Derniers Avis : L'Aventure du Poséidon - Page 2

S'il ne faut voir qu'un film catastrophe c'est celui ci , pour une fois on s'attache vraiment aux personnages, les acteurs sont très convaincants et les effets spéciaux des années 70 sont ...renversants !

Avis personnel. Que ce film catastrophe datant de 1972 puisse encore être regardé aujourd'hui sans paraître ringard est assez significatif de sa qualité. SES qualités devrais-je dire plutôt. Car il est remarquable à plus d'un égard. Déjà, le scénario, simple au départ, nous emmène dans un suspense qui va crescendo sans jamais nous laisser souffler. On peut sans doute déplorer quelques longueurs consacrées à marquer parfois à l'excès le côté émotionnel ou sentimental des relations entre vieux mariés ou des liens qui se tissent au fur et à mesure de ce qui sera une véritable course contre la montre. La mise en scène est précise, les effets spéciaux encore impressionnants malgré le temps, les dialogues souvent percutants et quelques traits d'humour bien dosés émaillent même les moments les plus oppressants vécus par les survivants L'un des points fort du film, pour moi, est la mise en place des personnages principaux. D'une manière naturelle et plaisante, on prend le temps de nous les présenter au point que, lorsque tout se déclenche, on a l'impression de les connaître parfaitement. Les accrochages incessants entre l'excellent Gene Hackman en dynamique Révérend Frank Scott et l'explosif Ernest Borgnine/Rogo en vieux flic ronchon et éternellement râleur sont un autre attrait de l'histoire parfaitement exploité. Les autres personnages centraux, tous remarquables, forment un groupe très hétéroclite, allant du couple de pensionné attendrissant [Jack Albertson/Manny Rosen et Shelley Winters/Belle Rosen] à l'ancienne prostituée exubérante [Stella Stevens/Linda, femme de Rogo] en passant par le timide Red Buttons/James qui se sublimera dans l'épreuve et le jeune Eric Shea/Robin, gamin déluré qui étonnera tout son monde par sa grande connaissance du bateau visité de fond en comble avec les matelots qui l'avaient pris en amitié. J'apprécie particulièrement ce genre de film catastrophe dont les qualités premières tiennent plus à la qualité du scénario, à la mise en scène soignée et au talent des comédiens qu'aux effets spéciaux devenus plus importants que tout le reste dans nombre de réalisations plus récentes. Un très bon spectacle!

Le film catastrophe au fait de sa gloire, après les tremblements de terre, les avions et avant les tours infernales, les trains et les animaux difformes par leur gigantisme, voici venu le temps d'un naufrage spectaculaire. L'aventure du Poséidon est, selon moi, avec La tour infernale, le meilleur film du genre, au brio et au suspens indéniable. Grâce à un sens du récit qui tient le spectateur en haleine, des décors qui exultent l'apocalypse, des effets spéciaux très réalistes (au point que les interprètes souffrirent des conditions de tournage) et des personnages très bien écrits, le film est très réussi, la tension dramatique allant crescendo et l'émotion prenante. spoiler: Le rapport aux objets disposés de façon incongru, du fait de l'accident,
renvoient une forme de vertige et d'étonnement chez le cinéphile qui cherche ses repères dans les décors dévastés du paquebot. Les interprétations sont d'excellentes factures, bien que les personnages, seul défaut du film inhérent au genre, représentent, d'une façon caricaturale, les personnages clefs de voûte de la société américaine du début des années 70 (le flic, l'ex prostituée au grand coeur, le prêtre, les vieux juifs, l'adolescente, la chanteuse vaguement hippie, l'enfant...) L'aventure du Poséidon n'a guère vieilli et reste une réussite indéniable.

Un grand classique. Un des fleurons du film catastrophe, solide, efficace avec une brochette d'excellents acteurs et un suspense particulièrement réussi.

Tout d’abord, il faut savoir que "L’aventure du Poséidon" ne repose pas sur une histoire vraie. Le film catastrophe connait son heure de gloire dans les années 70, mais il fallait se démarquer du naufrage du Titanic. Le dévolu est donc jeté sur le roman éponyme de Paul Gallico, lequel s’inspira de quelques frayeurs connues à bord du Queen Mary lors d’un voyage. C’est à partir de ces anicroches de traversée que l’écrivain imagina tout le reste. Ben oui, ça se saurait si un bâtiment de cette envergure avait connu une telle catastrophe, à plus forte raison la nuit de la Saint-Sylvestre ! Le fait est que le film est très bien construit, si bien construit qu’il a marqué les esprits au point de devenir un film culte. Pour cela nous avons un casting de choix, des gueules correspondant à la psychologie des personnages, des voix comme on n’en fait plus, et une construction de l’histoire comme si nous étions en temps réel. "L’aventure du Poséidon" entre tout de suite dans le vif du sujet, sans passer par la case quai d’embarquement : le paquebot vogue au beau milieu de la Méditerranée par un temps à ne pas mettre un matelot dehors. Le bâtiment est secoué dans tous les sens, et c’est d’ailleurs très bien mis en images puisque la caméra de Ronald Neame met en évidence les effets de la houle, jusque dans les cabines par un doux balancement. De quoi attraper le mal de mer si on y est sensible mais au moins, ça a le mérite de souligner le souci de réalisme. Et c’est justement ça qui caractérise ce film : le réalisme, malgré le vieillissement des effets visuels. Il ne faut cependant pas oublier que nous sommes en 1972, et que les techniques ont considérablement progressé depuis. Cependant le temps a été pris pour nous présenter les personnages les uns après les autres. Un beau panel de gens très différents, que ce soit au niveau du caractère, de leur condition, et même de leur âge. Des personnages tous très différents, mais qui vont se retrouver tous ensemble dans la même galère et s’unir pour la vie malgré quelques tensions inévitables. Gene Hackman (révérend Franck Scott) fait un sacré pasteur qui refuse de s’en remettre à Dieu pour vivre, Ernest Borgnine (Mike Rogo) fait une parfaite tête de mule, Red Buttons (James Martin) est la gentillesse incarnée, Shelley Winters (Belle Rosen) et Jack Albertson (Manny Rosen) font des vieux très attachants, Carol Linley (Nonnie) interprète à merveille la grande frousse qui la tenaille, Eric Shea (Robin) fait un parfait vilain garnement finalement pas si vilain que ça. Voilà pour les figures les plus emblématiques, auxquelles on pourra rajouter tout de même Leslie Nielsen dans la peau du commandant qui a fort à faire face aux directives seulement dictées par l’argent (déjà, à cette époque…) de Linarcos, interprété par Fred Sadoff qui a réussi à le rendre aussi antipathique que possible par son inflexibilité, notamment en ne lâchant pas le commandant d’une semelle comme s’il n’avait aucune confiance en lui. Ces deux derniers passent peu de temps à l’écran, mais déjà à eux deux ils instaurent par leur confrontation directe une espèce d’inquiétude qui vient planer sur les suites de cette traversée. C'est par la même occasion le premier moment fort du film. Seule Pamela Sue Martin (Susan) parait en retrait. A croire qu'il en fallait une. Les présentations faites, peut arriver la motivation première du scénario spoiler: : une énorme vague provoquée par un séisme sous-marin
. C’est évidemment le clou du spectaculaire du film : les cascades s’enchaînent les unes derrière les autres, pour certaines très périlleuses, ce qui amena quelques plaintes quant aux difficultés de tournage. Eh oui, les acteurs ont réalisé leurs propres cabrioles, exceptées les plus dangereuses. Evidemment, nous retrouvons tous nos personnages auparavant succinctement présentés dans un gruppetto qui va se lancer à corps perdus dans un périple à l’issue compromise. Mais il s’installe une espèce de logique qui fait que le spectateur ne peut qu’adhérer à l’histoire. Bien sûr, au jour d’aujourd’hui, tous ces personnages peuvent paraître clichés, ainsi que les « inévitables » pièges qu’il va leur falloir éviter. Cependant il n’y a pas vraiment d’acte de bravoure inconsidéré. Seul le courage est mis en avant, véritable moteur lancé par la motivation sans faille du révérend. Et on y adhère. Bien sûr, il y aura des conséquences, et l’histoire est aérée par quelques moments de répit, certaines offertes par la merveilleuse prévenance de James Martin, d’autres offertes par des moments de dramaturgie, et auxquelles il faut rajouter les facéties du « sale flic », ce véritable bougon de service qui dès le début du film nous fait sourire de ses furieuses fanfaronnades. Alors oui, "L’aventure du Poséidon" est un bon film, et ce malgré quelques scènes un petit peu maladroites spoiler: (la chute de Linda, le sacrifice du pasteur)
. Mais il est suffisamment bon pour, comme je le disais au tout début de mon laïus, avoir marqué les esprits. Ce film n’a finalement guère vieilli, pour peu qu’on ne tienne pas compte de l’évolution des effets spéciaux. Mais c’est aussi un plaisir de retrouver le charme suranné des bandes-son de l’époque. Nostalgie, quand tu nous tiens…

Bien qu'il a un peu vieilli, L'Aventure du Poséidon est un film catastrophe typique des années 1970 : Un groupe essaie de survivre malgré les éléments avec un large éventail de personnages (les jeunes, les vieux, les costauds, les peureux, ...). Gene Hackman est le maitre à bord avec une prestation tout en punch. Le rythme est un peu lent et les effets spéciaux limités et vieillots.

L'Aventure du Poséidon est un film catastrophe assez divertissant. Je ne pense pas qu'il a de quoi rester dans ma mémoire, mais il m'a bien diverti.
Gene Hackman est bon dans le rôle principal. Les rôles secondaires sont bien incarnés également.
On va de péripéties en péripéties. On est stressé tout le long du film.
Le seul bémol est qu'aujourd'hui, on voit des films catastrophes bien plus angoissants et prenants et que rétrospectivement, ce film est moins marquant.
Ça reste un bon film.

un bon film catastrophe qui nous tiens en alène du début à la fin avec des rebondissements et suspense . les fans des Simpson seront déjà certaine des chose qui passe quand les Simpson on parodier le film . des très bon acteur qui son au top !

C'est l'un des premiers films catastrophe de qualité mettant en scène un navire. La surprise est permanente, et quoique un peu long, on ne s'ennuie jamais.

Un début assez long mais une réalisation par la suite efficace et rythmé. Scénario qui n'a rien d'extraordinaire ici mais pour un film des années 70 qui vieillis très bien cela reste passable. Très bien filmé, de bon effets spéciaux, de belles scènes même si parfois quelques-unes restes grotesques (surtout le dénouement finale) mais l'ambiance de peur et tensions est omniprésente dans cette deuxième partie (du naufrage) et les acteurs sont corrects.
On se prête au jeu et on apprécie globalement ce Poséidon de référence.

Un bon film catastrophe solide, haletant et très efficace que L’Aventure du Poséidon, qui a en plus le mérite d’avoir clairement pris le chemin du survival, ce qui fait qu’il n’a pas vraiment vieilli.
Le casting est éminemment attrayant. Des acteurs de talents, et bien choisis pour leurs rôles respectifs, avec notamment une surprenante Shelly Winters et une charmante Pamela Sue Martin. Gene Hackman embarque tout ce petit monde avec un rôle de révérend surprenant mais qu’il porte bien, même si parfois on oublie qu’il est révérend, et Ernest Borgnine est tout à fait à sa place en bonhomme rude et costaud. Franchement les acteurs sont bons et les personnages, sur lesquels reposent largement l’intérêt du film sont bien complémentaires et intéressants. Rien à redire, et on s’attache à eux.
Le scénario ne manque pas de consistance. Un peu d’humour dans la première partie, c’est surtout la seconde après la catastrophe qui emballe, avec un rythme percutant, des moments intenses, de vraies bonnes surprises, et un final réussi. L’Aventure du Poséidon n’est pas prévisible et conditionné, c’est un métrage qui ne manque pas de courage et qui sait étonner, pour le plus grand plaisir du spectateur. Il y a du spectacle, mais aussi de l’émotion, de la tension et du suspens, et c’est en fait là-dessus que le film séduit le plus.
Visuellement quelques scènes spectaculaires, avec des décors parfois tout à fait surprenants, des effets spéciaux qui restent encore appréciables, et une mise en scène rodée par un réalisateur expérimenté. Le film fait luxueux, et franchement on tient du bon spectacle, bien emballé, qui fait mouche dans les scènes les plus intenses. La bande son est elle aussi à la hauteur et porte bien le métrage.
Pour ma part L’Aventure du Poséidon est un film des plus séduisants. Quelques petites invraisemblances émaillent un métrage qui pour le reste est très bien fichu, avec un scénario parfaitement travaillé et efficace, et un casting qui est une force indéniable dans la qualité du résultat. Pour ma part 4.5

Un film catastrophe des années 70 ou 80 pas mal du tout. Le scénario de base n'a rien d'exceptionnel mise à part que le paquebot est retourné à l'envers. Pas mal de trucs bien trouvés pour rendre le film d'un ton plus dynamique. Un casting d'acteurs qui joue bien leurs rôles. Le début est un peu trop lent, on s'ennuie un peu à cette période là. Mais dès la frappe de la vague sur le bateau, là le film trouve son intérêt. Les situations varient. On suit bien les personnages dans leur progression. Les décors sont vachement bien foutus, on se croit réellement être à l'intérieur du paquebot. Des cascades et des effets visuels bien réussit. Un film catastrophe qui a peut-être vieillit mais peut toujours nous divertir.

Un des premiers, si ce n'est le premier, classique du genre film de catastrophe. Le film repose en grande partie sur son casting en or massif, avec un Gene Hackman surpuissant entraînant une escouade de survivants à sa suite, envers et contre tout. Très bien fait pour l'époque, haletant jusqu'au bout et jouant tout autant du suspense que de l'émotion, pour ainsi dire indémodable.

Depuis ce film ‘’catastrophe’’ aucun n’a pu l’égaler ni sur le plan des rapports humains, ni sur la qualité de la mise en scène. Ronald Neame n’est pas connu, hors des cinéphiles, mais c’est un ‘’Grand’’ à l’aise dans tous les genres. Il dirige ses acteurs de main de maitre et ne commet jamais de vulgarité avec sa caméra. Il faut voir avec quelle délicatesse il filme  les femmes souvent en positions physiques difficiles et avec quelle rigueur il dirige les violences verbales entre le révérend Scott et le sergent Rogo. Evidemment, la plupart des jeunes spectateurs actuels ne vont pas au cinéma pour écouter des ‘’jérémiades ‘’ mais pour les plus âgés qui s’intéressent aux notions de la survie et de la parole ultime, c’est un sommet. Construit comme un pièce de théâtre le film avance doucement, dévoilant peu à peu la nature humaine et osant s’interroger sur le rôle d’un Dieu sur terre. Sur ce dernier sujet Gene Hackman est parfait, je ne l’ai jamais vu aussi crédible. Il y a tant de bonnes choses à dire sur le visuel de ce film (formidable idée cinématographique que ces décors à l'envers) qu’il faut se limiter aux acteurs : Jack Alberton, Red Buttons font un festival de composition, Shelley Winters avec ses 16 kilos pris volontairement est à peine reconnaissable, elle est bouleversante, Stella Stevens et Ernest Borgnine constituent un couple aussi extravagant et original que possible qui n’a pu être crédible que dans ces circonstances tragiques. L’enfant est pour une fois à sa place  et n’en fait pas trop. La bande son accompagne le suspense sans l’accentuer. Autrement dit tout dans ce film est une réussite. Une copie neuve serait bienvenue sur un grand écran urbain à condition d’annoncer la couleur : le sujet, c'est le comportement d’un groupe de personnes bien banales, la catastrophe n’est qu’un prétexte, elle n’occupe  que peu de temps, toutes séquences s’y rapportant confondues.

Dans le genre celui-ci est formidable. L'action est spectaculaire et les personnages excellents. Beaucoup de moments forts et émouvants.