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Votre avis sur Bis Repetita ?
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Drôlement invraisemblable
La carrière d’Émilie Noblet se résumait, jusqu’à ce 1er film, à des séries TV. – Sa prochaine réalisation est très attendue puisqu’il s’agit de Zorro, avec Jean Dujardin pour France 2 -. Pour cette comédie légère comme une plume elle est venue sur le grand écran. Delphine, prof de lettres désabusée, a un deal bien rôdé avec ses élèves : ils lui fichent une paix royale, elle leur distribue des 19/20. Mais la combine se retourne contre elle quand ses excellents résultats (fictifs) propulsent sa classe au championnat du monde de latin, à Naples. Comble du cauchemar, c'est le neveu très zélé de la Proviseure qui est choisi comme accompagnateur. Pour sauver l’option latin, et surtout sa situation confortable, Delphine ne voit qu’une solution : tricher ! 97 minutes endiablées, mais sur lesquelles plane une totale invraisemblance. Vous acceptez le concept, ou bien…
D’abord, le scénario est centré sur une « anti-héroïne », cliché de la fonctionnaire payée à ne rien faire. Elle est irrévérencieuse, individualiste et menteuse… à part ça très séduisante et sympathique. Face à elle, pour réussir une comédie romantique, il fallait créer un personnage lunaire, doux, généreux et foncièrement intègre. Une preuve supplémentaire que les opposés s’attirent souvent. Tout cela est parfaitement réussi et calibré. Par contre la base même de l’histoire est un tissu de fantasmes très éloigné des réalités du métier d’enseignant. Alors de deux choses l’une, ou vous ne supportez pas le film, ou vous oubliez le parti pris effarant qui nourrit l’action et vous passez un joli petit moment de comédie aussi décalée qu’endiablée. A vous de jugez !
Louise Bourgoin mêle fraîcheur et roublardise comme personne en faisant sortir le genre de la « fiction scolaire » de ses rails. Face à elle, Xavier Lacaille, - une découverte pour moi -, se taille une bonne part du lion dans la peau de ce jeune latiniste passionné et hors du temps. Ajoutons volontiers à ce duo, Francesco Montanari, Noémie Lvovski et 5 jeunes très prometteurs. Bref, ce n’est pas un grand film, mais il a pour intérêt premier de faire de l’irrévérence une valeur estimable. Vous connaissez ma passion pour le politiquement incorrect… alors j’ai aimé ce petit film. Donc une bonne note de sympathie, mais pas 20/20 pour une fin trop bâclée et convenue. Ite ibi, non confundentur !
La carrière d’Émilie Noblet se résumait, jusqu’à ce 1er film, à des séries TV. – Sa prochaine réalisation est très attendue puisqu’il s’agit de Zorro, avec Jean Dujardin pour France 2 -. Pour cette comédie légère comme une plume elle est venue sur le grand écran. Delphine, prof de lettres désabusée, a un deal bien rôdé avec ses élèves : ils lui fichent une paix royale, elle leur distribue des 19/20. Mais la combine se retourne contre elle quand ses excellents résultats (fictifs) propulsent sa classe au championnat du monde de latin, à Naples. Comble du cauchemar, c'est le neveu très zélé de la Proviseure qui est choisi comme accompagnateur. Pour sauver l’option latin, et surtout sa situation confortable, Delphine ne voit qu’une solution : tricher ! 97 minutes endiablées, mais sur lesquelles plane une totale invraisemblance. Vous acceptez le concept, ou bien…
D’abord, le scénario est centré sur une « anti-héroïne », cliché de la fonctionnaire payée à ne rien faire. Elle est irrévérencieuse, individualiste et menteuse… à part ça très séduisante et sympathique. Face à elle, pour réussir une comédie romantique, il fallait créer un personnage lunaire, doux, généreux et foncièrement intègre. Une preuve supplémentaire que les opposés s’attirent souvent. Tout cela est parfaitement réussi et calibré. Par contre la base même de l’histoire est un tissu de fantasmes très éloigné des réalités du métier d’enseignant. Alors de deux choses l’une, ou vous ne supportez pas le film, ou vous oubliez le parti pris effarant qui nourrit l’action et vous passez un joli petit moment de comédie aussi décalée qu’endiablée. A vous de jugez !
Louise Bourgoin mêle fraîcheur et roublardise comme personne en faisant sortir le genre de la « fiction scolaire » de ses rails. Face à elle, Xavier Lacaille, - une découverte pour moi -, se taille une bonne part du lion dans la peau de ce jeune latiniste passionné et hors du temps. Ajoutons volontiers à ce duo, Francesco Montanari, Noémie Lvovski et 5 jeunes très prometteurs. Bref, ce n’est pas un grand film, mais il a pour intérêt premier de faire de l’irrévérence une valeur estimable. Vous connaissez ma passion pour le politiquement incorrect… alors j’ai aimé ce petit film. Donc une bonne note de sympathie, mais pas 20/20 pour une fin trop bâclée et convenue. Ite ibi, non confundentur !
Quelle belle surprise ! « Bis repetita » est un film comme on en voit peu : drôle, sincère, touchant, original et jamais caricatural. J'étais vraiment emballé par l'idée (un concours de Latin... il fallait oser !), et je n'ai pas été déçu. Certes, le début est un peu chiant, mais le rythme va crescendo et l'on se laisse cueillir par le charme irrésistible de ce « feel-good movie » antique. Les acteurs sont extraordinaires : le duo Louise-Bourgoin-Xavier Lacaille fait des étincelles, tout comme les jeunes acteurs, désarmants de naturel. Naples, Pompéi, le Vésuve... un décor on ne peut plus idyllique ! Le scénario est ambitieux, bien écrit, avec une touche d'humour bienvenue (stratégies de triche... tordant !), mais aussi d'émotion (
spoiler:
scène finale sur « Pour que tu m'aimes encore » - version latin... sublime
). Amour, culture, humour, émotion... voilà tout ce que le Latin nous procure ! Bravo à toute l'équipe pour ce film ambitieux (mais réussi !), qui réconciliera tous ceux qui restaient traumatisés par l'apprentissage des déclinaisons. Longue vie aux langues mortes et vive le Latin !
). Amour, culture, humour, émotion... voilà tout ce que le Latin nous procure ! Bravo à toute l'équipe pour ce film ambitieux (mais réussi !), qui réconciliera tous ceux qui restaient traumatisés par l'apprentissage des déclinaisons. Longue vie aux langues mortes et vive le Latin !
Film faible. Les acteurs font ce qu’ils peuvent. Le scénario est faible. J’ai tenu jusqu’au bout pour voir et la fin se laisse voir.
Original , cette classe éclectique et surtout , le retour du Latin sur le banc d'étude , fallait oser , Louise Bourgoin superbe ,
un divertissement sympathique
un divertissement sympathique
J'ai aussi senti qu'il y avait dans le public des profs plus ou moins retraités, venus se faire plaisir...C'est vrai aussi qu'ils ont souvent ri et plutôt finement devant les blagues souvent potaches....Au moins avec le latin, on sait où l'on va, la culture romaine étant éternelle, que de philosophes toujours d'actualité et de poètes immenses....Bref elle a sa place dans l'école moderne, je trouve...revenons au film, Louis Bourgoin plus blasée que jamais fait jouer la corde sensible avec ses élèves encore plus blasés qu'elle, au fond elle s'adapte à son public....Elle est accompagnée dans sa virée napolitaine d'un intellectuel très gentil ( Xavier Lacaille) et tout le monde s'en donne à cœur joie, pour faire croire que sa méthode d'enseignement du latin, est parfaite;. Sauf que....Sauf que....Si vous voulez en savoir plus, je conseille ce film gentil et malin.....Peut être aurez vous envie de faire des études de latin , plutôt heureux en sortant de la séance.....
Film ou louise bourgoin est excellente , les autres acteurs bien , quelques scenes très réussi , parfois inégal et bon moment dans l'ensemble. On a presque envie d'apprendre le latin.
Un film qui sait écrire la jeunesse, c'est suffisamment rare pour être remarquable. Et ici, c'est remarquablement fait.
Bis repetita est une comédie intelligente, fine et rafraîchissante. Loin des lourdeurs des bonnes grosses comédies commerciales, c'est la vision personnelle des autrices qui se fait sentir, leur regard d'amour sur leur époque, et notamment sur les plus jeunes. La classe est brillante, non dans son niveau scolaire mais dans la qualité de sa représentation des ados des années 2020, incarnant tout.e.s. un archétype différent, et réaliste. Leurs dialogues sont bien écrits, aussi percutants que subtils, les comédien.ne.s les incarnent bien, avec un jeu naturel ; on sent qu'ils appartiennent à cette génération, et ça donne au film un goût de vérité.
La structure du scénario, alliée à son concept, sont suffisamment efficaces pour renouveler l'intérêt des spectateur.ices. tout au long du film.
Combien a-t-on vu, récemment, de comédies écrites par des boomers qui veulent faire "jeune" en répétant bêtement des expressions, sans chercher à en comprendre la psychologie, et dont la tentative de premier pas vers la nouvelle génération se solde par une moquerie dans une représentation clichée. Le gag n'étant pas la phrase, l'esprit, la situation, mais le personnage en soi, ramassis d'incompréhensions de la part d'auteurs qui tentent de raconter ce qu'ils n'ont pas cherché à comprendre plus que ça, terrifiés de faire face à un monde qui leur échappe. S'ils dépassaient leur peur, ils comprendraient sûrement que la forme a changé, que la société a changé, mais que les gens, pas tant que ça. Bis repetita est aux antipodes de cette peur.
On manque de comédies comme celle-là, qui plongent dans le présent, qui savent porter un regard bienveillant, jamais moqueur, sur une variété de personnages qui osent être représentés, sans tomber dans le cliché, tout en étant sincèrement drôles. On hésite pas à appuyer le trait, car on est en comédie, mais on ira jamais pousser le bouchon trop loin, jamais de "T'AS COMPRIS LA VANNE ?".
Et à la fin, on s'attache à cette classe, pas dans une tentative de tragi-comédie moralisatrice à base de "J'étais une prof ratée, mais finalement, je vous aime bien", mais parce qu'il n'y a pas de morale. Aller chercher ce qui fait que la gen Z est la gen Z n'a pas pour but de nous donner une leçon sur ce que devrait être un bon ado, ou une bonne prof, mais juste de montrer une époque, avec le regard de quelqu'un qui vient de cette époque. On prend au sérieux les personnages et les représentations, mais en traitant l'ensemble avec légèreté. Et ça marche très bien.
Que ce soit Bis repetita, la série d'animation "Samuel", Anatomie d'une Chute ou l'Innocence de Kore-Eda, on a eu, cette année, droit à des œuvres qui ont appris à écrire des jeunes, à retrouver cette spontanéité, cette affirmation de soi mêlée à ce je-m'en-foutisme, et embrasser la modernité plutôt que la fuir en la regardant de haut. Ici, ça la regarde de l'intérieur. Et ça fait du bien.
Notons aussi une très bonne direction d'acteur.ices, que ce soit chez les principaux ou chez les secondaires, chacun.e. sait incarner son personnage et sa psychologie, travailler ses expressions et son corps pour nous offrir ce résultat riche, qui, à chaque plan, sait proposer la subtilité qui va nous décrocher le rire.
Bis repetita, c'est bien écrit, c'est drôle, et c'est très prometteur.
Bis repetita est une comédie intelligente, fine et rafraîchissante. Loin des lourdeurs des bonnes grosses comédies commerciales, c'est la vision personnelle des autrices qui se fait sentir, leur regard d'amour sur leur époque, et notamment sur les plus jeunes. La classe est brillante, non dans son niveau scolaire mais dans la qualité de sa représentation des ados des années 2020, incarnant tout.e.s. un archétype différent, et réaliste. Leurs dialogues sont bien écrits, aussi percutants que subtils, les comédien.ne.s les incarnent bien, avec un jeu naturel ; on sent qu'ils appartiennent à cette génération, et ça donne au film un goût de vérité.
La structure du scénario, alliée à son concept, sont suffisamment efficaces pour renouveler l'intérêt des spectateur.ices. tout au long du film.
Combien a-t-on vu, récemment, de comédies écrites par des boomers qui veulent faire "jeune" en répétant bêtement des expressions, sans chercher à en comprendre la psychologie, et dont la tentative de premier pas vers la nouvelle génération se solde par une moquerie dans une représentation clichée. Le gag n'étant pas la phrase, l'esprit, la situation, mais le personnage en soi, ramassis d'incompréhensions de la part d'auteurs qui tentent de raconter ce qu'ils n'ont pas cherché à comprendre plus que ça, terrifiés de faire face à un monde qui leur échappe. S'ils dépassaient leur peur, ils comprendraient sûrement que la forme a changé, que la société a changé, mais que les gens, pas tant que ça. Bis repetita est aux antipodes de cette peur.
On manque de comédies comme celle-là, qui plongent dans le présent, qui savent porter un regard bienveillant, jamais moqueur, sur une variété de personnages qui osent être représentés, sans tomber dans le cliché, tout en étant sincèrement drôles. On hésite pas à appuyer le trait, car on est en comédie, mais on ira jamais pousser le bouchon trop loin, jamais de "T'AS COMPRIS LA VANNE ?".
Et à la fin, on s'attache à cette classe, pas dans une tentative de tragi-comédie moralisatrice à base de "J'étais une prof ratée, mais finalement, je vous aime bien", mais parce qu'il n'y a pas de morale. Aller chercher ce qui fait que la gen Z est la gen Z n'a pas pour but de nous donner une leçon sur ce que devrait être un bon ado, ou une bonne prof, mais juste de montrer une époque, avec le regard de quelqu'un qui vient de cette époque. On prend au sérieux les personnages et les représentations, mais en traitant l'ensemble avec légèreté. Et ça marche très bien.
Que ce soit Bis repetita, la série d'animation "Samuel", Anatomie d'une Chute ou l'Innocence de Kore-Eda, on a eu, cette année, droit à des œuvres qui ont appris à écrire des jeunes, à retrouver cette spontanéité, cette affirmation de soi mêlée à ce je-m'en-foutisme, et embrasser la modernité plutôt que la fuir en la regardant de haut. Ici, ça la regarde de l'intérieur. Et ça fait du bien.
Notons aussi une très bonne direction d'acteur.ices, que ce soit chez les principaux ou chez les secondaires, chacun.e. sait incarner son personnage et sa psychologie, travailler ses expressions et son corps pour nous offrir ce résultat riche, qui, à chaque plan, sait proposer la subtilité qui va nous décrocher le rire.
Bis repetita, c'est bien écrit, c'est drôle, et c'est très prometteur.
Un film à l'énergie pop et rock mené, tambour battant, par un duo de comédiens touchant et hilarant (mention spéciale à Rodolphe !!!). Tout ça en parlant latin ? La sacrée (bonne) surprise de ce début l'année !
Ne pas oublier le second degré pour ce film qui ne fait pas de cadeau à l'éducation nationale 🤣. Comédie fraiche et sympathique qui fait passer un agréable moment, la distribution est parfaite et l'humour au RDV !
Ne boudons pas cette comédie qui transgresse les normes scolaires. C'est bien joué, et c'est toujours un plaisir de voir la généreuse Noemie Lvovsky.
Excellente comédie, pleine de fraîcheur et très bien écrite. On a besoin de ces films ! J'ai adoré, du début à la fin. J'ai même été surprise mais je n'en dis pas plus..
FaRem
"Bis Repetita" est un énième film sur un professeur désabusé par son métier et les difficultés à enseigner à des élèves réfractaires, mais contrairement à tous ces drames récents très sérieux, le film d'Émilie Noblet est une pure comédie un peu dans l'esprit des "Sous-doués", mais sans réussir à atteindre le même potentiel comique. On suit donc Delphine et ses élèves alors qu'ils doivent faire illusion dans un concours de Latin, une langue que les jeunes ne comprennent pas, car ils n'ont jamais vraiment fait cours. Ils vont alors user de nombreux subterfuges pour ne pas se ridiculiser... "Bis Repetita" est bon enfant, sympathique et léger, mais il est d'un point de vue scénaristique très faible. Le concours n'est évidemment qu'un prétexte qui n'est cependant pas assez exploité pour créer des situations amusantes. Pourquoi ne pas avoir créé une rivalité avec une autre école et jouer là-dessus avec des coups bas, des interactions, etc. Les épreuves sont certes variées, mais elles sont trop vite expédiées. Bref, "Bis Repetita" est une comédie regardable et moyenne.
Une comédie sympathique et scolaire sur une professeur de Latin qui attribue des bonnes notes à ses élèves alors que ces derniers dorment en cours et ne s'intéressent pas à apprendre. Un autre prof leur propose un voyage en Italie pour leur perfectionner à la langue mais c'est la catastrophe pour obtenir les diplômes . Au départ, "Bis Repetita" me faisait penser à des films que je regardais à la télévision petit comme "Les sous-doues" ou "P.R.O.F.S" par des idées de situations drôles identiques, ce qui me va bien. Malheureusement, le côté sentimental de la deuxième partie nous fait patoger dans la comédie typique du cinéma Français qu'on a vu cent fois, c'est dommage. Les comédiens, Louise Bourgoin en tête, s'en sortent bien pour nous divertir mais comédie regardable mais oubliable par la suite.
Voilà une belle comédie pleine de fraîcheur, légère et très agréable à suivre. Quand une prof se retrouve coincée à participer à un grand concours de Latin avec ses élèves qui y pige que dalle, ça promet de bons moments. L’affaire pourrait se compliquer, générer du stress face à la situation plutôt dramatique, d'autant que la principale, convaincue d'avoir la meilleur classe de latin de son établissement , s'invite à la fête. Mais il n'en est rien, l'histoire prend une tournure plutôt légère, visite de l'Italie, réalisation impeccable, et des acteurs attachants et drôles. C'est une réussite !
Une prof j'men foutiste donne que des 19 à ses élèves. Le point de départ original est l'occasion de faire passer des messages banals. La comédie fonctionne, une sorte de Ducobu pour adultes. Sympa.
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