Votre avis sur Parthenope ?
3,0
Publiée le 16 février 2025
Oeuvre fascinante mais souvent anecdotique, le long métrage de SORRENTINO se pose comme un projet magnifique, une oeuvre belle et imposante, mais qui manque de clarté, quant à ce qu'elle véhicule, raconte, et expose de son héroïne, fantasmée et passionnée par son réalisateur
2,0
Publiée le 19 mars 2025
Film assez contemplatif avec des longueurs sur une femme, indéniablement très belle, mais qui en surjoue. On ne croit pas trop aux passages qui se passent à la fac d'anthropologie. Relations assez malsaines avec son frère puis avec le prêtre. Ce film m'a mis mal à l'aise. Globalement assez sombre et déprimant.
3,0
Publiée le 17 mars 2025
D'abord des belles et des beaux comme savent être les Italien(e)s. Puis des situations à la Fellini, Almodovar voire néoréalistes. Je n'ai pas tout compris de certains discours...cette ville de Naples...étrange.
5,0
Publiée le 27 mai 2024
Un film ultra-léché, à la limite du catalogue de mode. La ville de Naples et l’île de Capri sont sublimés. Reste une longueur injustifiée…
4,5
Publiée le 14 mars 2025
« Splendeur et décadences napolitaine»
Je suis tombé sous le charme absolu de Parthenope , splendide et convaincante Celeste Dalla Porta dans son premier rôle, et de ce film italien de Paolo Sorrentino qui célèbre Naples et qui ose tout (2 scènes de sexe dans des contextes bien surprenants notamment). Certains n’y auront vu qu’une carte postale, j’y vois une œuvre cinématographique. Il faut se laisser porter par sa beauté, son esthétisme et ses surprises pour en profiter pleinement.
3,5
Publiée le 19 mars 2025
J’ai adoré ce film de Paolo Sorrentino malgré les 2h15 au rythme imparfait. C’est une superbe histoire, complexe mais limpide qui nous embarque dans la frénésie et les festivités napolitaines à travers un cadrage millimétré offrant des plans magnifiques. La géniale Celeste Dalla Porta vient sublimer les beaux décors et la belle photographie de l’œuvre. Il y a même des fulgurances très poétiques dans l’écriture des dialogues.
3,5
Publiée le 19 mars 2025
Ébahi par la forme moins séduit pas le fond, "Parthénope" a quelques choses d'hypnotisant qui nous fait oublier les errances scénaristiques.
3,0
Publiée le 13 mars 2025
Du beau, mais aussi du lourdingue et du long, voire du ridicule lors de l'anti-cléricalisme. Dommage car le thème de la solitude de la beauté et de l'intelligence est bien incarné par l'actrice principale.
5,0
Publiée le 11 février 2025
Parthenope nous emmène dans une dystopie en 1950, remontant le temps progressivement.
Tout d'abord, l'érotisme dans ce long métrage n'est pas graveleux, mais réalisé vraiment avec la plus grande intelligence.
Visuellement, c'est magnifique et ça mérite 10/10 ; voir plus, j'ai été envouté, subjugué par ce film qui m'a donné des frissons comme je n'en ai jamais eu.
La photographie est juste exceptionnelle, la réalisation est juste lécher et est totalement un sans-faute.
Ce film est juste un sans-faute dans son intégralité et est une œuvre d'art, un énorme 10/10
3,0
Publiée le 17 mars 2025
Bon, c'est mon premier Sorrantino, et , et oui je n'ai pas vu the Young Pope, Youth ou This must be the Place...
Et je dois dire que c'est une drôle d'expérience.
Le film est très poseur, et cela prend son temps. Mais alors qu'avec Nicolas Winding Refn dans sa série Too Old to Die Young, ici les corps ne sont pas forcément là pour apporter des émotions ou de la brutalité, mais des symboles. Et tout est plus ou moins parabole, tout en racontant l'histoire d'une femme...et de Naples.
C'est donc beau et parfois même spectaculaire. Sorrantino, est un grand réalisateur, mais aussi un intellectuel et cela se sent.
C'est un film à digérer et à analyser...
Mais malheureusement tout est un peu trop étiré.
Et par moments, je me suis quand même demandé ce que j'étais venu faire dans mon cinéma pour voir ça.
A voir si vous avez besoin de soleil, et que le romantisme et l’Italie c'est votre truc.
Pour les autres, ça reste quand même un peu trop "typé" et trop Napolitain ou italien, pour être appréciable si l'on y connait rien.
A noter que tous les acteurs sont habillés par Yves Saint Laurent...et le côté clip de pub prend parfois le pas sur le reste. Même si l'histoire n'est pas oubliée.
4,0
Publiée le 20 mars 2025
Le film est une tranche de beauté sublime qui fait un bien fou en ce moment. La narration s’essouffle pourtant parfois mais repart. L’image est sublime mais il manque quelque chose pour toucher comme La grande belleza m’avait marqué.
Pas grave, on a la chance de voir du vrai beau cinéma arty peut être mais qui devient rare.
4,0
Publiée le 16 mars 2025
C’est l’histoire d’une belle jeune femme issue d'une riche famille de la baie de Naples : on peut s’attendre à d’agréables images. On a pourtant très peur, au début, d'assister pendant deux heures à un défilé de mode ou une publicité pour un parfum. L'écueil n'est pas complètement évité, mais Sorrentino a tout de même des choses à nous dire, et on suit finalement avec intérêt et plaisir l'évolution de cette femme entre méandres amoureux et trajectoire universitaire. On pense parfois à Fellini et à Almodovar, et surtout à un prolongement de la Grande Bellezza.
5,0
Publiée le 12 mars 2025
Paolo Sorrentino fait un cinéma à nul autre pareil : mouvements de caméra, plans élaborés, enchaînements originaux, un temps nonchalant, narration impressionniste, par association d'idées plus que par logique, personnages bizarres, comme chez Fellini mais plus intériorisés… Dire que c'est esthétisant revient à prendre les choses à l'envers, il ne s’agit pas d’un vernis, tout, absolument tout passe par la plastique du film. C’est remarquable, fascinant, et dans Parthenope, le réalisateur de La grande bellezza (2013, à connaître absolument) pousse son écriture plus loin que précédemment.

Ce conte aigre doux, où les scènes surprenantes abondent, nous raconte la vie de Parthenope (sirène associée à Naples où se situe tout le film), de sa naissance en 1950 jusqu’à nos jours, incarnée par la superbe Celeste Dalla Porta. Une façon de revisiter les années 60, 70, 80 sur lesquelles le film se concentre, plus profond et philosophique qu’il n’en a l’air. Un moment de cinéma unique, à la fois étonnant et captivant.
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4,0
Publiée le 1 mars 2025
Vu au Festival de Cannes 2024.

La beauté de film est dans les plans montrant Naples dans les années 1950 - 1960, mais également pour les personnages en particulier celui de Celesta della Porta, qui joue magnifiquement bien une icône de la beauté qui attire tout les regards.
4,5
Publiée le 19 mars 2025
Je crois que c’est pour ce genre de films que le cinéma a été créé. Ce néoréaliste italien immémorial qui rappelle la folie les ballades touristiques de Fellini et l’errance de Rossellini. On est ce touriste qui s’égare dans les rues de Naples, aucune action, rien n’est signifiant, on accueille en silence. Des hommes monstrueux flirtent avec le péché, des regards ostensibles morguent des corps nus, des personnages baroques et somptueux rivalisent d’une élégance iconoclaste et se perdent en oxymores. J’ai parfois eu l’impression de feuilleter un album photos de Martin Parr, aux couleurs outrées et aux situations insensées, témoin de la dérision des villes, des âmes et du temps.

Parthenope est une œuvre lascive, languide et énigmatique, cruelle et magique. Un condensé de scènes de rues sombres, où règnent violence et décadence, et juste après des espaces de chic et d’extravagance. Un puritanisme emphatique, très italien qui se dispute une sexualité sans intimité.

On n’est pas que touristes, on est aussi voyeurs. Figurants d’un cinéma d’optiques. On déambule dans un musée où des œuvres intemporelles et futuristes s'incarnent.

On est placés en situation d’anthropologue.

Parthenope n’existe pas : c’est vous, c’est nous, c’est moi.

Parthenope, c’est une ode à la beauté, à la ville, à la vie. Chaque scène révèle une essence, le rideau se soulève, entre ombre et lumière, aube et crépuscule. La vie, la ville, soi : un choc esthétique et moral, de la trivialité et du lyrisme qui se répètent à l’infini, ça ne meurt jamais pourvu que l’on sache en profiter et le perpétuer.

Il suffit de regarder et de voir.

Sans filtre.

Pour ne rien oublier du voyage, car après tout il se termine toujours. Autant le sublimer.

Une Mention très spéciale pour l'actrice Celeste Dalla Porta dont c'est le premier rôle je crois: elle porte le film sur ses épaules, elle est La Femme, Naples, la recherche de la vie éternelle, ces choses immatérielles et illusoires qu'on transmet à la naissance.

Une Mention spéciale pour Gary Oldman en parfait gentleman décati, qui joue John Cheever. Qui ressuscite l'écrivain aux regards désabusés.
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