2 performances qui m'ont touchées 🍀 Le réalisme de la plongée dans les années 90 ❤️ Lintimisme du film dans les personnages et les relations des personnages entre eux. Tout était juste. 100% émotion Trio d'acteurs remarquable... Et collatéraux tout autant Bravo et merci pour ces presque 2h d'humanité et d'amour
"Vivre, mourir, renaître" nous replonge dans les années 90, une époque où la compréhension et la gestion du SIDA évoluent rapidement. Cyril, incarné avec justesse par Victor Belmondo, aborde son quotidien avec le VIH de manière sereine, malgré les défis constants. Sa rencontre avec Sammy, son voisin, déclenche une alchimie amoureuse pleine de promesses, mais Sammy est déjà engagé avec Emma, avec qui il partage un enfant. Bien que l'intrigue n'aille pas jusqu'à devenir un classique triangle amoureux, Gaël Morel parvient à tisser un mélodrame poignant qui explore subtilement la maladie et la quête de vivre pleinement malgré elle. La mise en scène, quoique maîtrisée, souffre parfois d'une insistance un peu appuyée, mais les performances des acteurs, débordantes d'empathie et de sincérité, portent le film. Plus qu'un drame, c'est une véritable ode à la vie qui touche au cœur par sa sensibilité et son humanité.
Film à éviter. Sur un thème rabâché ( les années sida ) nous avons droit à des bons jeux d'acteurs certes mais la réalisation est lente et très très ennuyeuse.
Très bon films, l’actrice principale, Lou Lampros, est bluffante de charisme et de vérité. Le scénario est vraiment bien, même s’il est relativement classique et que certaines parties du film sont trop rapide, notamment lors de la maladie d’un des protagoniste. Les acteurs sont vraiment très bien, notamment Théo Christine qui a un rôle très difficile et qui s’en sort très bien. Petit bémol pour Victor Belmondo, qui est parfait dans la1ere partie du film, mais décevant lors de l’avènement de la maladie, avec un certains détachement très éloigné de ce qu’aurait mérité son rôle. A voir
sur un sujet rarement traité,(le retour a la vie après la peur de mourir du Sida), Gaël Morel, nous trace le portrait d'une époque a cheval entre fêtes et enterrements. Si la première partie est plutôt bien vue et filmée avec finesse, comme son héros , dès que le spectre de la mort s'efface ,Morel comme ses acteurs perd malheureusement toute inspiration.
J’ai perdu mon temps et mon argent! Toujours le même sujet, mal réalisé. Les acteurs sont pas très bon. Ne voit pas plus loin que le bout de la lorgnette. Ça le mérite d’expliquer aux jeunes, qu’il faut encore faire attention aux maladies sexuellement transmissibles et notamment au sida ! Ça montre aussi des jeunes complètement perdu sur leur désir, leur identité… qui ils sont ?
Sujet surexploité, pourtant nous sommes surpris par ce Un très « beau » drame. Une belle photographie , de bons acteurs, un récit bien écrit , touchant .
Rappel ou hommage du film réalisé par Cyril Collard, "Les Nuits Fauves", je crois bien, nécessaire et clair ! Année 90, les thérapies évoluent, mais à ce jour pas de vaccin, des traitements qui gavent les "Pharma". La sexualité, complexe ou épanouissante, en tout cas personnelle qui rend bonheur. Un beau film, du goût, de la finesse, de l'amour multiple dans le secret de nos Hypocampes... Et Victor Belmondo, Théo Christine... Kiff Performance.
Excellent film plein de sensibilité avec une analyse fine et juste. Victor Belmondo est magistral dans son rôle! un petit regret, le dernier quart d'heure( 5 ans plus tard)à mon avis n'apporte rien et déconstruit leur belle relation c'est dommage même si le film reste une belle réussite..)
Ai vu « Vivre Mourir Renaitre » de Gaël Morel. Une bande annonce peu vendeuse et réductrice, un titre qui n’est pas sans rappeler le magnifique film de Christophe Honoré «Plaire, Aimer et Courir vite » et une affiche qui frise le plagiat avec celle des « Nuits Fauves » de Cyril Collard… ça faisait beaucoup d’aprioris pour déclencher un intérêt pour ce film. Mais j’ai une affection particulière pour le réalisateur-acteur Gaël Morel. Après une première scène qui m’a fait craindre la raison de mes préjugés ci-dessus mentionnées, je me suis totalement laissé aspirer par ce très joli film plein de finesse, de retenue, de poésie. Gael Morel joue avec les possibilités nombreuses qu’offre le mythe de « Jules et Jim » avec la plus grande normalité. Emma, Sage femme et femme sage (Lou Lampros) et Sammy, conducteur de métro (Théo Christine) sont en couple spoiler: et ont un petit garçon, mais Sammy tombe amoureux de Cyril, artiste photographe (Victor Belmondo excellent de justesse) qui s’attache à cette jeune famillespoiler: . Paris, 1994 le Sida fait encore des ravages avant la découverte de la trithérapie. Le scénario ne tombe jamais dans le pathos, la caricature, la facilité, mais au contraire c’est avec beaucoup de tempérance et de maturité que Gaël Morel tient les rênes de son histoire. La reconstitution des années 90 est faite par toutes petites touches subtiles et c’est avec bonheur et une certaine émotion d’ailleurs qu’Amanda Lear et Ellie Medeiros, figures mythiques du Paris Gay parisien, traversent avec toute leur sensibilité le film. La photographie est très belle et la Bande Originale nous transporte au son du piano qui navigue sur des mélodies qui font penser à Satie et Delerue. Un mélodrame sur la tolérance, l’écoute, l’amour le vrai (celui de l’autre). L’apparition toute en discrétion de Stéphane Rideau est un joli clin d’oeil à un autre trio amoureux, celui qui a révélé Gael Morel et Elodie Bouchez dans « Les roseaux sauvages » d’André Téchiné, justement tourné en 1994. La boucle est joliment bouclée et le relais entre André Téchiné et Gaël Morel définitivement passé.
"Vivre, mourir, renaître" est un film triptyque qui, avec les films "120 battements par minutes" et "Les Nuits fauves" incarne à merveille le dramatique épisode SIDA des années 90. C'est brut et direct. C'est sexuel, c'est mortel et l'histoire est merveilleusement bien portée par le trio d'acteurs. Reste que la fin - à partir de "Renaître" - manque de rythme et s'enterre peu à peu dans une conclusion sans grand intérêt.