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    Sleep
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    Le cinéphile
    Le cinéphile

    687 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2024
    Film d'angoisse intelligent, Sleep joue avec les codes du cinéma d'horreur et d'esprits, pour en offrir une version unique et totalement en dehors des carcans du genre. Etonnant à chaque instant, c'est une aventure qui détourne les clichés.

    https://www.justfocus.fr/cinema/sleep-un-huit-clos-horrifique-unique-en-son-genre.html
    traversay1
    traversay1

    3 552 abonnés 4 842 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2023
    On imagine sans peine tous les jeux de mots à faire sur Sleep, le premier long-métrage de Jason Yu. Une histoire à dormir debout, littéralement, puisque axé exclusivement sur le somnambulisme d'un homme et l'inquiétude grandissante de son épouse, bientôt maman. Dûment découpé en 4 chapitres, le film s'applique à faire progresser une intrigue unique, sur un tempo allegro ma non troppo, et habilement partagé entre épouvante et comédie, avec un sens de l'absurde qui se conjugue avec quelques frissons. Pas de quoi séduire un amateur d'horreur pure, sans doute, surtout s'il attend quelques passages gore. Point de cela dans Sleep mais des moments très particuliers qui combinent l'effroyable et le rigolo, comme dans la scène où une marmite est portée à ébullition. Le long-métrage, au-delà des genres qu'il aborde, pourrait se définir finalement comme un film sur la vie conjugale, où les nuits sont plus épicées que les jours, qui se distingue notamment par sa mise en scène virtuose des petits espaces, puisque le récit est en très grande partie confiné à un appartement de dimension modeste. Modeste dans ses ambitions, Sleep l'est également, mais surtout malin, suffisamment en tous cas pour nous faire avaler l'évolution psychologique, assez improbable, de ses deux principaux personnages. Une analyse plus affinée montrerait aisément les lacunes de son scénario mais on s'en fiche un peu, cette fois, car l'intérêt est ailleurs, dans le suivi des tourments répétés de ce couple d'amoureux qui aurait préféré qu'on les laisse dormir tranquille.
    RedArrow
    RedArrow

    1 660 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2024
    Mais qu'arrive-t-il à Hyeon-soo ? Depuis quelques nuits, Soo-jin assiste, impuissante, aux comportements nocturnes de plus en plus étranges de son compagnon, visiblement pris de crises de somnambulisme aiguës qui vont jusqu'à mettre en danger l'intégrité de sa personne et rendre cette jeune femme enceinte inquiète pour sa propre sécurité...

    Là où, avec un tel pitch, une majeure partie des productions US d'épouvante aurait choisi un couple de protagonistes traité avec un classicisme dramatique usé jusqu'à la corde, juste bon à nous faire doucement bailler par sa manière d'aborder sur un ton uniforme leurs développements traumatiques prêts à se conjuguer à l'arrivée de phénomènes inexpliqués, la magie du cinéma sud-coréen et sa capacité à naviguer entre gravité et légèreté avec une aisance toujours aussi épatante parvient à dresser en trois, quatre coups de pinceaux (quelques gestes d'affection complices, des sourires du quotidien et, bien sûr, le comportement aléatoire glaçant de Hyeon-soo durant la nuit) le portrait d'un couple instantanément attachant, pour lequel notre affect face à l'adversité grandissante qui les foudroie ne se démentira jamais.

    Peut-être que la symbolique de fond de "Sleep" où l'arrivée d'un enfant est comme par hasard concomitante avec celle du bizarre chargé de rompre l'équilibre bien établi de ce couple moderne n'est pas des plus subtils ou surprenants dans ce qu'elle chercher à révéler d'eux à travers ces bouleversements, peut-être que le film traverse aussi des phases en forme de passages obligés dans sa progression (la chamane, les premières étapes où un conjoint s'enfonce dans l'irrationnel pendant que l'autre préfère s'accrocher à des causes cartésiennes, la possible origine du mal en elle-même qui en reste à des éléments et une enquête assez sommaires) et peut-être manque-t-il à ce premier long-métrage une maîtrise plus poussée en termes d'exécution pour provoquer des insomnies mémorables a posteriori de ses séquences d'effroi (encore qu'elles réussissent à captiver à chaque fois par le potentiel imprévisible qui en transpire)... Toutefois, et c'est indéniable, "Sleep" est transcendé par les réactions aussi confondantes de naturel que touchantes de son couple, superbement interprété par le tandem Jung Yu-mi/Lee Sun-kyun, jusqu'à en faire le coeur et l'âme d'une confrontation entre paranoïa et fantastique où, au grand barnum paranormal éculé que l'on aurait pu en attendre (seul un certain plan "rétinien" est un peu maladroit), est préféré une très bonne idée de climax, trouvant une lisière assez habile pour laisser la balance du point en vue à favoriser en équilibre tout en le poussant dans des retranchements au moins aussi extrêmes que les preuves d'amour, du besoin absolu de retrouver l'autre -cette unité à deux face aux obstacles- que chacun recouvre en réalité. Et tout cela se termine en plus sur une note judicieuse: un énième sourire pour nous renvoyer à tout ce que l'on a pu apprécier de la korean touch de ce film d'épouvante et... furieusement romantique.

    Évidemment loin d'être parfait, on sent clairement une marge de progression chez Jason Yu, disciple de Bong Joon-ho, si son objectif est de rivaliser in fine avec le maître, "Sleep" n'en demeure pas moins un projet aux intentions atypiques, capable de nous faire vibrer par des émotions que l'on ne pensait pas forcément y ressentir et pour lequel, comme pour son couple, on gardera une véritable tendresse malgré les nuits très agitées vécues par Hyeon-Soo et sa compagne. Et un bel hommage au talent du défunt Lee Sun-kyun qui plus est.
    Cinévore24
    Cinévore24

    342 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2024
    "Ensemble, on peut tout surmonter."

    Une bonne déception que ce premier film de Jason Yu, jusque-là assistant réal de Bong Joon-ho.
    Récompensé par le Grand Prix au dernier Festival de Gérardmer, et porté par Jung Yu-Mi (A Bittersweet Life, Dernier train pour Busan) et le regretté Lee Sun-Kyun (Parasite), ni un bon film sur le couple, ni un bon film de genre.
    Une œuvre dans laquelle ces deux types de film ne semblent pas cohabiter ensemble de par le ton employé.

    Un film au sein duquel la tension n’imprime jamais vraiment, la faute à une narration visuelle certes soignée, mais trop appuyée et programmatique (accompagnée d'une musique illustrative), désamorçant ainsi tout danger en nous prévenant qu'il va y avoir tel ou tel rebondissement à ce moment-là.
    L'impact que créé l'insomnie et le comportement instable du mari sur sa femme aurait pu être intéressant, mais même ce point-là manque clairement de finesse d'écriture.

    Rajoutez à cela des réactions absurdes au vu des circonstances (notamment le médecin spécialiste pas du tout concerné par ce qu'est en train de traverser le couple, ou encore la femme qui encourage son mari à rester chez eux malgré le danger qu'il pourrait représenter pour leur nouveau-né) ou encore des ellipses assez incompréhensibles au cours du film, et vous obtenez un film qui semble toujours à côté de la plaque par rapport à ce qu'il voudrait nous raconter (un sujet de départ intéressant pourtant).

    Tout ça pour basculer dans le genre habituel et prévisible du film d'exorcisme et se conclure par un final inutilement sur-explicatif (les non-dits et le mystère ne font définitivement pas partie de ce film) et over the top.

    Un premier film oubliable et sans danger, redondant et peu crédible dans son histoire et les effets utilisés.
    Une œuvre sans surprise et sans suspense, où tout est souligné si bien que tout est attendu.
    En bref, un film à dormir debout. Et c'est bien dommage.

    P.S.: dans un genre un peu similaire (le film de possession) et assez récent, jetez-vous plutôt sur le très réussi «The Strangers» de Na Hong-Jin, une production coréenne dont certaines images et la tension croissante ne vous relâcheront pas de sitôt.
    Roger D
    Roger D

    79 abonnés 876 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2024
    Un bon petit thriller d'épouvante comme le cinéma asiatique (et plus précisément coréen) sait nous offrir. Pas de scène extravagante ou abusé pour nous faire frissonner... ici on a des silences, des bruits, un contexte bref une très bonne mise en scène qui donne des petits frissons qui dans ce genre de film est essentiel. On se demande si le mari devient fou ou s'il est "possédé", le film nous fait osciller entre les deux tout du long. Le duo est parfait car les deux sont conscient de ce qui se passe mais chacun gère à sa façon et leur force reste leur union. Bon il y a parfois des scènes où tu te dis mais comment ils peuvent faire ce choix là sachant pertinemment ce qui va arriver certes mais l'ensemble est très bon et le soir tard dans une salle vide (séance de 22 en VOST) donne son petit effet j'avoue brrrr....
    NOTE : 7.5/10
    Alolfer
    Alolfer

    125 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2024
    Voila un bon film d'horreur. Le cinema Coréen déçoit rarement. En voici la preuve avec ce film. On peut penser le film banal, mais le film prend une direction assez brut ce qui le rend original !

    Une pensée pour l'acteur principal qui nous a quitté en décembre dernier...

    Un bon film
    Alice025
    Alice025

    1 659 abonnés 1 363 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2024
    Grand prix du festival de Gérardmer, « Sleep » aborde ici avec anxiété le thème du somnambulisme. L'histoire est divisée en plusieurs chapitres qui va faire progresser peu à peu l'intrigue et le côté paranoïa et angoissé de l'épouse envers son conjoint. Le film est relativement efficace, nous partageons avec crainte le ressenti du couple et l'inquiétude qui monte tout au long des nuits. Sans trop en dévoiler, « Sleep » est un bon thriller fantastique et psychologique qui tient grandement la route.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Matt
    Matt

    17 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 mars 2024
    Plat, long, aucune scènes d’épouvante ou d’horreur comme indiqué dans la catégorie. Bourré d’incohérence et une fin bâclé pour bien finir le travail…
    Oni
    Oni

    20 abonnés 324 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2024
    Insomnie: Le Cauchemar du Scénario

    Bon, on va parler de ce film "Sleep". Si vous êtes du genre à penser que l'insomnie, c'est juste un moment où vous vous ennuyez tellement que vous comptez les moutons jusqu'à ce qu'ils se transforment en lamas, détrompez-vous. Ce film va vous donner des cauchemars pires que si Freddy Krueger avait décidé d'organiser une soirée pyjama dans votre cerveau.

    L'idée de base, c'est que votre partenaire devient un Hulk version nocturne dès qu'il ferme l'œil. Autant vous dire que ça fout un bordel pas possible dans le couple, surtout quand y'a un bébé dans l'histoire. J'veux dire, imaginez ça : vous êtes là, peinard, en train de mater un épisode de votre série préférée, et à côté de vous, votre conjoint se transforme en Rambo, version oreiller à la main. De quoi vous donner envie de dormir dans une tente séparée avec un crucifix et une bouteille d'eau bénite.

    Le truc, c'est que ce film aurait pu être aussi bien ficelé qu'un sac de bonbons dans la main d'un gosse à Halloween. Mais non. Au lieu de ça, on se retrouve avec un script qui part dans tous les sens, comme un GPS qui aurait abusé de l'alcool. On a l'impression que les scénaristes ont décidé de jouer à cache-cache avec les réponses, sauf qu'ils ont oublié qu'on n'est pas tous des Sherlock Holmes en puissance. Résultat : on est plus perdus qu'Alice au pays des cauchemars.

    Alors là, on touche le fond. Les personnages sont aussi développés qu'un jeu vidéo des années 90. On a juste l'impression qu'ils sont là pour faire joli, comme des nains de jardin dans un parc. À part l'héroïne qui se démène comme une Lara Croft sous acide, les autres, on dirait qu'ils sont là juste pour la figuration. Et sérieux, si on veut juste voir des meubles bouger, autant aller faire un tour chez IKEA.

    Bon, malgré tout, y'a quand même des moments où on a les poils qui se dressent comme si on avait mis les doigts dans une prise électrique. L'ambiance est plus tendue qu'une corde de guitare électrique, et y'a même quelques bons moments où on se demande si on est pas plus flippé que les personnages à l'écran. Mais bon, ça ne suffit pas à sauver les meubles, ou plutôt le lit dans ce cas-là.

    Alors, "Sleep", c'est comme un rêve où vous vous retrouvez à poil devant toute votre classe : gênant, bizarre, mais vous survivrez. En gros, si vous êtes fan de films d'horreur où les scénaristes ont décidé de jouer à cache-cache avec leur propre cerveau, vous allez kiffer. Sinon, autant vous dire que vous risquez de passer une nuit plus tranquille en regardant un documentaire sur les hamsters.

    Plus de critiques sur https://www.instagram.com/oni_s_reviews/?hl=fr
    FaRem
    FaRem

    8 593 abonnés 9 496 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2024
    « Il y a quelqu'un à l'intérieur. » Divisé en plusieurs chapitres, "Jam" en version originale raconte l'histoire d'un couple dont le quotidien est bouleversé lorsque le mari commence à avoir des crises de somnambulisme. La légèreté du début est vite remplacée par l'angoisse d'une situation de plus en plus inquiétante et surtout dangereuse notamment parce que le couple attend l'arrivée d'un enfant. Si l'on pense dans un premier temps voir un énième film d'épouvante sur ce trouble du sommeil, ce premier film de Jason Yu est plus que ça, mieux que ça. "Ensemble, nous pouvons surmonter tout obstacle". Le réalisateur utilise l'horreur pour explorer la peur de l'échec conjugal avec une femme prête à tout pour arranger la situation même envisager des solutions surnaturelles. Alors que Hyun-su est la "victime", c'est Soo-jin qui perd pied entre le manque de sommeil et les idées saugrenues qu'on lui met dans la tête. Une descente aux enfers psychologique avec toujours cette question en tête sur la véritable nature de la condition du mari. Entre humour noir et ambiance paranoïaque, "Sleep" suscite plus la crainte que la peur, mais c'est un bon thriller psychologique à la fois intelligent et bien exécuté.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    908 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mai 2023
    sympathique que ce Sleep, premier film de Jason Yu (assistant-réalisateur de Bong Joon-ho), proposant un canevas de film de genre assez accrocheur : un couple voit sa vie perturbée par le sommeil du mari (Sun Kyun-lee), qui commence à avoir de violents accès de somnambulisme. Grattages jusqu'au sang, menaces dites en dormant, déplacements à caractère suicidaire, ingurgitations d'aliments crus...


    La paranoïa s'installe pour sa conjointe (Yu Mi-jeong), qui va rapidement apprendre qu'un individu est décédé dans l'appartement juste en-dessous, et va rapidement suspecter que la nature de ce phénomène provient en réalité d'un fantôme.


    Sleep est très solide pendant 30 min, parvenant à créer un vrai mystère, sublimé par une fabrication impeccable (en terme de photo on se croirait parfois dans Parasite), aidé par une mise en scène efficace, un humour qui fonctionne et un vrai bon duo d'acteurs.


    Par la suite ça diminue en qualité, usant d'effets horrifiques plus attendus jusque dans sa conclusion, et préférant bazarder son affrontement entre foi et raison (un peu comme dans le dernier Shyamalan par exemple).

    Heureusement le rythme est parfaitement géré via 3 actes distincts, et de bonne tenue globale.

    Sympatoche quoi !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 170 abonnés 7 493 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mars 2024
    Soo-jin & Hyun-su forment un couple parfait et s’apprêtent d’un instant à l’autre, à accueillir leur premier enfant. Mais leur quotidien va s’en retrouver chamboulé lorsque le mari va devenir somnambule et adopter des comportements inquiétants, au risque de mettre en péril leur couple…

    Pour son premier long-métrage, Jason Yu réalise un film de genre ayant pour thèmes principaux, le somnambulisme et l’amour au sein d’un couple. Découpé en trois chapitres, c’est hélas uniquement la première partie qui parviendra à tirer son épingle du jeu. En effet, cette dernière s’avère particulièrement redoutable (la tension est palpable), avec les crises de somnambulisme chez le conjoint (qui découvre par la même occasion qu’il est atteint d’un trouble du sommeil paradoxal), à travers un huis clos assez anxiogène.

    Par contre, ce sont les deux dernières parties où ça se gâte, en effet, les ressorts dramatiques et le surjeu des acteurs peinent réellement à nous tenir en éveil et on menace nous aussi de partir dans un sommeil profond comme le mari de Soo-jin.

    Je n’ai absolument pas compris toute la hype qu’il y a autour de ce film. J’ai bien compris que le réalisateur avait été l’assistant de Bong Joon-ho (les médias n’ont cessé de nous le rabâcher) et alors ? Doit-on en déduire que ça fait de lui un cinéaste de talent ou qu’il a le ɔul bordé de nouilles d’avoir pu travailler “une fois dans sa vie” avec un grand réalisateur ? Parce qu’en dehors de cette ligne sur son CV, il n’y a vraiment pas de quoi crier au génie.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2024
    A dire vrai, je ne comprends pas trop la hype autour de ce film coréen, modeste série B sans grande envergure. Bong Joon Ho est sans cesse cité dans les articles autour de Sleep, probablement parce que Jason Yu a été assistant sur le film Okja, mais on est ici à mille lieues de la précision démoniaque du maître.

    Pour faire simple, et au risque de spoiler, je résumerais l'affaire de la façon suivante : spoiler: un homme, futur papa, est victime de somnanbulisme (avec tous les trucs bizarres que cela comprend), mais sa femme veut absolument introduire une dose de fantastique dans cette maladie somme toute banale. Le pauvre homme entre alors dans le délire de sa femme
    ...

    La façon de raconter cette histoire loufoque n'est pas très drôle et surtout je n'ai jamais, mais jamais eu peur. Le prétendu formidable tableau de couple ne pas non plus semblé sauter aux yeux : j'ai surtout vu un homme faible et sa femme dérangée, et l'idée que le film serait une métaphore de la société coréenne dans son ensemble me semble bien hasardeuse.

    Des films de ce niveau-là, ni vraiment bon ni totalement mauvais, agréable à regarder mais oublié dans la minute, la Corée du Sud doit en produire des tombereaux, et rien ne distingue celui-ci des autres.
    Artriste
    Artriste

    115 abonnés 1 995 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2024
    Avec Sleep, Jason Yu réalise pour son premier film un thriller horrifique franchement flippant. L'histoire nous fait suivre Hyeon-soo et Soo-jin, un couple de jeunes mariés vivant dans son appartement. Si les journées sont ordinaires, les nuits sont par contre plus agitées. En effet, l'homme souffre de somnambulisme sévère et a un comportement étrange qui ne lui ressemble pas à chaque fois qu'il est plongé dans son sommeil. Sa femme, sur le point d'accoucher, est forcément très inquiète qu'il s'en prenne au futur nouveau-né tant son mari est capable d'actes horribles pendant ses troubles du sommeil. Ce scénario s'avère particulièrement prenant de bout en bout de sa durée d'environ une heure et demie. L'intrigue, sous forme de chapitres, traite d'un sujet original et peu évoqué sur grand écran, pourtant parfaitement propice pour en faire un métrage angoissant. Car l'aspect imprévisible du somnambulisme pousse à imaginer le pire à chaque fois que ce phénomène se produit. Mais le film traite également très bien du couple à travers cet élément perturbateur qu'ils vont tenter de surmonter ensemble, dans la douleur. Le récit fini par s'éloigner un peu de son côté terre à terre dans sa dernière partie qui tente de semer le doute quand à la véritable raison à tout cela. L'ambiance, particulièrement inquiétante et franchement efficace, se ressent dans de nombreuses scènes inattendues nous tenant en haleine. Pourtant, le ton se permet également quelques légères bribes d'humour tout aussi bienvenues. L'ensemble est très bien porté par les deux personnages principaux interprétés par Jung Yu-mi et Lee Sun-kyun, dont l'alchimie fonctionne à merveille. Leur relation amoureuse mise à l'épreuve va les faire passer par tous les états et procurer beaucoup d'émotions. Des échanges soutenus par des dialogues d'une belle authenticité. Sur la forme, la réalisation du cinéaste sud-coréen est de qualité. De plus, sa mise en scène évolue dans un environnement confiné pouvant être un danger à tout instant malgré son aspect de cocon familial. Ce visuel soigné à la photographie esthétique est accompagné par une b.o. aux compositions stressantes, renforçant encore d'avantage l'atmosphère, collant parfaitement avec les situations et les images. Ce cauchemar éveillé s'achève sur une fin ambiguë, laissant place à l'interprétation, venant mettre un terme à Sleep, qui, en conclusion, est un très bon film méritant amplement d'être visionné.
    Charlotte28
    Charlotte28

    122 abonnés 1 991 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2024
    Partant de la thématique originale du somnambulisme cette histoire fantastique fait osciller les personnages entre surnaturels espoirs, réactions rationnelles et craintes furieuses. Avec un minimum d'effets le réalisateur parvient à instiller un climat de malaise voire de nervosité sans recourir aux attendus du genre horrifique d'autant que le rire se mêle à l'inquiétude. Porté par un duo d'acteurs engagés le récit se tient jusqu'à un final tendu: inattendu mais intéressant!
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