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    Bird
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    84 critiques spectateurs

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    frederic T.
    frederic T.

    18 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2025
    Un montage ultra nerveux, une bande-son explosive, des images tournées caméra à l’épaule qui s’entrechoquent en permanence dans des cadrages improbables, on entre dans le film secoué, déboussolé, agressé…. C’est cette forme cinématographique oppressante qu’Andréa Arnold choisit pour nous faire partager la violence permanente dans laquelle vit cette communauté de marginaux-squatters dans des quartiers du Kent que l’on va découvrir par sa fable poétique et radicale. On suit les pas de Bailey, adolescente de 12 ans qui cherche sa voie dans ce monde qui semble sans repère, quasi déshumanisé, et pourtant …. Le film est âpre et surprenant, et l’on pourrait craindre d’assister à un nouveau Ken Loach sous LSD. Mais très vite Bird se détache de la simple chronique sociale misérabiliste pour basculer dans un univers fantastique avec des moments de répits contemplatifs ou oniriques, et nous dire qu’il existe toujours une forme d’humanité bien plus forte même dans les situations les plus toxiques ….
    Mélany T
    Mélany T

    32 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2025
    Une œuvre magistrale à l'esthétique sublime, au récit subtil, émouvant, intelligent et passionnant et aux acteur.trice.s incroyables.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    385 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2024
    Ce film britannique est bien réalisé et décrit avec réalisme la vie dans les quartiers pauvres du Kent en Angleterre. La réalisatrice relate le quotidien très chaotique d’une jeune fille qui vit dans un milieu familial pour le moins compliqué mais qui évolue dans sa vie de manière indépendante et très affirmée. La réalisatrice nous livre là un film qui décrit bien cet univers de laissés pour compte de la société avec parfois des éclairs poétiques et fantastiques qui donnent de la teneur à cette réalisation.

    Bernard CORIC

    (film visionné en projection de presse au cinéma Le Bazac le 21/11/2024)
    laval catherine
    laval catherine

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2025
    J'adore trop bo, trop juste tous sont magnifiques et andrea arnold vraiment chortiche
    C'est un vrai choc, d intelligenge et de coeur c ette puissance de réalisme et de rêves et de pensées , tout ça mixé dans le mmême bol encore et encore merci
    Camille Calcagno
    Camille Calcagno

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2025
    Je pense que c'est l'un des plus beau film que j'ai vu de toute ma vie. J'aurai vraiment du mal à en parler, mais l'image est si intense, tellement violente, de choses sublimes et d'autres écœurantes.
    C'est un film des paroxysmes, et pourtant si ancré dans la réalité et la banalité de la vie.
    J'ai beaucoup pleuré, pour moi c'est un chef d'œuvre.
    Camille
    Pigeon V.
    Pigeon V.

    3 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 octobre 2024
    Ce n’est pas très intéressant ni très poétique. Le film préfère filmer de « belles » images plutôt que de prendre à bras le corps les problématiques sociales qu’auraient permis d’aborder la situation personnages. En bref, c’est filmer les classes populaires sans s’intéresser réellement aux classes populaires. Il y a une magnifique scène, mais à part cela, le film ne vaut pas le détour.

    Vu en avant-première (Cannes 2024 au MK2)
    cédric l.
    cédric l.

    10 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2025
    Rien de tel qu'un film coup de poing, pour commencer l'année !... Dans ce long-métrage Andrea Arnold filme la misère dans un coin paumé du Royaume-Uni. Franz Rogowski, incarne un personnage : "BIRD"... qui est libre comme l'air, et symbolise un "Etre Providentiel" sensé redonner de la chaleur et du bonheur, à ce "Monde" froid et brutal. Une petite surprise, qu'est ce film !
    efiravibes
    efiravibes

    8 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2024
    "Bird" d'Andrea Arnold est un chef-d'œuvre émouvant et poignant qui m'a touché profondément, me tirant même une larme à la fin.
    Nitnelav
    Nitnelav

    7 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2025
    Andrea Arnold s’impose comme une réalisatrice incontournable, capable de manier des récits empreints de réalisme social tout en y injectant une subtile dimension onirique. Bird est une œuvre saisissante qui conjugue l’âpreté de la réalité avec des éclats de poésie inattendus. Ce mélange audacieux pourrait sembler voué à l’échec, mais sous la direction d’Arnold, il atteint une harmonie remarquable.

    La mise en scène, nerveuse et viscérale, est l’une des grandes forces du film. Les flashbacks et visions fugaces qui surgissent ponctuent le quotidien de la protagoniste, une adolescente évoluant dans une banlieue anglaise où l’espoir semble presque absent. Ces fragments de souvenirs et d’impressions donnent au montage une texture unique, à la fois chaotique et envoûtante. Malgré le rythme saccadé, une étrange sensation de flottement s’installe, oscillant entre violence brutale et moments de grâce visuelle.

    L’histoire s’articule autour d’une jeune fille confrontée à une vie difficile, marquée par les absences et les contradictions de son père, qui se prépare à refaire sa vie avec une nouvelle compagne. L’arrivée du personnage énigmatique de Bird bouleverse cet équilibre fragile. Bird, figure mystérieuse et décalée, devient peu à peu une ancre pour l’adolescente. Sa présence, bien que déroutante au premier abord, s’avère réconfortante dans un univers où tout semble hostile.

    Ce qui rend le film si marquant, c’est l’alternance entre une violence crue et des instants d’une tendresse désarmante. Ces moments suspendus, hors du temps, confèrent à Bird une qualité presque rêveuse. Loin de tomber dans le piège du mélodrame pesant, Arnold insuffle à son récit une énergie débordante et un rythme soutenu qui maintiennent le spectateur captivé. Le montage, d’une richesse remarquable, évite tout sentiment de lourdeur en imbriquant subtilement les pensées et les visions de l’héroïne.

    L’un des aspects les plus mémorables réside dans la tendresse inattendue qui émerge des interactions humaines : entre le père et sa fille, ou encore entre Bird et la jeune fille dans un contexte empreint de dureté. Ces instants précieux adoucissent l’impact de la violence sociale dépeinte, rendant l’expérience presque supportable pour le spectateur.

    En définitive, Bird est bien plus qu’un simple drame social : c’est une exploration sensorielle et émotionnelle qui touche par la force de ses images et l’intelligence de sa mise en scène. Andrea Arnold confirme ici son talent unique, et on ne peut qu’attendre avec impatience de découvrir le reste de sa filmographie.
    Cadreum
    Cadreum

    8 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 décembre 2024
    Andrea Arnold s'ancre dans le réalisme social pour scruter, comme à son habitude, la rudesse et la beauté des classes populaires, avec une caméra qui respire l’immédiateté et la sensibilité en nous dévoilant les marges. Pourtant, avec Bird, Arnold opère un basculement audacieux vers le fantastique, un langage qui explore des vérités inaccessibles au naturalisme.

    L'homme qui aide Bailey, énigmatique et ancré dans le fantastique, fonctionne comme un contrepoint symbolique au réalisme oppressant. Son existence dans le registre du fantastique reflète l'idée que l'aide ne viennent pas des institutions réelles (famille, société économie) mais d'une échappatoire quasi-magique, irréelle.

    La transformation de Bird en oiseau est une métaphore puissante, à la fois aspiration et tragédie. Elle suggère une transcendance, mais aussi une fuite désespérée : dans un monde verrouillé, l’envol est une victoire ambivalente. Arnold ne donne pas de réponse facile. Elle laisse planer l’idée que, pour échapper à leur condition, ses personnages doivent se détacher, au risque de se perdre. Bird est l'incarnation d'un espoir silencieux, toujours là malgré l'indifférence apparente du monde.

    Bug, brillant d'interprétation (comme chacun des comédiens), est une allégorie des blessures générationnelles. Il est à la fois un produit et une victime des dysfonctionnements de son environnement. Sa nature ambivalente, à la fois vulnérable et mystérieusement destructrice, évoque les liens familiaux, où l'amour et la toxicité coexistent.

    Visuellement, Arnold signe une œuvre tactile et sensorielle. Chaque cadre (une aile d’oiseau frémissante, un regard écrasé par l’émotion) pulse d’une intensité qui capte l’âme des choses. Les flous, les cadres resserrés, les éclats de lumière percent l’écran comme des lueurs d’espoir, tout en maintenant l’étreinte d’un isolement poignant.
    Chris Marou
    Chris Marou

    6 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 janvier 2025
    2 Étoiles pour le jeu d 'acteur . MAIS je me suis ennuyée du début à la fin. Mon compagnon aussi il s est même endormi.
    NE vois pas du tout la comparaison avec le grand KEN LOACH.. . c est long . sans rythme et on attend toujours qu il y est un rebondissement à cette histoire .
    Ratafia
    Ratafia

    7 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2025
    This is England ! Plus énergique que le précédent de la même réalisatrice (Fish tank, déjà très bien), avec notamment une bande son à la Trainspotting qui dépote et un Franz Rogowski envoûtant, Bird vous emporte à la vitesse grand V dans les milieux défavorisés du Kent. Un flot d'adjectif vous assaille en sortie de salle : violent, onirique, fantastique, et surtout d'une originalité folle. Must see !
    Rémi J.
    Rémi J.

    4 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2024
    Film vu en avant-première au Pathé Opéra le dimanche 26 mai 2024.
    Les acteurs sont bons. Franz Rogowski est magnétique. La BO est entraînante, la photographie immersive. Le tout offre une peinture sensible de la préadolescence défavorisée de Bailey, l'héroïne du film. C'est touchant et énergisant.
    Adèle S
    Adèle S

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2024
    puissant, doux et triste à la fois, j'ai adoré !
    j'ai adoré le crossover avec le règne animal aussi 🤭
    Simone Gentile
    Simone Gentile

    4 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2025
    Malgré un jeu d'acteurs globalement convaincant, le film peine à véritablement captiver en raison d’un scénario artificiel et de la caméra toujours en mouvement.
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