C'est le dernier des quatre grands films catastrophes de la décennie 70, sortant sur les écrans juste après " Tremblement De Terre ", et " 747 en péril " Série inaugurée par " L'Aventure Du Poséidon ".
Il est amusant de constater que chaque film s'associe à un des quatre éléments : l'eau, l'air, la terre, et donc ici, le feu.
En outre, ce sont des super productions comprenant plusieurs similitudes. Casting haut de gamme; affiches officielles similaires, avec dessin catastrophe et tronches des acteurs; longue mise en situation des personnages, dialogues parfois sirupeux; acteurs principaux rebelles se comportant en héros, et méchants se comportant en lâches. Bien sûr, ce sont quatre films américains. Il y a donc des survivants à la fin. Oui, mais lesquels?
" La Tour Infernale " pousse encore un peu plus les curseurs que les trois autres en allongeant la durée du film et le nombre de vedettes.
Une fois que les protagonistes sont bien identifiés, John Guillermin peut s'attaquer au plat de résistance, à savoir l'embrasement de la tour. Et il le fait très bien. De la première étincelle au fumeux final, on est tenu constamment en haleine. Les feux multiples, les vêtements déchirés, les visages couverts de suie, les sauts dans le vide, les actes de bravoure des uns, les méchanteries des autres, s'enchaînent à la vitesse d'un brasier par grand vent. Sans oublier la scène incontournable de presque tous les films d'action hollywoodiens. Il faut croire qu'aux Etats Unis, les hélicoptères attirent la poisse. Le nombre de films où ces engins percutent, explosent, tombent en vrille, ou se font bouffer par des monstres, est inimaginable. C'est plus des moyens de transport, c'est des cercueils volants. Ici, bien entendu, le véhicule s'enflamme pour ajouter à la pyrotechnie ambiante.
En conclusion, " La Tour Infernale", c'est du grand spectacle populaire à tous les étages.