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    Bird
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    traversay1
    traversay1

    3 684 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2024
    Le Bird d'Andrea Arnold ne deviendra peut-être pas aussi célèbre que le jazzman éponyme du long-métrage de Clint Eastwood mais il a des arguments à faire valoir et, en premier lieu, celui d'être incarné par le génial Franz Rogowski, toujours aussi étrange et pénétrant. A part cela, il s'agit bien d'un film qui porte la signature, désormais familière, d'une cinéaste britannique qui prend toujours le social à bras-le-corps, dans l'âpreté et sans nulle mièvrerie pour décrire la vie d'exclus de la société, en toute dignité. Dans Bird, s'y ajoutent une touche de fantastique et une B.O énergisante, dans une démarche qui reste sincère, honnête et humaniste. Des oiseaux, petits et gros, il y en a une foultitude dans le film, comme des symboles d'une liberté que ses personnages ont bien du mal à conquérir, dans un contexte de violence et de dénuement. Il y a une spontanéité chez l'adolescente qui tient le rôle principal et chez tous les personnages qui l'entourent, qui ne peut être que le fruit d'un énorme travail et d'une direction d'acteurs impeccable, de manière à ce que la vérité émerge, dans sa nudité la plus réelle, sans verser pour autant dans un quelconque misérabilisme. Il s'agit seulement de la vie, lorsqu'elle est dure et sans concession mais pas dénuée espoir d'amélioration, non plus.
    Fiers R.
    Fiers R.

    115 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2024
    Vu à Montréal.

    On avait laissé nos souvenirs d’Andrea Arnold avec le magnifique « American Honey » tourné aux USA et sorti il y a déjà bientôt une décennie sur les écrans. Une déflagration faite film qui plongeait au milieu des oubliés du rêve américain en plein cœur de l’Amérique profonde et qui transcendait son cinéma social et ultra réaliste de manière flamboyante avec un très beau road-movie. Depuis, elle a tourné des séries et un documentaire (« Cow »). La cinéaste britannique revient ici à sa terre natale d’Angleterre pour une nouvelle œuvre de fiction dans la même veine que « Fish Tank » mais en beaucoup moins réussi. Le jury de Cannes ne s’y est pas trompé avec celui-ci puisque le film n’a pas marqué les esprits et est reparti bredouille de la compétition officielle. Et, en effet, ce long-métrage restera probablement parmi un opus mineur de sa filmographie.

    Pourtant, fait rare pour la réalisatrice, elle prend deux acteurs connus pour entourer les novices. Barry Keoghan, un acteur qui monte de plus en plus et qui nous a livré deux prestations de taille complètement dingues les deux années précédentes (l’une en simplet d’un petit village irlandais au début du siècle passé dans le chef-d’œuvre « The Banshees of Inisherin » et l’autre en jeune loup - et rôle principal - faisant le chien dans un jeu de quilles au sein de l’aristocratie du début de ce siècle dans le magistral « Saltburn »), est ici encore une fois exemplaire et investi. On attend sa prestation en Joker impatiemment dans les prochains « Batman » de Matt Reeves. Quant à l’acteur polyglotte Franz Rogowski, pourvu d’un handicap guttural reconnaissable, il est parfait dans ce rôle étrange et presque onirique. À l’instar de la jeune actrice principale du film qui se révèle d’un naturel désarmant. D’ailleurs, si elle continue dans la voie de la comédie, on devrait entendre reparler de Nykiya Adams. Vous l’aurez donc compris, ce sont les acteurs qui font le sel de « Bird » et limitent la casse.

    Certes, Arnold sait toujours aussi bien filmer le prolétariat et le milieu défavorisé mais version trash, loin des classes sociales pauvres filmées par son compatriote Ken Loach. Il y a un regard bourré d’acuité et même d’empathie envers ces laissés pour compte d’un monde capitaliste de plus en plus féroce. Mais « Bird » ne se veut pas un film social, plus un récit d’apprentissage déguisé en œuvre sociale. Cependant, le film est long, beaucoup trop long, pour ce qu’il a à raconter et il manque indubitablement d’un fil narratif et d’enjeux clairs. Il aurait, malgré cela, pu être sympathique mais l’incursion d’une sorte de fantastique entre l’onirisme et le féérique dans la dernière partie achève de faire du nouveau long-métrage d’Andrea Arnold, un film tout à fait dispensable et pas spécialement mémorable. Et il faut avouer que parfois, entre deux séquences plus prenantes, on est au bord de l’ennui poli...

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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 404 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2024
    Plusieurs fois récompensé à Cannes, Andrea Arnold revient en compétition avec "Bird", qui suit le portrait d'une adolescente issue d'une famille recomposée et métissée dans une banlieue anglaise défavorisée. Entre son père qui va se marier avec une femme qu'il connaît depuis trois mois, un frère qui traîne dans les magouilles et une mère qui élève ses autres sœurs avec un nouveau petit copain violent, l'adolescente devient peu à peu adulte. La rencontre avec "Bird", énigmatique homme en quête de sa famille, participe à son émancipation. Un film joliment mis en scène et porté en toute justesse par son actrice envoûtante.
    velocio
    velocio

    1 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2025
    Si vous cherchez bien, vous trouverez à coup sûr une connaissance qui vous parlera de Ken Loach à propos de ce film, à moins que vous ne tombiez sur une critique dans un journal qui vous fasse le même rapprochement. Après tout, Andrea Arnold et Ken Loach ne sont-ils pas anglais tous les deux et leur cinéma n’a-t-il pas en commun de prendre pied dans le réalisme social. Et pourtant, on peut être certain que Ken Loach, sur le sujet traité dans "Bird", aurait fait un film très différent de celui d’Andrea Arnold. Film sur des familles recomposées vivant dans la précarité et, pour l’une d’entre elle, dans la violence, Bird a été tourné à Gravesend, ville du Kent située au bord de la Tamise à quelques miles à l’est de Dartford, le lieu de naissance de la réalisatrice, Si on se montre conquis par le jeu de Barry Keoghan, l’interprète de Bug, et celui de la débutante Nykiya Adams, l’interprète de Bailey, on l’est beaucoup moins par la réalisation qui se veut très « speed » avec une caméra à l’épaule qui n’arrête pas de brinquebaler et qui, pourtant, génère un film à la vision duquel on a plutôt tendance à s’ennuyer. critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-bird/
    Sylvain P
    Sylvain P

    343 abonnés 1 361 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 janvier 2025
    Beaucoup de longueurs dans ce poème urbain. Les personnages de cette famille atypique (le père vingtenaire, ses enfants adolescents livrés à eux-même, sa fiancée, son ex-femme martyrisée par un conjoint violent...) sont bien croqués mais l'histoire filandreuse peine à convaincre.
    Ya Si92
    Ya Si92

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2024
    Mérite d'être vu en plus d'un scénario intéressant la BO est juste magnifique.
    Les acteurs auraient être récompensés au festival
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 112 abonnés 3 974 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2025
    Andrea Arnold est une réalisatrice avec qui il faut compter. Bird est un film incroyable, il arrive à la fois à s'inscrire dans une réalité sociale dure, tangible, avec limite un côté naturaliste et à verser dans le fantastique en même temps, par petites touches inattendues. Le mélange n'avait aucune chance de fonctionner et pourtant ça marche tellement bien. La mise en scène nerveuse et le montage font tout... insérer des flash comme ça dans le quotidien, des souvenirs, des idées, des impressions... Malgré le côté nerveux on a l'impression de planer, d'enchainer grande violence et poésie... Bird est un film sensoriel, qui fait ressentir ce qu'il a à dire par l'image, par le montage...

    On suit l'histoire d'une gamine qui vit une vie franchement pas terrible dans une banlieue anglaise avec son père qui veut se marier avec une femme qu'il vient de rencontrer.
    La caméra tremble tout le temps, il y a un aspect pris sur le vif qui permet immédiatement de croire aux situations et en même temps on a donc ce personnage de Bird, qui est là, qui parle bizarrement, qui se comporte bizarrement, dont on n'a aucune idée de comment il peut vivre, d'où il vient, de ce qu'il fait réellement là, mais qui est là. Ce mec pour le moins louche devient petit à petit une présence rassurante... Encore une fois tout est dit par l'image... On ne saura rien sur ce gars, comment il est devenu ce qu'il est devenu, on n'a aucune explication et on n'en a pas besoin...

    C'est ça qui est fabuleux dans le film c'est cette alternance entre violence et profonde tendresse entrecoupée de moments qui semblent hors du temps et hors de la raison... une sorte de fantasme... de rêve...

    En fait ce qu'il faut retenir c'est que ce drame social aurait pu être lourdingue, il aurait pu se vautrer totalement, mais il bénéficie d'une telle énergie vitale, d'un tel rythme, de tellement d'idées de cinéma (encore une fois le montage insérant des flash des préoccupations, des visions de la gamine, ça fonctionne tellement bien) qu'il évite tous les écueils du genre. Il survole. Nous avons certains de plus beaux moments de tendresse qui soient : le père avec sa fille et son fils à la fin, Bird et la gamine à la maison de sa mère à la fin. Cette tendresse permet de supporter la violence des conditions de vie de cette fille, ça rend sa vie supportable.

    En tous cas grand film et j'ai hâte de compléter la filmographie d'Andrea Arnold.
    Eleni
    Eleni

    15 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2025
    Certes, du cinéma et une réalisation du qualité. Mais pour dire quoi ? Un film alambiqué, violent, mélangeant artificiellement des genres sans les faire se rejoindre : cinéma social, onirisme, symbolique. Tout m'a paru interminable et la caméra à l'épaule très fatigante.
    Pascal
    Pascal

    166 abonnés 1 716 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2025
    Andrea Arnold nous propose, venu d'Angleterre, le portrait d'une jeune adolescente issue d'un milieu familial qui louvoie entre délinquance et marginalité.

    Cherchant à s'évader de son univers maltraitant qui reproduit génération après génération les tropismes négatifs, vecteurs de traumatismes profonds, elle fait la rencontre de Bird, un jeune homme rejeté par ses géniteurs.

    Le scénario tire du côté de la chronique sociale ou les vraisemblables anciennes victimes sont devenues des adultes bourreaux.

    Si les scènes entre les deux personnages principaux sont largement les plus réussies, elles sont malheureusement trop peu nombreuses, dans ce titre qui a du mal à se relancer après l'exposition effectuée de ses enjeux principaux.

    Défendu largement par la critique, " Bird" me semble beaucoup trop inégal, ne comporte pas une véritable originalité ( on a déjà vu dans le cinéma anglais la même chose en beaucoup mieux réalisé) pour (me) convaincre tout à fait.
    philippephilou
    philippephilou

    4 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2025
    A voir absolument !
    Excellent film, du vrai cinéma, comme on voit rarement !
    De l’action de l’émotion de la force de la poésie… de l’amour, tout est excellent : ce que ça raconte sur la vie, sur l’âme, sur l’adolescence, les sentiments, sur les femmes, sur l’Angleterre, sur la violence et la misère, sur la force de vie..
    La mise en scène est excellente, le scénario, les dialogues, la caméra aussi, les Comédiens incroyables de vérité et de justesse, le montage est superbe, etc.
    Une vraie œuvre, pas loin du chef-d’œuvre…
    ( d’où ma note alors je suis obligé de rétrograder bcp d’autres)
    Une œuvre complète Parce qu’elle a une dimension universelle parce que elle raconte ce dont je vous laisse la surprise…
    Un film qui mérite des prix très loin devant beaucoup d’autres.
    Un film aussi qui a plusieurs niveaux de lecture avec beaucoup de références cinématographique et littéraires si on veut les voir… à ne pas manquer, allez-y, sans réfléchir, vivrez un moment fort !
    donniedarko1
    donniedarko1

    43 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2024
    Film prenant vu pendant le festival de Cannes. Un maelström d’émotions. La mise en scène est originale.
    Régine T
    Régine T

    19 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2025
    Dans le Kent, des marginaux ouvrent la scène. Une adolescente, son frère et son père forment le trio de Bird où dans un univers sans issue, apparaît le signe de la liberté sous le personnage de Bird.
    Excellent film et interprétation parfaite de la jeune adolescente, Bailey.
    LNKRDRN
    LNKRDRN

    2 abonnés 726 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 janvier 2025
    Un film vraiment barbant.

    Je veux bien croire à un sens caché qu'aborde le film mais je me suis quand même pas mal ennuyé.

    Nous suivons le quotidien d'une protagoniste qui, certes, vis dans une cité mais le film arrive à rien en faire.

    J'ai trouvé le personnage principal un peu vide et les dialogues sans grand intérêt.

    À fuir.
    islander29
    islander29

    883 abonnés 2 385 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2025
    Andréa Arnold ( la réalisatrice) lorgne du côté du cinéma indépendant américain, on pourra penser
    en voyant ce film à une version anglaise de Kelly Reichardt, marraine du « slow cinema »….
    Du moins pour le champ de caméra, et l’atmosphère du film… Ici le film est un tableau parfois angoissant de la société marginale, le peuple d’en bas , les pauvres si ce terme veut dire encore quelque chose de nos jours..Pour moi c’est moins prévisible que Ken Loach…..Plus rythmé aussi, plus proche des acteurs???? Bravo à la jeune Nikiya Adams qui incarne Bailey, héroïne du film et qui tente de ne pas se noyer dans un entourage que d’aucuns qualifieraient de délétère….. J’avais oublié ma montre et le film a passé plus vite…..Bird est un personnage réel mais proche du fantasme, d’où son nom ( oiseau)…..Le film laisse un message ambigu su la notion d’humanité, mais peut être touchant ….Je conseille sans insister sauf fan du cinéma social britannique…...
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    77 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2025
    Après American Honey, la réalisatrice britannique continue de s'intéresser à une jeunesse marginale et qui se cherche, mais en posant ici sa caméra dans une banlieue du sud de l'Angleterre.

    Le film a l'originalité de coupler un drame social abordé sous un angle quasi documentaire, à un récit plus onirique, qui ose même injecter une touche de fantastique.

    Bird est l'histoire du passage à l'adolescence d'une jeune fille qui doit chaque jour lutter et composer avec les lourdes chaînes de son environnement social et familial et qui y parvient en se réfugiant dans l'imaginaire, par une sorte de sublimation de son quotidien, retranscrite dans des scènes très poétiques où elle filme ce qui l'entoure avec son téléphone portable puis le projette sur le mur de sa chambre.

    Mais c'est aussi un film passionnant d'un point de vue sociologique, dans la façon qu'il a de dépeindre la misère sociale des classes anglaises les plus populaires. Il serait d'ailleurs sacrilège de regarder le film en VF, tant l'accent des personnages se révèle être un marqueur social à part entière.

    Le film alterne donc entre le crade, le sordide et des parenthèses d'une belle poésie où chaque détail, aussi glauque soit-il, est sublimé soit par la caméra de la réalisatrice, soit par celle du téléphone portable de son héroïne, moments durant lesquels une part belle est faite aux animaux et aux éléments de la nature.

    L'on retrouve avec plaisir le toujours très intriguant Franz Rogowski, déjà repéré dans Disco Boy et Passages en 2023, acteur singulier qui vient une fois de plus marquer le film de son empreinte, ainsi que Barry Kheogan, célèbre pour ses rôles dans The Banshees of Inisherin et Saltburn. La jeune Nikiya Adams impressionne par l'intensité de son regard et de son jeu.

    L'on peut reprocher au film quelques tics de réalisation comme cette caméra à l'épaule utilisée de manière excessive mais qui cherche à retranscrire toute la fougue, la rage et l'électricité de son personnage principal, ainsi que quelques longueurs.

    Bird fut néanmoins l'un des coups de cœur de la sélection cannoise 2024 mais qui ne figura malheureusement pas au palmarès.

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