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Spider cineman
162 abonnés
2 073 critiques
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5,0
Publiée le 17 mars 2021
Un film d une époque... le grand wall street des raiders, des opas agressives ... les années 80 de NY... même avec quelques années plus tard ils donnent une idée de ce milieu des traders en bretelles cupides. C était un choc à sa sortie, c est désormais un film témoin
Wall Street est un excellent film sur le monde de la finance. Michael Douglas dans le rôle d'un ténor de la finance apprenant son métier a Charlie Sheen un trader débutant sont en tous points remarquables dans l'interprétation de leur personnage. Il y a notamment un échange dans lequel Michael Douglas totalement immoral, donne une piètre image du capitalisme et de la gestion des richesses. Piètre image aussi de l'argent qui n'est ni gagnée ni perdue, mais qui passe simplement d'une poche à une autre entre les nantis. Cet argent qui pour 1/3 seulement vient du travail et dont les 2/3 viennent de de l'héritage est l'illustration d'une critique acerbe et caricaturale de la societe américaine des années 80. Heureusemt la morale l'emporte à la fin. Wall Street est donc un très bon film qui peut être complété par "Ma part du gâteau" de Klapish réalisé dans la même veine mais plus centré sur les conséquences sociales du capitalisme financier.
Etant adepte des films sur la finance, je trouve celui-ci très bien fait. Les acteurs sont vraiment géniaux, le scénario monte crescendo jusqu'à nous donner une fin à la hauteur de tout le reste. Bien que cela reste un peu compliqué pour moi de comprendre tous les rouages du monde des traders, je reste d'une certaine façon, fascinée. Un classique, à voir.
J’imagine que le film a eu sa raison d’être et sa force en plein règne des yuppies et 4 ans avant la déflagration American Psycho, mais en le découvrant aujourd’hui, je n’y ai vu qu’un récit à très grosses ficelles, qui cache péniblement ses invraisemblances derrière des dialogues saturés de jargon financier. La pire invraisemblance reste celle de la psychologie du héros, qui ressemble plus à un joujou de scénariste qu’à un vrai personnage. La première heure fonctionne assez bien grâce au rythme et à l’ambiance très 80’s, mais la suite est de plus en plus pénible et la visée moralisatrice s’accorde mal avec une esthétique qui épouse sans distance la fascination des personnages pour l’argent et la réussite.
Le film avait tout pour me plaire avec cette nervosité et ce sens du rythme à l'américaine que l'on retrouve dans ce "Wall Street" : montage, dialogues, narration… Pourtant j'ai finis par décroché devant toute cette mécanique démonstrative, qui je dois dire tourne à vide. Moi j'ai finis par me perdre devant tous ces incessants trafics/magouilles à tel point que je me demande si ce film est si édifiant que ça, et s'il ne frise pas la caricature et le manichéisme outrancier par tous les pores. Tu prends un "Le loup de Wall Street" là au moins le côté satirique était claire et Scorsese avait un certain recul sur son propos; on savait que l'on allait être devant une fresque de 3 heures qui voudra épater la galerie. Là c'est à la fois furieusement premier degré et peu crédible. Bon c'était l'un des pionniers dans le genre finance américaine, mais j'ai quand-même le sentiment que ce Oliver Stone a tellement chercher à réaliser un film réquisitoire qu'il en a oublié de faire une fiction prenante, aboutie et maitrisée. Au final j'y retrouve un peu le même défaut que pour son film de Guerre "Platoon" : à savoir le caractère impersonnel de ses long-métrages. J'ai l'impression que c'est un peu l'exact film qu'aurait fait n'importe quel réal' lambda (sans patte particulière identifiable) qui veut pointer du doigt cet influent lobby. C'était certainement surprenant en 1987, aujourd'hui plus du tout. Vraiment pas terrible.
"Wall Street" est un film d'Oliver Stone, présentant l'ascension puis la chute de Bud Fox, un jeune loup de Wall Street, après avoir approché le redouble homme d'affaires et investisseur Gordon Gekko. Alors le schéma du film est peu surprenant et l'intrigue est finalement assez classique. Mais les prestations des acteurs principaux et notamment celle de Michael Douglas, ainsi que la mise en scène font de "Wall Street" un bon film. On prend plaisir à regarder les différentes magouilles auxquelles se livrent les personnages, dont l'ambition semble mener vers la catastrophe. Le film n'a, par ailleurs, pas trop vieilli et reste très plaisant à regarder, pourquoi s'en priver ?
"Wall Street" est un film d'Oliver Stone qui dénonce la corruption des finances américaines. Dans ce film, on suit l'accession de Bud Fox (Charlie Sheen), jeune courtier qui rêve de plus grand par l'intermédiaire de Gordon Gekko (Michael Douglas) à la tête d'un empire financier gigantesque. Ce film dépeint littéralement ce monde si obscur et si manipulateur. Michael Douglas est omniprésent de part son charisme évident et Charlie Sheen ne démérite pas. Plongez au coeur d'un univers méconnu mais passionnant avec cette première version de Wall Street.
« Wall Street » est un très bon film qui aurait mérité cependant d’être plus tranchant sur un monde qui, lui, n’a guère de limites. Le scénario est parfaitement lisible et assez clair, ne demandant pas une grande familiarité avec le jargon boursier pour en comprendre les enjeux et les méfaits. Pouvoir, cupidité, avidité, Oliver Stone épingle la finance US avec son style habituel, seule la fin m’est apparue trop expéditive. Dans la peau de Gordon Gekko, requin charmeur mais sans aucun scrupule, Michael Douglas ne laisse que des miettes à ses partenaires à commencer par Charlie Sheen, débordé dans chacune de leurs confrontations. Père de l’acteur et du jeune courtier qu’il incarne, Martin Sheen est touchant et ses propos sonnent régulièrement justes. Tout le contraire de Darryl Hannah, transparente et qui se sert à rien.
Réputé comme étant « le meilleur film sur l’économie » Wall street se montre sous un angle dramatique et sympathique à la fois. Oliver Stone notamment connu pour ses nombreux biopics se lance dans un autre style et se révèle intéressant. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
Oliver Stone manie l’art du long métrage à la perfection, son film est encore signé de son empreinte où le dynamisme est de rigueur grâce à sa mise en scène. Le film ne contient aucune longueur et nous fait entrer dans le monde impitoyable de la finance. Michael Douglas ressemble plus que jamais à son père et hérite même de son talent en remportant l’oscar du meilleur acteur largement mérité. Pour rester dans le cadre de la famille Martin et Charlie Sheen sont aussi impeccables dans ce Wall Street.
C'est en s'inspirant de son père, ancien courtier en bourse, qu'Oliver Stone se consacra, après la Guerre du Vietnam dans Platoon, au milieu impitoyable et tout aussi douteux de la finance dans Wall Street. Le langage labyrinthique du courtage en bourse se traduit sous la caméra de Stone en un parcours clair via le développement émotionnel de son protagoniste Bud Fox tiraillé entre deux figures paternelles, son père honnête travailleur mais modeste et le carnassier Gordon Gecko incarné par un Michael Douglas tonitruant. La montée en puissance des traders est mis en parallèle avec n'importe quelle classe sociale représentative de la réussite financière au prix de l'intégrité, le ressenti et l'identification du spectateur pour Bud se fait d'autant plus fort que sur Stone qui met en scène les Sheen père et fils se disputant dans un appartement presque transformé en temple Égyptien symbolique de la suprématie dorée des dirigeants engrangeant des millions sur le dos des classes moyennes manipulées comme des chiffres sur un moniteur d'ordinateur. Le luxe a un prix, pas la dénonciation dans un film aussi technique et compréhensible, on en reprend pour un Dollar.
Oliver Stone signe un excellent film policier passionnant et superbement mise en scène avec un Michael Douglas excellent en Gordon Gekko, un très bon scénario et une excellente BO.
On se doute bien qu'en 1988 le discours de remise en cause de la suprématie des finances sur la définition des rapports d'entreprise était bien moins éculé qu'il ne l'est aujourd'hui. On imagine alors aisément de ce film qu'il put avoir sur le public un impact fort. Et si la critique sociale est évidente, elle est aussi éclairée et argumentée, ne cédant pas à la tentation de basculer dans la caricature vicieuse en vue de susciter un dégoût viscéral des grands dictateurs de l'ombre chez le spectateur mais s'attachant au contraire à dresser un portrait le plus fidèle possible, comptant sur le bon sens pour qu'il fasse son œuvre de lui-même.