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Un visiteur
4,5
Publiée le 31 août 2012
J'ai pas souvent vu C. Sheen aussi bon! Il joue juste, il colle parfaitement à ce rôle de golden boy. Ce film a en plus la qualité de pouvoir être apprécié encore aujourd'hui car il est finalement plus que jamais d'actualité!
Un univers unique dans le monde des finances vraiment bien décrypté. Un suspense entre argent et manipulation mené parfaitement par le duo Michael Douglas-Charlie Sheen. Les roles leurs colle à la peau. Un scénario impeccable et une ambiance très réussite. Et dire que ce film à près de 25 ans...Une vraie réussite.
Oliver Stone s'attaque avec ce film à un monde ignoble, avec de nombreux sujets traités finalement. Le scénario est construit de manière à ce que tout soit compréhensible pour le spectateur. Le casting est parfait et impressionnant, en plus cette histoire se veut toujours aussi actuelle plus de 20 ans après sa sortie.
Un très bon film d'Oliver Stone qui nous plonge dans le monde de la finance, entre argent et manipulation. Michael Douglas (Oscar du Meilleur Acteur) est incroyable dans le rôle de l’impitoyable investisseur Gordon Gekko, Charlie Sheen joue bien le rôle du jeune et ambitieux courtier Bud Fox et Martin Sheen est excellent dans le rôle de son père, un syndicaliste honorable. On retrouve également au casting : Daryl Hannah, Hal Holbrook, Terence Stamp, James Spader, Sean Young et John C. McGinley.
En soit, il est assez impressionnant de constater à quel point Wall Street aura pu rendre accessible un milieu aussi complexe que celui des affaires. Loin de simplifier le jargon du courtier, le film ne manque néanmoins pas de clarté. Et cela permet de rendre le portrait du milieu boursier d’autant plus cruel, avec ses fausses montées d’actions, ses délits d’initiés et ses trahisons entre courtiers… Un scénario correct, qui aura surtout le mérite de ne pas s’écarter du sujet, une bonne réalisation signée Stone, une critique acerbe des goldens boys, et surtout deux magnifiques acteurs se tenant la réplique : un jeune qui apprend (trop?) vite (Sheen), et un vieux roublard oscarisé pour qui « greed is good », symbole du trader sans concession (Douglas). Le film a peut être un peu vieilli, le sujet n’était pas forcément évident, mais il n’empêche que Wall Street reste un classique…
Wall Street dépeint l'aventure possible d'un jeune trader ambitieux et prêt à tout. N'étant pas du tout dans le domaine économique et celui de la finance surtout, je n'ai pas pu tout comprendre à 100%. Ce film choisit donc clairement un public connaisseur. N'étant nullement expérimental, le film se veut plutôt réaliste. Il a le mérite de montrer les travers d'un monde de requins. Se faire de l'argent par l'argent, si c'est pas beau comme métier. Et surtout voir la corruption et l'hypocrisie évoluer dans le personnage de Budd, l'initié, nous fascine ou nous remplit de haine. Me considérant moi-même gauchiste, je conseille vivement à mes collègues à le regarder avec un brin de cynisme, ce film vous confortera dans vos opinions. J'ai bien apprécié malgré tout les relations père-fils et maître-disciple, qui reviennent souvent dans les films, mais qui restent un thème important, pouvant souvent expliquer les origines du comportement des personnages. Je n'ai pu m'empêcher d'applaudir lorsque Budd se retourne contre Gecko et son ancienne petite amie, bien qu'une fin où les mauvais auraient gagné ne m'aurait pas non plus déplu, et aurait été bien plus tristement réaliste...Sinon excellente performance du méchant Michael Douglas et du naïf et aiguisé Charlie Sheen.
On a fait tout un pataquès sur ce film, "exceptionnel" par ci "cultissime" par là, mais je pense qu'un peu d'objectivité ne ferais pas de mal. Certes, on a connu récemment une bien belle crise économique et certain se sont dit que ce film d'Olive Stone, qui est loin d'être son meilleur, avait une quelconque vision prophétique et par ailleurs un deuxième opus, 20 ans après, a enfoncé le clou (action commerciale garantie et bon rendement sur investissement à la clé !)... mais Wall Street, premier de son nom, a t-il une telle vocation prophétique? Non, n'allons pas jusque là ! Wall Street décrit bien une quête individualiste et capitaliste de recherche d'argent et donc, intrinséquement, de pouvoir mais son ambition est tout comme sa réalisation très modeste et convenue. Entre être convenable et être passionnant, il y a de la marge !
Oliver Stone, toujours engagé face aux travers de l'Amérique, pointe le doigt sur le milieu des courtiers. Et il faut suivre, car la finance, même simplifiée à un jeu de paris, n'est pas vraiment calibrée "grand public". Un scénario solide, une plongée vertigineuse et écoeurante dans l'univers du dollar roi, au milieu des requins qui jouent aux dés avec le destin des travailleurs. Michael Douglas est saisissant en mentor sadique et sans scrupules, citant ses vérités comme paroles d'évangile à son golden boy de disciple prêt à tout pour l'épater. Un monde à part qui fait froid dans le dos, la dérive du capitalisme filmée sans concession et avec réalisme.
Préférez de loin ce premier film à la récente suite d'une mollesse incroyable. D'ailleurs celui-ci est assez intéressant car il présente avant l'heure des arnaques financières qui verront le jour par la suite (Enron, Madoff). C'était l'époque où Stone faisait des films corrects.
Un chef-d'oeuvre,certes.Un thriller financier cultissime d'Oliver Stone,certes.Des personnages légendaires,certes,mais trop caricaturals,frimeurs et stéréotypés,une histoire intelligente mais longue,très ennuyeuse et baclée,une mise en scène très bonne mais qui a trop voulu s'appuyer sur la classe du sujet et qui met de côté tout esprits censés et sentimentaux et un Michael Douglas très bon,oscarisé pour le film,mais vraiment trop frimeur et caricatural.Grosse déception pour un gros film trop caricatural...dommage.
L’oscar raflé par Michael Douglas pour son interprétation de Gordon Gekko est 100 fois mérité. On le retrouve au sommet de son art, régnant en maître sur la place financière new-yorkaise, au cœur des années fric, dans son rôle fétiche de riche businessman incisif et à qui tout sourit, à la fois cynique, arrogant et séducteur. Et c’est bien là tout le problème, lorsqu’un acteur domine pareillement son sujet, on ne voit plus que lui. L’insipide Charlie Sheen fait pâle figure en comparaison, Daryl Hannah est transparente et l’histoire, plate et peu réaliste, laisse franchement indifférent.
Michael Douglas, alias Gordon Gekko, est un personnage culte et a fait de Wall Street un classique immédiat. Plus de vingt ans après, ce film se déguste avec toujours autant de plaisir, tout y est parfait. Oliver Stone était au sommet de son art à cette époque-là.
Excellent film sur la bourse et ses requins. Le film est très intéressant, on comprend mieux certains mécanismes, d’autres restent très flous pour moi… Casting high level, manipulation, avarice, bons dialogues… captivant !