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    Bird
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    3,8
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    84 critiques spectateurs

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    Christoblog
    Christoblog

    840 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2025
    Dieu sait si j'aime la façon de filmer d'Andrea Arnold, une cinéaste dont je ne rate aucun film.

    Le début de Bird m'a d'ailleurs pleinement convaincu, dans un style dynamique qui m'a semblé synthétiser le meilleur de la Britannique : introduction en fanfare sur une formidable bande-son de Fontains DC, magnifique personnage de mec borné au bon coeur (Barry Keoghan qui joue à la Shia LaBeouf), impression saisissante de réalité, capacité de saisir l'essentiel des relations humaines en quelques plans.

    Hélas, l'irruption du personnage joué par Franz Rogowski ne m'a pas vraiment convaincu. Le mélange de réalisme social et de fantastique m'a semblé artificiel, comme si deux films essayaient de coexister à l'intérieur d'un seul. Comme dans Le règne animal, la pauvreté des trucages m'a également gêné.

    J'ai enfin trouvé que le scénario s'égarait un peu dans la deuxième partie du film, certaines scènes s'éternisant ou ne servant pas directement l'intrigue.

    Malgré ces quelques points négatifs liés principalement à l'écriture du film, le talent d'Andrea Arnold est tel qu'il est difficile de ne pas mettre Bird au-dessus de la majorité des films que l'on peut voir.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    927 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2024
    Encore une fois Andrea Arnold nous cueille par son œil sensible de cinéaste, s'intéressant encore une fois à des âmes brisées, prisonnières de leur environnement socio-familial.
    En mettant le focus sur la jeune Bailey (révélation que Nykiya Adams), la cinéaste semble rejouer une partition connue (Fish Tank en tête), mais c'est par le personnage de Bird (excellent Franz Rogowski) et une surprenante irruption du poético-fantastique que le film trouve sa singularité.
    Une imagerie qui aurait pu être un peu mieux greffée par instants, mais arrive à émouvoir jusqu'à son final.
    Bref la ci éaste brittanique réussit encore son pari (mise en scène auprès des corps, très bonne soundtrack, Barry Keoghan parfait comme d'habitude).
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    275 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2025
    Une réalisation vibrante (caméra à l’épaule), des effets immersifs, une direction d’acteurs et une BO pêchues, une poésie entre ville et champs, à la fois brute et tendre, tantôt explosive, tantôt contemplative, avec une belle attention portée aux détails et quelque chose de très sensoriel. C’est le réalisme social façon Andrea Arnold. Sans misérabilisme. Tout en énergie. Avec beaucoup d’amour sous le béton. La réalisatrice offre ici une plongée captivante dans l’Angleterre des quartiers défavorisés, dans un chaos familial aux ramifications multiples, entre joyeux bordel et violence domestique. Sur le fond : un topo aux accents de déjà-vu, mais un focus plutôt original sur le thème de la parentalité précoce et des relations filiales particulières qui en résultent. S’y ajoute un thème fantastique qui déploie ses ailes progressivement : intéressant sur le papier, mais pas forcément bien exploité à l’écran, ou, en tout cas, un peu diffus dans un scénario qui part dans trop de sens différents. On peut regretter aussi de ne pas ressentir plus d’empathie pour le personnage d’ado central (petite tour de contrôle d’un environnement qui vrille sans cesse), probablement pas assez étoffé.
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 144 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2025
    Andrea Arnold continue d'explorer la marginalité en filmant l'adolescence d'une jeune fille vivant avec son père dans un squat. Le film pourrait être sordide mais la réalisatrice d'American Honey évite cet écueil en infusant une bonne dose d'optimisme à cet univers en apparence désespéré. Si le film n'est pas dénué de défauts, avec certaines affeteries de mise en scène, il réussit souvent à être touchant notamment dans sa deuxième partie qui s'ouvre au fantastique. Si le passage du réalisme au surnaturel sur le mode de la fable à de quoi surprendre, le film gagne en poésie. Il permet aussi à Barry Keogahn de confirmer son talent dans le rôle du jeune père de l'héroïne. Bird est un joli film qui réussit, malgré une symbolique parfois appuyé et certains personnages un peu clichés, à éviter le piège de la mièvrerie.
    Julien Loeki
    Julien Loeki

    135 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2024
    L'obtention d'une place pour cette avant-première fut plus que rocambolesque, mais tout est bien qui finit bien et j'ai évidemment eu un coup de cœur (futur, car nous n'avons pas encore de date de sortie ; seul le distributeur est connu : Ad Vitam) pour ce coming-of-age-movie avec un fort accent british. Andrea Arnold a choisi un cadre très "16 mm" avec ces couleurs saturées et ces imperfections qu'on adore. Le casting, lui, est au top, avec Franz Rogowski, déjà repéré dans (le très dispensable) « Disco Boy ». La musique est également de qualité avec un bon « Lucky Man » de The Verve, entre autres réjouissances. Et en plus, ça se termine comme « Le Règne animal » !
    Arthus27
    Arthus27

    99 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2025
    "Bird" d'Andrea Arnold est une œuvre cinématographique touchante et poétique. Andrea Arnold, fidèle à son style, nous offre une plongée poignante et authentique dans le prolétariat anglais, traitée avec une remarquable justesse et sans jugement.

    L'histoire du film, à la fois délicate et puissante, se distingue par la profondeur de ses personnages et la richesse de leurs trajectoires individuelles. Arnold excelle à développer des portraits intimes et sincères, faisant émerger des émotions brutes qui touchent profondément. Les relations entre les personnages, leurs luttes et leurs moments de rédemption sont dépeints avec une sensibilité qui témoigne du talent de la réalisatrice pour saisir l'âme humaine.

    La mise en scène est empreinte de poésie, avec des choix esthétiques qui subliment l'environnement quotidien et transforment les moments ordinaires en quelque chose d'universel et d'intemporel. Chaque image est soigneusement composée, ajoutant à la force narrative de ce film émouvant.

    En somme, "Bird" est un bijou cinématographique qui séduit par son humanité et sa sincérité, confirmant Andrea Arnold comme une conteuse exceptionnelle du quotidien. Ce film est à la fois un hommage à la résilience et à la beauté de la vie, ancré dans une réalité sociale qui ne laisse personne indifférent.
    brunocinoche
    brunocinoche

    98 abonnés 1 108 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2025
    un film qui oscille entre drame social et fable écologique. la réalisatrice qui fait preuve d énergie dans sa façon de filmer, notamment lorsqu elle scrute son personnage principale aurait peut être dû développer l aspect poétique. son film coup de poing manque un peu d émotion. on sort de ce film plus exténué qu ému.
    LCDC YT
    LCDC YT

    91 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2024
    Poétique et à l'image de sa réalisatrice, le film D'ARNOLD se pose comme un moment de cinéma surprenant, touchant mais surtout intense, qui reste particulier dans son approche réaliste du cinéma, mais très juste, notamment dans son jeu d'acteur
    Dora M.
    Dora M.

    67 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 décembre 2024
    Bailey (Nykiya Adams), 12 ans, vit avec son frère Hunter (Jason Buda) et son père Bug (Barry Keoghan) dans un squat. Son père lui annonce qu’il va se marier avec sa nouvelle copine, ce que Bailey vit assez mal. Lors d’une de ses fuites après une dispute, elle fait la rencontre d’un étrange jeune homme, Bird (Franz Rogowski).
    J’ai beaucoup aimé le début car on plonge de suite dans le quotidien difficile de la jeune héroïne. Le personnage du père est particulièrement percutant.
    L’histoire est assez prenante. Il y a plusieurs scènes assez tendues (lors des altercations avec son père ou avec le nouveau petit ami de sa mère). Pour autant, plus on avance dans le film, moins il prend une tournure réaliste et cela m’a dérangée. Le pire c’est - à mon sens - la fin : toutes les histoires ouvertes se ferment (de façon plus ou moins heureuses) et on termine en particulier par un moment assez mièvre. C’est dommage car le début et l’idée générale étaient assez intéressants.
    leobis
    leobis

    64 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2025
    Film doté d’un grand suspense, d’allégorie et de magie relatant les difficultés de vie d’une jeune adolescente dans une famille défavorisée. Grâce à la rencontre de Bird, un homme vêtu comme un oiseau et qui affectionne se trouver sur les toits, l’adolescente va parvenir à entrevoir un espoir libérateur. La bande son comporte d’excellentes chansons qui s’allient parfaitement à cette ambiance fantastique.
    Chris G
    Chris G

    20 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2024
    Après Fish Tank et American Honey, une nouveau portrait social centré sur une jeune fille par Andrea Arnold. Rappelant les contextes sociaux défavorisés de Ken Loach, en plus joyeux avec une pointe de poésie, on reste sur une impression de déjà vu et de déjà dit sur ces sujets tournés caméra à l’épaule.
    Shawn777
    Shawn777

    605 abonnés 3 500 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2025
    Entre violence brute et poésie, nous retrouvons dans ce dernier film en date d'Andrea Arnold une pré-adolescente vivant les quartiers pauvres du Kent qui tente de s'émanciper grâce à un homme marginal qu'elle vient tout juste de rencontrer. Elle essaye de s'émanciper de son quotidien mais également de ses parents, ne vivant plus ensemble, composé d'un père autant irresponsable qu'aimant et d'une mère très distante. Le tout dans un environnement urbain très marqué, filmé en caméra à l'épaule. Oui, là on retrouve typiquement le cinéma d'Andrea Arnold avec ses thèmes phares, c'est-à-dire l'adolescence et plus précisément ici le coming-of-age et l'évolution dans une ville, pauvre de préférence. Bien-sûr, nous avons également notre lot de personnages atypiques et en particulier ici Bird, l'ami de l'héroïne, carrément hors normes. Effectivement, c'est un personnage qui parvient à être encore plus hors normes que les autres, déjà considérés comme des marginaux, voire même des rebus de la société. Bird, comme son nom l'indique, représente l'envol, la liberté pour l'héroïne qui rêve de quitter cet environnement urbain ; environnement que l'on retrouve jusque sur la mer avec ces éoliennes qui bordent l'horizon. En dehors de ces envies, l'héroïne va également grandir, évoluer, passer d'une adolescente perturbante et perturbée à une jeune femme plus en empathie mais également plus sûre d'elle. Elle va effectivement apprendre à vivre avec ce bordel ambiant, instauré par le contexte (appartement en désordre, fêtes constantes etc.) mais également par la mise en scène et le montage. Une mise en scène qui insiste donc sur la caméra à l'épaule, rendant le film encore plus accessible, proche d'un documentaire, mais également grâce à un montage qui en fait certes quelques fois des caisses notamment avec ses flashbacks, mais néanmoins très efficace. La musique joue également un grand rôle dans le film, créant également ce sentiment de désordre, se mélangeant aux bruits du quotidien et notamment, encore une fois, ceux de la ville. Et puis, c'est ainsi que le film nous offre un léger clin d'œil à "Saltburn". Sorte de synthèse entre "Red Road" pour l'aspect urbain très marqué, "Fish Tank" pour l'aspect teen movie et "American Honey" pour la recherche de liberté, "Bird" semble fonctionner comme une synthèse des précédents films de la réalisatrice.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2025
    L'année 2025 commence de la plus belle des manières avec ce drame.

    On accompagne Bailey dans une vie qui n'est pas facile. Cette jeune enfant d'une douzaine d'années vit dans un milieu défavorisé entre pauvreté, et cercle familial instable. La réalisation d'Andrea Arnold immerge parfaitement par son style, provocant une certaine émotion. Alors que son entourage normalise l'illicite et la violence, sa rencontre avec "Bird" est comme un tournant. La gamine instable voit l'innocence en personne à travers lui, et cela révèle sa fibre bienveillante. Pour son premier rôle, Nykiya Adams impressionne.

    La figure de l'oiseau est pertinente, car elle permet de symboliser le rôle protecteur de "Bird" pour une enfant trop souvent laissée à l'abandon. La folie de Barry Keoghan en père montre parfaitement cette instabilité. Une figure animale qui se retrouve jusqu'au bout pour montrer la nature de Bailey.
    capirex
    capirex

    102 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2025
    Intéressant film d'Andrea Arnold que cette chronique Sociale sur l’adolescence , portée par une distributions d'acteurs non professionnels , si l'on excepte Barry Keoghan et Franz Rogowski , épatante, qui vire au Conte sous forme de métaphore !
    Vince
    Vince

    44 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2024
    Vu en avant-première au Festival britannique de Nantes, Andrea Arnold aborde l'enfance de Bailey dans le quotidien difficile d'un quartier du sud de l'Angleterre, jusqu'au jour où elle rencontre Bird qui va lui changer la vision sur le monde qu'il l'entoure.
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