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Cinemadourg
779 abonnés
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1,5
Publiée le 31 mars 2024
Rien ne fonctionne dans cette comédie qui va nous emmener à Naples, dans un championnat du monde de latin, avec une classe de 5 élèves totalement nuls dans cette langue morte, la faute à une professeure blasée qui met des 19/20 à tout le monde pour avoir la paix. Trop de situations paraissent invraisemblables, les personnages ne sont même pas attachants, mon dieu que le rôle de Rodolphe (Xavier Lacaille) m'a exaspéré au plus haut point tant il était d'une lourdeur !! Et que dire de cette enseignante désabusée à la morale douteuse complètement désinvolte et inconsistante ? Seuls les élèves semblent être dans leur élément, tout le reste est du niveau d'un mauvais téléfilm ! Veni, Vidi mais du tout Vici : vraiment très faible !! Site CINEMADOURG.free.fr
Le sujet : une professeure de latin démotivée est désignée pour représenter la France avec ses élèves au concours international de latin qui a lieu à Naples. Bien sûr, les élèves sont nuls et sont l'archétype des différents stéréotypes de la société. Que dire de ce film affligeant si ce n'est que tout sonne faux dans ce film. Les élèves, la directrice et son fils sont ridicules. Les représentants des autres pays sont stéréotypés. Et je ne parle pas du "message" véhiculé par le film : on est nuls, on triche et on gagne. Quant à l'image donnée de l'Education Nationale et de l'enseignement du latin, elle est déplorable et ridicule. Que sauver de ce film sinon le jeu de Louise Bourgoin qui utilise son talent pour sauver un scénario indigent. En conclusion, un film qu'on peut ne pas voir. Si vous voulez de bonnes comédies sur ce thème, .replongez-vous dans PROFS ou les Sous-doués. Au moins, vous rirez de bon cœur.
Delphine (Louise Bourgoin) est une agrégée de lettres classiques désabusée qui a passé un pacte avec la bande de cinq élèves paresseux qu’elle se coltine depuis la classe de seconde : en échange de la paix royale qu’ils lui laissent, elle leur met à tous 19 de moyenne. Mais son stratagème se retourne contre elle lorsque ces résultats exceptionnels qualifient ses élèves pour une compétition internationale de latin organisée à Naples. Leur ignorance crasse risque d’éclater au grand jour. D’autant que Rodolphe (Xavier Lacaille), le propre neveu de la directrice (Noémie Lvovsky), qui termine une thèse sur l’apprentissage immersif du latin, est du voyage.
Je suis surpris des bonnes critiques de ce film que je lis dans "Le Monde", "Télérama" ou "Première". Sans doute "Bis Repetita" est-il une comédie gentillette. Mais il ne mérite pas tant d’éloges.
Son sujet n’est guère crédible. Si on peut encore concevoir qu’une professeure surnote ses élèves, on imagine mal comment leur nullité ne serait pas révélée dès la première épreuve du concours international auquel ils doivent participer. Le scénario s’en sort avec des gags dignes des Sous-doués passent le bac : ils me faisaient rire quand j’avais dix ans, nettement moins passés les cinquante !
Son motif n’est guère plus convaincant. On redoute d’ailleurs que "Bis Repetita" ne tourne à la pétition pour la défense de l’enseignement du latin au collège, dans le style des blagounettes qui circulent régulièrement sur les réseaux : « à quoi me servirait d’apprendre le latin pour étoffer mon curriculum vitae ? ». D’ailleurs le scénario semble ne pas y croire vraiment qui ne nous sert pas de cette soupe-là, au risque de la contradiction interne : "Bis Repetita" (pourquoi diable ce titre ? Pourquoi pas à ce compte « Mare Nostrum » ou « Alea Jacta Est » ?) est un film sur l’enseignement du latin qui ne se donne même pas la peine de défendre l’enseignement du latin.
Restent le film d’ados, vu et revu, avec ces cinq lycéens, échantillon représentatif de la jeunesse d’aujourd’hui (la black de service, la punk taiseuse, l’homo, le rappeur et le blondinet timide), qui peinent à sortir de l’enfance, et la comédie romantique improbable, qu’on voit venir à des kilomètres, qui se soldera par la réunion de ses deux héros, en dépit de leurs différences (d’âge, de taille… pour ne citer que ces deux-là).
Je m’en serais arrêté là et aurais poussé un « coup de gueule » énervé s’il n’y avait pas eu Louise Bourgoin. J’ai pour elle, depuis ses débuts il y a une quinzaine d’années dans "La Fille de Monaco", les yeux de Chimène. Sa seule présence au générique suffit à me faire perdre toute objectivité. Je trouve qu’elle respire la classe. Sa démarche me rappelle Sandrine Kiberlain – et les girafes du parc d’Amboseli. Elle a une manière de hausser le sourcil (droit), elle a un rire qui me remuent. Son rôle ici a une vraie profondeur et réussit à jouer aussi bien sur les tableaux de la comédie que du drame. Mais je ne suis pas crédible en cherchant dans le scénario les raisons de mon éblouissement : elle lirait le bottin qu’elle me subjuguerait encore.
Un évènement se répète (signification du titre du film) dans ma vie : ainsi, « Les Sous-Doués passent le Bac » (1980) ont été remis au goût du jour de 2024 et me sont à nouveau infligés. Le film est plus poussif que son prédécesseur et le casting est moins homogène. J’ai bien aimé l’interprétation de Xavier Lacaille mais cela ne suffit pas à mon bonheur. D’habitude, je suis indulgent, voire enthousiaste, avec les premiers films, mais pas cette fois.
Quelques mois après «Un Métier sérieux», Louise Bourgoin joue à nouveau les profs (bien plus flexible sur les règles cette fois-ci) dans cette comédie très scolaire.
Histoire de latin, de concours et de triche, un premier film qui avait un chouette potentiel de départ, mais s'avère finalement très prévisible et monocorde (à l'image de son final expédié et artificiel), avec ses profils d'élèves recyclés et ses situations téléphonées et pas très crédibles, même pour une comédie.
Reste le sympathique duo Louise Bourgoin-Xavier Lacaille qui fait du mieux qu'il peut à l'intérieur d'un film relativement plat et dont l'humour peine à faire mouche.
Une nouvelle preuve que la comédie française et le milieu scolaire, ça ne marche que très rarement.
Très bon 1er Long-Métrage d'Émilie Noblet qui réalise là une comédie pleine de fraîcheur et très bien écrite qui est portée par une Louise Bourgoin délicieuse en prof cool et amorale accompagné d'un un Xavier Lacaille hilarant !
J'ai beaucoup aimé ce film finement écrit, bien plus profond qu'il n'en a l'air. Bien construit, très bien monté, il alterne scènes franchement délirantes à des vrais moments de douceur et de romantisme. A l'encontre de comédies lourdingues et démagogiques qui inondent trop souvent nos écrans, il pose un regard à la fois ironique et tendre sur le monde enseignant à travers du portrait de Delphine prof désabusée, déçue du décalage entre ses aspirations, les attentes de l'administration et les goûts et les références de la jeunesse. Les derniers moments du film spoiler: lorsque les jeunes prennent en main la vie de leur prof, m'ont vraiment émue. Il y a une dose d'optimisme dans ce film. J'ai apprécié le profond respect de la réalisatrice à l'égard de ses jeunes personnages tous remarquablement interprétés. Les ados qui m'accompagnaient ont eux aussi beaucoup aimé ce film. On en sort le sourire aux lèvres. Ne le manquez pas!
Un film qui fait trop de bien ! J'ai ri, j'ai été ému, j'ai tellement aimé les comédiens ! C'est trop bien écrit, il faut dire, et avec des interprètes comme ça, ça prend carrément ! Excellente découverte !
Qui pensait qu’on poindrait rire du latin et de son apprentissage Emilie Noblet réussi une comédie intelligente, drôle et inspirée sur l’école et le professorat
Le film manque cruellement d'un minimum de vraisemblancespoiler: à commencer par le système de note où comment être crédible en notant tous les élèves de l'unique note de 19/20 à chaque notation ?! Être aussi con c'est rare pour un prof (espérons !). Une classe de seulement 4 élèves et une prof qui vit avec cette unique petite classe est tout aussi surréaliste. Ensuite le film accumule les clichés avec le joli panel d'élève pour bien montrer la tolérance et les différentes couches sociales, mais aussi les concurrents avec évidemment les autres élèves des autres écoles engoncés dans leur uniforme strict et leur manque totale de fantaisie - et oui les élèves étrangers sont tous des intellos trop sérieux, sans compter le prof italien séducteur... etc... Bref, un scénario cousu de fil blanc, sans une once d'originalité. Heureusement le casting est au diapason avec une jolie osmose, les jeunes acteurs s'en sortent parfaitement, Xavier Lacaille est touchant et surtout Louise Bourgoin est idéale dans ce rôle taillée pour elle. Dommage. Site : Selenie.fr
Qui sait si les langues dites mortes ne vont pas retrouver quelque peu grâce avec Bis repetita, comme les maths après Le théorème de Marguerite ? Émilie Noblet nous fait le coup du latin pour sortir la comédie française de l'ornière dans laquelle elle tombe plus souvent qu'à son tour et le défi a le mérite de l'originalité, y compris pour son mauvais esprit et son amoralité sans complexes. Veni, vidi, vici, le film ne se cantonne pas à l'éternelle fable de moins que rien qui tutoient l'excellence par l"émulation et la solidarité puisque le scénario ne recherche vraiment pas la crédibilité à tout crin, en choisissant de privilégier la fraîcheur, la fantaisie et l'incongru, jusqu'à une version latine d'une chanson de Céline Dion. Bonne humeur garantie et enfilade volontaires de clichés (le bellâtre italien, les stakhanovistes chinoises, etc) au pied du Vésuve : le rythme ne faiblit pas d'un iota avec une incartade vers la comédie romantique qui n'était peut-être pas nécessaire. Reste que le couple Xavier Lacaille/Louise Bourgoin force la sympathie, cette dernière se révélant une fois encore éclatante. Bref, Bis repetita séduit quand il suit l'adage latin : Fortis imaginatio generat casum (Une forte imagination crée l'événement). Ite missa est, non ?
"Pourrait faire mieux" serait l'appréciation type "bulletin scolaire"... En effet avec Louise Bourgoin ( Delphine ) et Xavier Lacaille ( Rodolphe ) font le minimum, loin de leur potentiel. Belle idée que de vouloir faire revivre le Latin, et quelques tentatives de cette mise en scène ne vont pas très loin, et c'est plutôt un désastre et une mise au pilori, que cette bande de Lycéens, fumistes et cancres, vont réussir "haut la main". Bref, l'intérêt d'une telle réalisation est faible, et malgré la bonne grâce de Louise Bourgoin, je n'encouragerai pas son visionnage, désolé...!!**