Votre avis sur Parthenope ?
Tazoune13

2 critiques

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4,0
Publiée le 17 mars 2025
Superbe film à l'esthétisme incroyable tant par l'actrice principale lumineuse d'une beauté à la fois ingénue et troublante que les vues de Naples avec ces paysages sublimes et ces bas fonds sordides. Moment suspendu on en prend plein les yeux. Une ode à la jeunesse et au temps qui passe qui file si vite. A voir absolument
4,0
Publiée le 4 novembre 2024
vu en avant première. touchant, personnel et allégorique. meilleur film du réalisateur avec La Grande Belleza
Rosine Serpinet

2 critiques

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4,5
Publiée le 8 décembre 2024
Vu aux rencontres du cinéma italien à Toulouse. Sorrentino est LE cinéaste de Naples. Film remarquable !
Antonio C

1 critique

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4,0
Publiée le 15 mars 2025
Après "La Grande Bellezza", qui mettait en scène Rome, c'est au tour de Naples de dévoiler sa beauté, ses contrastes et sa décadence à travers les vicissitudes d'une femme qui en porte le nom (Parthénope est la sirène qui, d'après la mythologie, fonda la ville) et qui en scelle un peu de son essence.

C'est probablement quelques gouttes de cette essence anthropologiquement insaisissable que le réalisateur souhaite instiller en réalisant une fresque riche en couleurs, dans laquelle il déploie son esthétisme, sa poésie et son apparente légèreté.
Antoine Currat

1 critique

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4,0
Publiée le 9 février 2025
Vu à sa sortie en Italie, ce film correspond à la marque de fabrique de Sorrentino : images magnifiques, décors somptueux, acteurs et actrices au diapason. Une belle réflexion sur la jeunesse, la beauté, la recherche d'authenticité, la confiance.
3,0
Publiée le 25 novembre 2024
Avec Parthenope, Paolo Sorrentino nous emmène dans une fresque intime et mélancolique, retraçant la vie de son héroïne éponyme de sa naissance dans les années 1950 à nos jours. Naples, à la fois envoûtante et rugissante, sert de toile de fond à cette odyssée féminine, marquée par des amours, des drames, et une quête de liberté. Cette liberté et cette beauté, l'héroïne en fait son mojo, une manière d'éviter de trouver du sens à sa vie. "Ô fière, ingrate, et fâcheuse beauté, Avec que toi je veux mourir et vivre." disait Ronsard à juste titre. Belle certes, brillante surtout. Pourtant, Parthenope est vide d'amour, du vrai, et incapable de charmer par sa spontanéité.

Visuellement, Sorrentino brille une fois encore : chaque plan est une œuvre d’art. Pourtant, cette virtuosité peut tourner à la mécanique. Les ralentis expressifs, les décors sublimes et les motifs formels s’enchaînent parfois avec trop de systématisme, donnant l’impression d’un "beau" calculé plus qu’authentique.

Les immersions dans les traditions napolitaines, bien que visuellement saisissantes, sont difficiles d'accès pour qui n'est pas déjà initié à cette ville, et laissent le spectateur extérieur à cet univers souvent perplexe. Le film séduit par moments, ennuie à d’autres, à cause de certaines longueurs frustrantes, qui manquent parfois de cohérence, et nous éloigne de l’essence du film : Parthenope. Si l’élégie mélancolique et romanesque de Parthenope rappelle les grandes œuvres de Sorrentino, elle trahit aussi une certaine répétition de ses thèmes, ses techniques et la lourdeur de certains de ses excès.
Louki

1 critique

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4,5
Publiée le 14 mars 2025
Il y a des films qui s’oublient en sortant de la salle, et il y a Parthenope. Un de ces films qui restent dans le corps, qui s’imprègnent sans prévenir et qui, sans qu’on sache exactement comment, nous laissent un peu différents après les dernières images.

Et ce n’est pas seulement à cause de l’histoire, ni même du regard de Sorrentino sur Naples et l’Italie. C’est à cause d’elle. Céleste Dalla Porta. Parthenope.

Dès sa première apparition, elle ne joue pas : elle existe. Elle est une évidence, une fatalité. Sorrentino la filme comme un mirage qui nous hante, et pourtant on y croit. Elle a cette présence insaisissable, ce magnétisme qui fait que chaque fois qu’elle revient à l’écran, on tombe amoureux à nouveau. Comme si on l’avait oubliée entre deux scènes. Comme si on repartait à zéro à chaque regard.

C’est le genre de femme pour qui on brûle un village, pour qui on trahirait un empire, pour qui on se ferait bannir de l’Olympe. Celle qu’on aperçoit gamin dans un film et qui définit à jamais nos goûts en matière de beauté. Celle pour qui on choisit son orientation après le bac, non pas par vocation, mais juste pour la voir encore quelques années.

Et c’est là qu’est la vraie cruauté du film. On la veut inatteignable, sublime, hors du monde. Et puis, parfois, elle cède à un autre. Et là, c’est la frustration pure. Voir Parthenope s’offrir, ne serait-ce qu’un instant, c’est une injustice qu’on ressent au fond du ventre. On comprend Raimondo, son obsession, son vertige.

Sorrentino le sait et joue avec nous, en maître. Il étire le temps, ralentit le récit, nous enferme dans un rythme où tout est fait pour qu’on ressente cette attente, ce désir impossible. Certains diront que c’est trop lent, mais c’est précisément cette lenteur qui fait tout. Il nous oblige à savourer chaque lumière, chaque couleur, chaque silence, chaque plan, chaque réplique, chaque costume.

Et puis il y a la musique. Era già tutto previsto. Deux fois dans le film. Riccardo Cocciante, ce chanteur franco-italien qui a compris un jour que l’amour, le vrai, celui qui saigne, celui qui est un cri du cœur, ne pouvait s’exprimer qu’en italien. Il a supprimé toute sa discographie française des plateformes, tourné le dos à une langue qui ne pouvait pas porter une telle intensité, pour en choisir une où on peut chialer pour de bon. Et dans Parthenope, cette chanson ne fait pas qu’accompagner, elle scelle le film. Elle nous prend par la main et nous dit : tout était déjà prévu.

On l’entend pour la première fois sur cette scène du slow. À deux, puis à trois, puis à deux encore. Un instant suspendu, un jeu de chaises musicales où quelqu’un finira forcément seul. Une scène qui dit tout du film.

C’est là que Sorrentino excelle : quand il filme l’Italie, Naples, la beauté, la sprezzatura. Il n’a jamais été aussi bon que quand il parle de cette lumière dorée, de cet été qui semble éternel, de ces femmes qu’on ne pourra jamais attraper. Dès qu’il s’éloigne de ça (Youth, This Must Be the Place), il perd sa magie. Mais ici, il est chez lui.

Chaque année, à Naples, certains attendent que le miracle de San Gennaro se produise, guettant le sang qui se liquéfie comme un signe, une promesse d’espoir. D'autres, comme nous, attendent de même, sans certitude, mais avec la même ferveur : un nouveau film de Sorrentino.
Corinne

1 critique

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5,0
Publiée le 16 mars 2025
D'origine napolitaine, j'ai versé ma larme dès le début (et plusieurs fois dans le film) où je retrouvais ma jeunesse dans la ville de naissance de ma maman:Naples.Tout y est exactement montré comme je l'ai vécu mais dans un milieu pauvre: Le jusqu'au boutisme, la religion hystérique, la violence familiale, la violence du patriarcat, la violence des pervers et des familles, leur relation d'emprise, la séduction incestueuse ou pas, la mise en beauté de la femme façon italienne et sa froideur pour se protéger, la violence qu'elle déploie envers ceux qu'elle aiment pour savoir s'ils l'aiment vraiment, la chaleur irrésistible de certains hommes italiens ainsi que la lubricité et la corruption d'autres.Parmi eux 2 de ces hommes respectueux qui élèvent la jeune femme avec leur tendresse non broyée par les traditions machistes. La symbolique présente partout. Le film est baroque à l'excès avec ses flashs surréalistes comme le sont les églises de Naples, l'esthétique est grande classe, (je pense néoclassique), comme aiment l'être les napolitains, la trâme est mystérieuse et inquiétante, dramatique voire tragique, comme beaucoup de napolitains vivent la vie, à côté du Vesuvio, une épée de Damoclès au dessus de la tête. Et la question de vivre avec élégante férocité qui se pose ou pas pour tout napolitain proche de cette mort imminente possible dès leur naissance et de cette mer hypnoptisante...C'est dans leur culture. Ce n'est pas que Parthenope qui fascine ici par sa perversité, sa beauté, sa quête de briser les codes et de vivre l'amour le vrai, c'est aussi les hommes dépeints, leurs travers, leurs manques, leurs lâchetés, leur force, leur capacité à tricher et voler pour survivre à leur impuissance devant la femme qu'ils adulent et qu'ils objectisent. Merci Sorrentino!
Isabelle Garcia

1 critique

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0,5
Publiée le 15 mars 2025
Insupportable, ennuyeux, pompeux, dépressif et vide. L'actrice est très belle, mais son expression est la même de la première à la dernière image.
christian pluche

2 critiques

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1,5
Publiée le 19 mars 2025
Une succession de belles images, voire une accumulation de plans fixes et trop longs travellings ne suffisent pas à faire un bon film. C'est creux, dommage les images sont belles comme des cartes postales de Napoli !
Maryvonne

1 critique

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5,0
Publiée le 16 mars 2025
Un film magnifique. Les synopsis que j'ai lu sur AlloCine ou ailleurs ne disent rien du film. Traduisent un manque de vie intérieure, alors que le film est un hommage à chacun.e de ses personnages. Non pas uniquement de leurs rôles et fonctions en ce monde, qui sont subtilement mis en contextes et décors des scènes par Paolo Sorrientino. Tandis que chaque dimension humaine est mise en évidence, sous les yeux du temps qui passe, de la jeunesse, de la beauté, du sens de l'amour...
Le tempo est lent, par rapport aux films d'aujourd'hui. Et normal, pour qui prend le temps de vivre, observer, réfléchir.
Et ce film réfléchit. Et transmet une essence, un parfum, que j'avais oublié. Celui de la découverte de la vie, dans sa jeunesse, l'exploration du monde, des sensations, du jeu des relations, quand on est belle ou beau. Et chaque image est prise sous l'angle de la beauté.
Pas que des physiques, mais de chaque humain. Selon son histoire et son rôle, qui rapidement serait perçu (souvent justement) comme mauvais, Sorrentino nous montre chaque humain comme beau, avec son explication de l'amour, de la vie, de cette interrelation.
La personnage principale est magnifique, et traverse sa vie avec curiosité et nonchalance, qui lui donne de l'applomb.
Elle nous donne la chance de rencontrer, comme elle, des femmes et des hommes uniques. Les aimer ou pas n'est pas la question. La rencontre est la question.
Ce film m'a fait un bien fou. Il m'a renoué avec mon passé, et donc mon présent. Mon avenir ne s'en portera d'autant mieux.
Les dialogues sont précieux. Pleins de réponses qui parlent à l'âme et l'inconscient. Un bonheur subtil qui ne se discute pas, ne se décrit pas.
Reste peut-être l'indicible et le mystère, mais un peu moins. Ou du moins pas tout.e seul.e.
Sorrentino nous parle du mystère et de l'indicible, et je l'ai compris, je crois. Avec bonheur.
Pour finir, un des rares film féministe de nature, sans vouloir l'être. Ca fait un bien fou de voir une telle femme, belle et intelligente, faire sa vie comme elle peut, sans se faire violer ou abuser. En croisant pourtant des prédateurs, qui dans cette histoire fondent miraculeusement devant sa beauté et sa peronnalité, qui ne laisse pas l'option d'être victime. Le respect des hommes envers elle frise l'irréalisme. Il est en faveur d'une présentation approndie de ces hommes, dont un seul voudra luifaire du mal, ouvertement, en essayant de la convaincre qu'elle est bête et de peu de valeur.
Parthenope n'est pas dupe, et continue d'essayer de découvrir et comprendre le monde et les humains.
Les images sont sublimes, en sortant du cinéma le monde me semblait plus beau.
Merci Paolo Sorrentino :)
Sdemalezieu

1 critique

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0,5
Publiée le 18 mars 2025
Pompeux, des acteurs et actrices dignes de photos publicitaires, le même regard du début à la fin.
Malsain à souhait.
Pas d intrigues, des gros plans très longs.
L actice est très belle....bon ça ne fait pas un film.
L histoire de personnages mal équilibrés, l amoureux transis, le frere, la soeur, les parents mal dans leur peau etc, sans se le dire, mais generant des scesnes ambigues, se voulant sensuelles, en etant sexuelles,des regard langoureux, etc...
Dignes d un excellent psychanalyste.
Michael Rakotobe

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1,0
Publiée le 18 mars 2025
J'ai aimé ce film même s'il a un côté woke et des quotas imposés. J'ai été emporté par l'histoire et j'ai bien aimé les effets spéciaux.
B17
B17

1 critique

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5,0
Publiée le 19 mars 2025
Décalé baroque et attachant...tout tourne autour de Naples et Capri mais que ça fait du bien de voir une belle photo et de drôles de situations inattendues!
Damien SAILLARD

1 critique

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5,0
Publiée le 16 mars 2025
Sublime envoûtant Naples en toile de fond, un film d’une beauté aux dialogues exquis. Bravo pour la BO, bref j’ai adoré - une merveille
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