Oliver Stone aime a nous raconté des ascensions, à en dépeindre le décor, dans un geste souvent brute et abrupt, avec une certaine idée de vertige en ligne de fond. Wall Street, iconique de chez iconique, retrace la trajectoire d'un petit au dents longues, qui se frotte à un monde qui le happe, dans lequel il croque pour mieux se faire dévorer lui même ...
Tout de suite, l'évocation de Wall Street nous donne à imaginé les convenances allouer au mythe. Le cinéma d'ailleurs en a lui aussi nourris de pareil fantasme, le film de Stone en est une référence. Pour autant, sans en faire de trop, le long métrage ici traite davantage de pouvoir et d'allégeance que de jugement. Cette partie, quasi en annexe, plus suggéré qu'exploité donne une certaine grandeur morale à ce film. Car avec réflexions, sans accusations outres celles recensés, Stone cherche à décrire des émotions en internes, à expliqué l'inexplicable. Charlie et Martin Sheen, dans une partition à embrouille s'en sortent avec une dose d'exaltation qui viens creusé un truc en nous, spectateurs de ce micmac entre vécu et parallèle.
Quand a Michael Douglas, il est la l'image absolue du banquier d'affaires, de l'investisseur fou, il est Gordon Gekko ! Personnage devenu culte, il est fascinant, dans une juste mesure, entre des lignes, le jeu est puissant. Chaque apparition suspend l'acte, le reconfigure et fusionne avec le sens de la linéarité. Impressionnant !
Question technique, on est imprégné par cette ambiance, par ces tours, ces bureaux, ces appels et ses lignes de codes qui ont du sens par la force des choses et du récit qui se percute inexorablement. Les dialogues et le texte ont d'ailleurs une pertinence magnétiques, même en 2024, pas une ride à l'horizon !