisir.