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Un visiteur
4,0
Publiée le 25 décembre 2014
Au-delà des qualités intrinsèques du film, ce qui frappe, avec le recul, c'est à quel point Oliver Stone a su capter et rendre l'ambiance de l'époque. Nul doute que Wall Street restera dans l'histoire du cinéma comme une représentation des Etats-Unis de Ronald Reagan.
Oliver Stone nous livre ici un film sur la mécanique de la finance (c'est d'ailleurs un peu difficile à suivre parfois), et tout ce qui avec : corruption, cupidité, arrogance, ambition, argent...On y retrouve une pléiade de bons acteurs : Martin et Charlie Sheen et un grand Michael Douglas (auréolé d'un oscar pour ce rôle). Bon, effectivement, le film a un peu vieilli et fait presque pâle figure face au "Loup de Wall Street", beaucoup plus moderne sur de nombreux points. Ceci dit, "Wall Street" reste un classique du genre et dépeint parfaitement ce monde de requins.
Un film qui a marqué son époque , mais qui a un peu vieillit. C'est le monde de la finance , des années 80, du cynisme, ou faire de l'argent est un must. Les acteurs sont très bons et la mise en scène est rude et efficace. Manque un peu de subtilité, comme souvent avec le cinéma de O. Stone.
Oliver Stone, fils d'un courtier de chez Hayden, Stone & Co durant la Grande Dépression, s'attaque au monde de la finance au travers du regard d'un homme pourchassant le rêve américain à tout prix, y compris celui de l'illégalité.
L'univers de Wall Street est passionnant mais difficile d'accès et il est souvent nécessaire de faire preuve de pas mal de pédagogie. Les équipes trouvent parfois des astuces pour arrêter le récit et expliquer aux spectateurs une notion bien précise comme dans "The Big Short" où ils ont demandé à des stars de faire une courte apparition pour développer un point technique.
"Wall Street", lui, n'avait pas besoin de ces astuces. En déroulant les dialogues et les histoires, on arrivait à comprendre les enjeux sans avoir besoin de connaître les détails de telle ou telle opération sur le marché.
A la décharge des autres films du genre qui traitent d'une bulle spéculative ou d'une combine en particulier, "Wall Street" s'intéresse lui à quelque chose de plus terre à terre : l'espionnage industriel.
Monté comme un thriller, ce film se laisse regarder facilement de bout en bout. Notamment grâce à la présence physique de Michael Douglas qui aura marqué les esprits en incarnant Gordon Gekko (Oscar et Golden Globe du meilleur acteur, excusez du peu).
Bien sûr; "Wall Street" souffre de quelques défauts et notamment de dialogues un peu trop travaillés pour paraître naturels. C'est dommage parce que ça casse le rythme et sort le spectateur de son immersion.
Je n'ai également pas été convaincu par Charlie Sheen qui n'arrive pas à transmettre d'émotions au spectateur. On a l'impression qu'il ne sait pas trop ce qu'il fait là ni quel ton adopter. Donc il plie le front pour à peu près tout mais le reste de son visage ne bouge pas.
Heureusement, le scénario et la mise en scène sont suffisamment intéressants pour faire oublier ces deux gros défauts.
Très bon film mais qui sur le fond et avec le recul de la crise actuel apparait comme naïf. L'on sent bien qu'il y avait quelque chose de visionnaire à discerner dès 1985 la mutation qui se jouait, mais tout de même. De plus il est bien dommage que le doublage français soit si merdique. C'est tout de même un bon film, cinématographiquement.
Un peu difficile à suivre comme film. On connait Oliver Stone, il aime bien que ses films soient rythmés lentement, il accorde une grande importance au détail. Dans "Wall Street", c'est la même chose. C'est parfois chiant, c'est parfois long mais en même temps ça reste toujours intéressant car aucun plan n'est là par hasard. Le type dépeint une vision parfaite et cynique de ce que représente Wall Street, de ce que représente le capitalisme dans le société de 1985 (et c'est d'ailleurs toujours d'actualité). Faut avouer que si Stone parvient à faire ça, c'est aussi parce qu'il a à sa disposition des grands acteurs. Que ce soit Charlie Sheen, Martin Sheen et surtout Michael Douglas, tous les trois sont impeccables. Douglas est criant de vérité et de justesse dans ce rôle, c'est impressionnant ! Mais malgré toutes les qualités évidentes du film, j'ai eu du mal à accrocher à l'action. Je peux aimer les films lents mais celui là je n'ai pas totalement réussi, peut-être parce que le sujet ne m'intéresse pas forcément. C'est un sujet compliqué, je l'accorde mais c'était sûrement perdu d'avance avec moi. Tout ça pour dire que c'est un bon film, mais que je me suis ennuyé par moments.
........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................ Très bon
Un excellent film! Très prenant, très riche en évènements, avec des personnages bien plantés. Un classique qui a fait ses preuves et qui a été maintes fois imité.
Oliver Stone s'attaque à Wall Street, on y suit un jeune trader Bud Fox, qui va peu à peu découvrir dans quel monde il vit, celui de l'argent-roi où la cupidité et l'avidité est symbolisé par Gordon Gekko, un investisseur. Stone dépeint parfaitement ce monde, plein d'avidité, de grandeur et d'ambition et il frappe fort là où ça fait mal. Sa mise en scène est très bonne, et bien evidemment aucune longueur en vue, c'est passionnant et captivant de bout en bout. C'est très bien écrit, que ce soit le scénario ou les personnages surtout celui de Gordon Gekko. Michael Douglas est exceptionnel, c'est surement son meilleur rôle, il aura mérité son oscar de meilleur acteur. Charlie Sheen, tout comme son père Martin Sheen, est impeccable. Un très bon film signé Oliver Stone, pertinent et divertissant.
Un bon film mais décevant quand à son sujet. Si les personnages sont particulièrement bien fouillés et interprétés ( Gordon Gekko est un des rôles les plus marquant de Michael Douglas, les Sheen père et fils sont eux aussi excellents); en revanche le traitement qui est fait du capitalisme à la sauce Wall Street n est pas assez fouillé selon moi. En fait on suit des personnages évoluant à Wall Street mais pas le système en lui même dommage, j'aurais préféré l inverse.
Un excellent Oliver Stone, le monde de la finance vu par un duo d'acteurs grandiose, une superbe mise en scène, une très bonne bande son, un scénario complexe si on y connait rien en bourse mais le tout reste divertissant.
Le film des années 80 sur le monde de la finance, qui a valu un oscar à Michael Douglas. En dépeignant ce monde avant tout le monde, Oliver Stone avait frappé un grand coup. Quelques années plus tard, le film reste bon même s'il a perdu en impact. Son principal défaut est son scénario un peu prévisible. Un jeune courtier va monter en puissance dans son milieu au contact d'un redoutable homme d'affaire, avant de changer en mal, de se faire trahir puis de se repentir. Scénario un peu trop classique à la fin attendu, qui gâche un peu l'enthousiasme qu'on pourrait ressentir. Bien sur, le trio d'acteur principal est très bon et Michael Douglas n'a pas démérité son Oscar La réalisation reste bonne mais aurait gagné à être plus efficace et un peu plus explicative sur certains points pour les non initiés Un bon film donc mais qui a cependant un peu vieilli. Dans le même univers de la finance, le très bon Margin Call lui est, à mon gout, passé devant !
Qu'est ce qu'une bulle? En terme économique, c'est une hausse des cours due à la spéculation. Une image qu'on accole fréquemment à Wall Street, avec son siège boursier le plus imposant au monde. Mais si le terme est omniprésent dans le film éponyme d'Oliver Stone, c'est plutôt pour désigner un microcosme ancré dans le réel mais qui pourtant semble en être complètement étranger. Un endroit où le virtuel décide de l'avenir du concret. Un endroit où un écran d'ordinateur peut faire ou défaire une entreprise de milliers d'employés. Un endroit enfin où l'on prend des paris à coups de clics à plusieurs millions de dollars. Bref, une place qui n'était pas forcément destinée à Bud Fox, issu d'un milieu ouvrier, dont le but initial est de dégager suffisamment de profit à son employeur pour investir dans la recherche et le développement. Mais le quotidien difficile et onéreux rend sa tâche d'autant plus ardue du fait qu'il n'arrive pas à mettre la main sur de gros investisseurs. Jusqu'au jour où -à force de persévérance- il parvient à rencontrer le mythe Gordon Gekko, qui fait office de mètre étalon dans le domaine. À son contact, Fox fait une percée plus que décisive dans le monde de la finance...et surtout de l'espionnage industriel hautement lucratif. D'abord fortement réceptif à l'idée de s'élever au rang des maîtres flamboyants des affaires et d'engranger de juteuses commissions dans l'ombre, Fox va bientôt réaliser que tout cet argent facile à un coût. Fraichement sorti de Platoon et des horreurs du Vietnam, Oliver Stone s'attaque à la Grosse Pomme et la boucherie du marché américain. Sans pour autant simplifier le jargon des "affaires" composant la bourse de Wall Street, le réalisateur parvient à le rendre intelligible en le plongeant dans une sorte de tragédie à l'ère capitaliste. Après avoir révélé Charlie Sheen au monde avec son précédent long, Stone enfonce le clou pour de bon en l'ayant recasté pour cette nouvelle œuvre. Sheen est aussi excellent ici qu'il ne l'était dans la jungle du Vietnam. Mais c'est indiscutablement Michael Douglas qui emporte tout le film en Gordon Gekko. Il est si prodigieux qu'on comprend très vite pourquoi son nom figure dans la liste des plus grands salopards vus sur grand écran. Daryl Hannah parvient également à donner chair et ambigüité à son personnage de femme fatale. La bande originale de Stewart Copeland et Antônio Carlos Jobim accompagne brillamment l'intrigue du film. Un film souvent cité comme exemple mais rarement égalé. Seul Margin Call, dans un registre plus froid, semble être un digne héritier de Wall Street, grande réussite d'Oliver Stone (et Dieu sait que sa filmographie n'en manque pas).
Film visionnaire à plus d’un titre, Wall Street est une attaque en règle du capitalisme triomphant. L’intrigue, assez prévisible, est portée de bout en bout par un trio d’acteurs étonnant (Michael Douglas et Sheen père et fils) dans des rôles caricaturaux mais marquants. Oliver Stone réussi donc son pari de captiver le spectateur à coup d’actions et d’OPA sauvages et livre un film soigné mais sans surprise.
Le meilleur film de Oliver Stone avec Charlie Cheen au Top est Mickael Douglas qui frole le génie dans ce personnages de Gordon Gueko pour moi le meilleur film qui soit .