Vivre, mourir, renaître
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106 critiques spectateurs

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AlphaWolf
AlphaWolf

81 abonnés 844 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 14 janvier 2025
Les premières minutes laissent sceptique mais plus le film avance, plus il prend de corps et parvient à assoir sa légitimé. Le scénario exprime une belle sensibilité sans jamais entrer dans le pathos facile, bien aidé par une interprétation juste des acteurs, Belmondo en tête.
Mike Gregoire
Mike Gregoire

26 abonnés 157 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 14 janvier 2025
Y a des films par moment on se lance sans savoir à quoi s'attendre et on peut être agréablement surpris comme ici. Le jeu d'acteur est incroyable et j'ai pas décroché une seule fois. Une histoire attachante mêlant émotion et légèreté.
CH1218
CH1218

220 abonnés 2 931 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 11 janvier 2025
Une touchante d’amour(s) à trois avec comme épée de Damoclès au-dessus des têtes, le SIDA. Le sujet est délicat mais l’équilibre est parfaitement dosé aussi bien dans l’écriture que dans l’interprétation des personnages et des émotions. Lou Lampros, Victor Belmondo et Théo Christine jouent avec une belle sincérité leur partition. L’alchimie fonctionne bien, le film aussi. Une jolie réussite signée Gaël Morel.
Ciné-13
Ciné-13

128 abonnés 1 108 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 9 janvier 2025
Une belle histoire d’amour à 4 (3 adultes et un enfant), malmenée par la présence du SIDA (nous sommes en 1990).
La réalisation nous replonge dans un univers traumatique qui nous rappelle des heures noires qu’on pensait éloignées, et pourtant la situation est malheureusement toujours actuelle. BELMONDO au naturel avec ses 2 complices créent de l’émotion pure. La musique est apaisante avec des moments intenses avec une ballade italienne au bord de l’eau ou Simply Red sur la dernière exposition photo en épilogue.
Touchant !
FaRem
FaRem

8 980 abonnés 9 756 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 9 janvier 2025
"Vivre mourir renaître" s'étale sur plusieurs années et donne à chaque arrêt dans le temps l'impression d'ouvrir une capsule temporelle qui illustre les réalités de l'époque en question au sujet de la maladie et des relations. On suit l'évolution de trois personnages liés par quelque chose qui les rapproche et les détruit. Une insouciance qui laisse peu à peu place à la prise de conscience avec des regrets et des décisions importantes. Pour un film sur le sujet, je trouve que ça manque souvent de personnalité dans les dialogues ou les choix scénaristiques. On dirait très souvent un simple assemblage des moments vécus dans une telle épreuve. Une structure de ce genre a ses avantages et ses inconvénients et je trouve que le traitement est souvent superficiel et manque d'impact. Après, l'histoire est suffisamment forte et les personnages intéressants pour nous porter jusqu'au bout, et ce malgré quelques longueurs, mais je m'attendais à un peu mieux. En somme, c'est pas mal, mais terriblement classique.
Adrien89
Adrien89

28 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 3 janvier 2025
Très beau film. La réalisation simple et efficace est au profit du sujet du film. Le trio d'acteurs est parfait.
Gentilbordelais
Gentilbordelais

332 abonnés 3 038 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 1 janvier 2025
retour quelques décennies en arrière, G. Morel capte avec délicatesse une époque où le sida désenchante toute une génération. ses personnages sont bien écrits et même si le récit s'effrite un peu dans sa seconde partie, cette chronique tragique mais finalement pleine d'espoir est bouleversante. V. Belmondo et T. Christine forment un duo sensible et sincère.
Jairem
Jairem

7 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 30 décembre 2024
Ce film est une véritable ode à la beauté des sentiments humains. La douceur des images et la subtilité du scénario nous transportent dans un univers plein de poésie. On se laisse aisément charmer par l'histoire et l'interprétation des acteurs. Une œuvre touchante qui invite à la réflexion.
Isabelle K.
Isabelle K.

3 abonnés 54 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 13 novembre 2024
Voilà un film bien émouvant, traversé par la sobriété de trois acteurs complémentaires et promis, j’en suis sûre, à une belle carrière. Lou Lampros m’a fait penser, à certains égards, à Marine Vacth dans « Jeune et Jolie », la même intensité dans le visage, cette impression de plonger de très haut au creux de son iris, un plongeon infini comme ce regard intense qui harponne, pour mieux faire ressentir les émotions de l’intérieur. Théo Christine n’a pas un rôle facile, qu’il incarne avec justesse et pudeur. En équilibriste un peu somnambule. Quant à Victor Belmondo, il confirme, après plusieurs rôles très différents, un spectre large de composition, d’un cinéma d’auteur plus que celui dans lequel s’épanouissait son grand-père, à grand spectacle, comme pour offrir ce patronyme : Belmondo, à l’univers du cinéma tout entier, à tous les cinémas. Dans ce rôle généreux, de photographe homosexuel, en marcel, espadrilles et pantalon fluide, il affiche une aisance naturelle et illumine l’écran. Son sourire, jamais tout à fait entier, une moitié de sourire, est attendrissant.

L’histoire est triste, servie par une musique tantôt mélancolique (classique), tantôt exaltante (soul, pop, funk), comme le jour succède à la nuit. Dans la nuit, j’ai aimé l’apparition d’Amanda Lear, plus que jamais à sa place, avec une petite touche subliminale de sa peinture. En plein jour, celle d’Elli Medeiros toujours aussi pétillante et élégante. Un casting inattendu et bienvenu.

Un clin d'oeil aussi. À Denis Lavant dans "Mauvais Sang" de Léos Carax, à "Frances Ha" de Greta Gerwing et à présent, Victor Belmondo et Théo Christine. Ça fonctionne tellement "Modern Love" et David Bowie, qui ne meurt jamais.

Cela fait longtemps que l’on ne parle plus du SIDA en général et au cinéma. Bien entendu, on se souvient de « 120 Battements par minute » de Robin Campillo qui cependant, n’a rien à voir : Gaël Morel ne s’inscrit pas dans le genre militant. Son sujet n’est d’ailleurs pas le SIDA. Son sujet n’est pas non plus l’homosexualité, si difficile à vivre pour ces jeunes des années 90 (hélas, toujours valable aujourd’hui), face à une société qui juge et refoule la différence. Son sujet n’est pas davantage l’avortement, conséquence collatérale d’une maladie dont on ignorait tant, au début et qui demeure une ombre diffuse.

Le sujet de ce film, d’une durée maîtrisée comme le propos et la proportion entre séquences dialoguées et polaroïds en musique, c’est tout simplement l’amour : comment se partager un amour si absolu qu’il déborde et rejaillit ici et là, pour touches impressionnistes. Comment partager la vie qui reste quand une part de cet amour disparaît.

Mention spéciale pour l’enfant, Nathan. Trait d’union entre Emma, Sammy et Cyril, liés pour le meilleur et pour le pire, pour le plus fort de l’amour sain. Deux petits garçons pour l’incarner, aussi discrets qu’essentiels pour que ce trait d’union résiste au temps, résiste à la vie, à la mort, à la renaissance.
Math719
Math719

196 abonnés 726 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 3 novembre 2024
Une histoire d’amour, de la passion, comme on en voit rarement..
Triste bien construit on voit un côté du Sida qu’on a pas l’habitude de voir, celui de ceux qui on le vih et qui pensaient mourir et au final s’en sorte, ceux qui apprennent à vivre sans sa moitié..
De beaux acteurs avec un beau message un très beau film !
Pascale Mollet
Pascale Mollet

25 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 3 novembre 2024
film éblouissant sur un sujet qui n'avait jamais été traité de cette manière tout est sublime la musique les images et que dire des acteurs géniaux Victor belmondo est extraordinaire
Fiers R.
Fiers R.

120 abonnés 478 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 31 octobre 2024
Simple et épuré, peut-être même un peu déjà-vu, le nouveau fim de Gael Morel n’en demeure pas moins une œuvre belle et tragique qui nous touche. En totale cohérence avec le reste de sa filmographie, il nous convie à un triangle amoureux dans les années 90 à une époque où le SIDA frappe encore beaucoup les esprits et la communauté gay/bi. Un sujet certes maints fois traité dans le passé et même encore de mémoire récente comme en témoigne le mémorable « 120 battements par minute » mais ici c’est davantage du côté de l’illustre et cultissime « Les Nuits fauves », le film testamentaire de Cyril Collard, que l’on pense. Mais, malgré l’âpreté du sujet et son côté tragique, dans une version plus contemporaine dans son traitement et peut-être moins sombre et bouleversante, plus lumineuse. Comme si Morel souhaitait revenir sur cette période trouble et en gommer le côté désespéré en montrant qu’il pouvait aussi il y a avoir de l’espoir.

On est peu surpris que le cinéaste ait de nouveau choisi de parler de personnages faisant partie de la communauté queer. Toute son œuvre, ou en tout cas une bonne partie, est consacrée à ce type de protagonistes du plus anecdotique « Notre Paradis » en passant par le magnifique « Le Clan » et au film qui l’a révélé « À toute vitesse ». Des hommes surtout, parfois des femmes, qui s’aiment, se désirent et se déchirent peu importe leur genre. Ils ne sont jamais définis par leur sexualité mais par leurs désirs et leurs pulsions. D’ailleurs, dans « Vivre, mourir, renaître » (quel beau titre plein de poésie et de sens), la question de l’homosexualité de l’un et de la bisexualité de l’autre resterait même presque satellite car jamais le script ne pointe du doigt leur sexualité et jamais le SIDA n’est vu par ce prisme. Les relations entre les trois personnages sont normalisées - peut-être parfois un peu idéalisées pour l’époque - et la scène de prologue prend parfaitement le pouls d’une certaine jeunesse underground.

Ce n’est, encore une fois avec ce cinéaste souvent comparé à Téchiné, pas du côté de la mise en scène que ce joli film sur un sujet très dur nous marquera. Comme d’habitude, Morel ne soigne pas particulièrement ses images mais se focalise sur les dynamiques qui régissent ces personnages. Ce qui n’empêche pas de très beaux plans emplis de douceur et de volupté. Et le trio d’acteurs incandescent qu’il a choisi le lui rend bien. Victor Belmondo trouve là son meilleur rôle, Théo Christine confirme tout le bien que l’on pensait de lui et la nouvelle venue Lou Lampros est une jolie révélation. C’est un film à la fois beau et triste mais jamais larmoyant. Cette chronique d’une époque et d’un double amour marqué par le sceau de la maladie ne verse jamais dans le pathos préférant mettre en valeur l’amour, la fraternité et quelques embardées poétiques venant enjoliver le triste contexte entourant les personnages. « Vivre, mourir, renaître » peut compter sur sa simplicité, son humilité et sa justesse de ton pour nous bouleverser tout en douceur.

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Audrey L
Audrey L

665 abonnés 2 648 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 28 octobre 2024
Vivre, Mourir, Renaître est une ode à l'amour, à la mort, à ce qu'il reste après soi. Voici donc l'histoire d'un jeune homme (Théo Christine, après nous avoir déjà scotché dans Vermines, est au moins aussi flamboyant que sur l'affiche, tirée de celle des Nuits Fauves) qui devrait se consacrer à la vie en couple avec sa fiancée (Lou Lampros, déchirante) mais est perturbé par le magnétisme stupéfiant du voisin de palier (Victor Belmondo, d'une sensibilité folle)... Dans une époque où le sida règne, on sait que ce trio va s'embraser (et s'embrasser), vivre intensément engueulades et amours folles, et l'on s'accroche alors à son fauteuil en anticipant une fin dont on sait pertinemment qu'elle va nous briser le cœur. Et la déchirure ne vient pas de là où on l'avait prévu (d'autant plus dure). On a pleuré comme un veau, on ne va même pas essayer de prétendre l'inverse (la salle Debussy du Festival cannois doit se rappeler encore de nos mouchages), et l'on s'est rassuré en voyant que l'équipe du film, présente pour l'AVP, pleurait aussi chaudement lorsque les lumières se sont rallumées. On ne va certainement pas vous gâcher la surprise, mais l'on s'attendait à voir partir un autre personnage du film (et on s'y préparait), puis le film est arrivé par derrière, et nous a mis une balayette. Pourtant, rien ne sent le scénario tire-larmes, calculateur, manipulateur de sentiments à grands renforts de maladie tristement réelle, de ménage qui s'effondre peu à peu, de personnages qu'on adore en une seconde et demi (les acteurs y sont pour tout). Le réalisateur expliquait d'ailleurs qu'il avait chronométré le temps d'écran de chacun des trois personnages, pour qu'ils aient le même temps d'apparition, à parts égales, ce qui est loin d'être une coquetterie, une mise en scène difficile qui ne servirait qu'à faire mousser son réalisateur, mais permet très vite pour le spectateur, sans même s'en rendre compte, de n'arriver à rien quand il se demande qui est le personnage principal de cette histoire, et qui il accepterait "mieux" de voir partir... Le trio en tant qu'entité est le personnage principal, et la violence des sentiments (positifs comme négatifs, l'amour et la colère s'affrontant sans cesse dans un combat jusqu'à la mort, et même au-delà) qui s'y joue est un brasier où l'on se brûle le cœur avec plaisir. La vie, l'amour, la mort, tout n'est qu'un papier d'Arménie qui s'enflamme trop vite pour qu'on puisse en apprécier les fragrances, alors Vivre, Mourir, Renaître nous rappelle qu'il faut prendre le temps de s'embrasser, avant de s'embraser.
Dan Schwartzmann
Dan Schwartzmann

1 critique Suivre son activité

5,0
Publiée le 28 octobre 2024
Très beau film, distribution brillante, Victor Belmondo est sublime
Bravo Gaël Morel pour ces instants si émouvants
Alexandre Cacheux
Alexandre Cacheux

65 abonnés 551 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 24 octobre 2024
Gaël Morel, un temps acteur dans les "roseaux sauvages", est un réalisateur à la filmographie singulière dans le paysage français.
Son nouveau film s'inscrit au début des années 90, où l'apparition des trithérapies est trop tardive pour sauver certains.
Une belle histoire, mais qui n'embarque malheureusement pas le spectateur tout à fait.
Si l'interprétation est solide, l'écriture du scénario est trop légère et n'exploite pas tout le potentiel des situations.
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