Un très beau film, très touchant, autour du sida dans les années 90 mais surtout sur l'amitié et l'importance de vivre "l'après". Vu en avant première en présence du réalisateur et de l'acteur Victor Belmondo
Découvert en avant première hier soir à Lyon, au Comoedia, avec - en prime - une rencontre avec le réalisateur Un film plein de vie et d'amours pluriels traité avec simplicité et esthétisme
Avant-première au Festival du Film Francophone d'Angoûlême. Malgré le drame de cette époque dépeint par le trio amoureux, un film qui rate sa cible avec des acteurs qui manquent de crédibilité dans leurs personnages. Seule Lou Lampros parvient à nous surprendre à quelques jolis moments. L'émotion est timide. Dommage.
Gaël Morel affirme haut et fort avoir voulu réaliser un film d'amour inclusif : hétéro, homo, bi. Son titre interpelle : vivre, mourir, renaître, cela rappelle un peu le long-métrage de Christophe Honoré, Plaire aimer et courir vite, qui était également une chronique "fin de siècle", celle des années sida. Cette plongée au cœur d'un triangle amoureux, qui fait la part belle à la bienveillance plutôt qu'à la jalousie, sonne presque toujours juste, avec des dialogues ciselés et une appropriation remarquable d'une époque pourtant vue à plusieurs reprises récemment, dans le cinéma français. Il y a un fort goût de romanesque dans le film,,avec des personnages sacrément attachants, y compris dans leur manière d'appréhender leurs sentiments. La réussite de Vivre, mourir, renaître, ce titre résume finalement à la perfection ce qui s'y trame,tient aussi beaucoup à l'alchimie entre ses trois jeunes protagonistes et pas seulement pour leur physique avenant. Lou Lampros et Théo Christine ont certainement un bel avenir et, quant à Victor Belmondo, il ne cesse d'étonner en s'installant avec de plus en plus d'assurance dans le paysage cinématographique français sans qu'il soit besoin désormais de s'en référer à son illustre grand-père.
Vu en avp au festival du film francophone d'Angoulême 2024. un film qui manque clairement de fougue et qui traite son sujet, pourtant prometteur, de façon beaucoup trop lisse et conventionnelle. On s'ennuie rapidement !
Difficile d’être insensible devant tant de sincérité, mais devant tant de mièvrerie à n’en plus finir, à vouloir tout le temps surjouer ou de nous abonder de musique aussi mielleuse pour vouloir nous émouvoir, cela en devient insupportable . Un film d’une autre époque que je pensais révolu, seul les personnages féminins m’ont semblé plus travaillés et sensibles. Une vraie déception.
Film à petit budget sympathique, avec une véritable volonté artistique développée tant en termes de photographie que d’ambiance. Le sujet est intéressant et nous suivons les épreuves vécues par ce triangle amoureux : comment vivre en étant séropositif ?
L’idée du film est, je pense, bonne, mais elle souffre cruellement d'un manque de direction d'acteur et de jeu, ce qui finit par nuire au film. Par moments, on a l’impression de regarder un téléfilm de type "Plus belle la vie"… Dommage.
On pardonne quelques maladresses d’écriture et quelques figures attendues sur le sujet déjà admirablement traités par Téchiné ou Campillo. Gaël Morel arrive à nous emporter avec sincérité dans ce triangle amoureux.
Il y a 30 ans, Gaël Morel naissait au cinéma dans « les roseaux sauvages » d’Andre Techiné. En mai 2024, dans le rôle du réalisateur il nous livre à son tour ce magnifique portrait d’une jeunesse plongée dans l’insouciance des années 90. L’image, la musique, tout est beau dans ce film (vu en avant première)
Sammy et Emma sont un couple déjà bien installé, ils ont un enfant et retapent un appartement parisien pour y vivre à trois. Alors que les travaux sont bruyants, leur voisin du dessous Cyril vient taper à la porte. Sammy et Cyril se rencontrent, se cherchent et commencent à éprouver un désir intense l'un pour l'autre, dans le dos d'Emma qui ne se doute de rien mais qui elle-même devient amie avec Cyril lorsqu'il propose de faire un portrait de Sammy et de son fils. Cyril a toutefois une épée de Damoclès au-dessus de la tête : il est séropositif à une époque où la réussite des traitements est aléatoire. En salle le 25 septembre.
spoiler: "Vivre, Mourir, Renaître" est au démarrage un joli récit sur le couple et le désir charnel : Sammy est un homme ouvert qui parvient à concilier son amour pour Emma et son désir pour Cyril. J'ai apprécié la première partie pendant laquelle les hommes se cherchent, l'équilibre se trouve et une sorte de famille se recrée autour des amants. Puis arrive le sida. Malheureusement, le virage tragique du scénario amène avec lui un amoncellement monstrueux de pathos. La musique change, l'ambiance change, les relations entre les personnages changent. Tout devient humide et larmoyant, le moindre dialogue se donne pour objectif de toucher la corde sensible du spectateur. Exit la subtilité, bonjour l'éléphant dans un magasin de porcelaine. Enfin, j'ai un petit souci "politique" avec le discours de Cyril, pour qui le traitement (qui fonctionne) finit par lui couper toute inspiration artistique : vraiment ? Je suis perplexe sur ce lien fait entre la disparition de la mort imminente grâce à la médecine et la mort de son art.