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Jeo Jo
14 abonnés
137 critiques
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5,0
Publiée le 28 septembre 2024
Un sublime mélodrame autour d'un triangle amoureux porté par une bande son romanesque et une photographie sensuelle et chatoyante. Le talent des jeunes comédiens fini de confirmer la réussite du film.
Ce film est avant tout un hommage à tous ceux qui ont vécu dans l'angoisse pendant plus de 10 ans...et les 3 acteurs sont formidables pour recréer ce basculement entre insouciance et sidération...je l'ai moi même vécu et Gaël Morel le retranscrit avec pudeur et sans pathos inutile. Film beau et utile !
Moi qui ai vécu la même vie que celle du personnage de Victor Belmondo, j'ai trouvé ce film réaliste et juste sans faux semblants. Seuls ceux qui ont vécu et vivent le VIH dans leur corps peuvent parler de ce que ces personnages ont montré et ils l'ont bien montré. Certes "120 battements par minute" était encore plus détaillé et militant mais il s'agissait d'Act up et non d'une vie privée dans un triangle amoureux.
Un mélodrame qui a à coeur de témoigner des ravages de l'épidémie du sida au début des années 90 puis de l'espoir retrouvé d'une vie meilleure, suite à l'apparition de nouveaux traitements.
Emma et Sammy s'aiment d'un amour sincère mais Sammy tombe également amoureux de Cyril, le voisin photographe. Les rapports amoureux entre ces trois personnages, tous formidablement interprétés, sont abordés avec beaucoup de liberté, de fluidité, et avec beaucoup plus de complexité qu'une simple histoire d'homosexualité non assumée. Leurs réactions sont toujours justes, notamment face à l'injustice de cette maladie venant stopper leur élan de vie.
L'on ne peut également qu'être séduit par les références au cinéma d'André Téchiné (pour qui le réalisateur fut acteur dans Les Roseaux Sauvages), de Christophe Honoré (comment ne pas penser à Plaire, aimer et courir vite), et par celle à la fameuse scène de danse dans la rue de Mauvais Sang de Léos Carax, sur ce morceau de Bowie repris par la chanteuse Zaho de Sagazan au dernier Festival de Cannes.
Malheureusement, le scénario est souvent trop convenu et trop souvent, l'on devine comment une scène va se terminer dès son commencement.
Et même si le film est un mélo qui s'assume complètement (un récit romanesque et tragique, une bande originale omniprésente et très appuyée qui pourrait arracher des larmes même aux plus insensibles), il en fait souvent un peu trop et à cause de plusieurs maladresses, il n'atteint malheureusement jamais la puissance émotionnelle de Prendre le large, le précédent long métrage du réalisateur, sorti fin 2017 et passé quasiment inaperçu malheureusement, pourtant bien plus subtil et offrant à Sandrine Bonnaire sans doute son plus beau rôle.
Plongée dans les années 90 au cœur des ravages du SIDA mais vite éblouis par le jeu des 3 acteurs . Émotion, rire, colère…un film violent qui nous remue jusqu’au fond des tripes. merci pour ce beau moment de cinéma. Bravo à Victor Belmondo dont la ressemblance avec son grand père est bluffante et troublante !!
J'en sors bouleversée et pour avoir connu cette période et cette maladie en tant que jeune soignante, tout sonne juste, c'est saisissant. Très beau jeu d'acteurs. Un chef d'oeuvre.
Il y a eu beaucoup de films qui ont montré le côté politique lié à l’épidémie de sida. Mais là on est dans le registre intime. Comment les corps et les esprits s’adaptent (ou pas). Comment le virus peut laisser des marques dans les esprits alors même qu’il a reflué du corps. Le film se focalise sur cet aspect et c’est tant mieux, les aspects plus politiques ont déjà été traités. Les acteurs sont tous très bons. Mon seul bémol serait la musique un chouïa trop mélodramatique par moments alors que le film essaie justement d’éviter l’écueil du tire larme.
Vu en avant-première à Dinard le 20 juin dernier. J'y retourne cet aprem à Saint-Malo.
Film clinique, mais universel, sur des relations amoureuses dans les années 90, sans être un film d'époque, encore moins typiquement sur le SIDA.
Film romanesque et récit du invraisemblable mais tellement touchant.
Je suis Gaël Morel depuis ses débuts (puisqu'il a mon âge) que je considère comme un des réalisateurs français les plus importants de notre génération, sans avoir eu la reconnaissance légitime du milieu. Gaël est issu d'un milieu prolo.
Un mélo sans aucune émotion... Dialogues souvent neuneux, musique guimauve envahissante, direction d'acteurs inexistante ou à côté de la plaque. Victor Belmondo est séduisant, Théo Christine en fait des caisses. Bref j'aurais adoré aimer ce film mais c'est raté. Sur le sida, revoir 120 battements par minute et Plaire, aimer et courir vite.
Un très beau film ou les 3 jeunes acteurs , dont Victor Belmondo , apportent douceur et luminosité à un récit touchant . Gael Morel signe un film très juste , qui réussit à être solaire même si les thèmes évoquent ( entre autres) la maladie ou la mort. Son film est à la fois d'une grande délicatesse et d'une belle fluidité . A voir ! Et à montrer aux jeunes ( dont certains hésitent à utiliser le préservatif !)
Il en faut de l’amour et de la peine pour écrire un film aussi bouleversant. Gaël Morel rentre pour de bon dans le cour des grands et victor Belmondo bouleverse. Un film sublime.
Film qui fait du bien car les personnages sont très respectueux les uns des autres, pas de cris , pas d'insultes mais une recherche de compréhension mutuelle avec de l'amour pour la vie
Très bon et intéressant Mélodrame de Gaël Morel qui relate la trajectoire d’un trio amoureux percuté par l’épidémie de sida dans les années 1990 , une époque à la fois proche et lointaine , où internet n'existait pas encore ! Le film s’appuie sur un trio d'acteurs étincelant !