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Nath Visuals
56 abonnés
160 critiques
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3,5
Publiée le 8 mars 2024
On assiste avec ce film aux derniers films avec l'acteur Sun Kyun-Lee décédé en fin d'année dernière. Ce n'est évidemment pas le plus grand film dans lequel il ai joué mais Sleep de Jason Yu n'aurai pas la même saveur sans lui. Ce film d'horreur raconte l'histoire de Soo-Jin et Hyun-Su vivant leurs premières années tant que jeune mariée. Au début du film, le couple attend un enfant. Mais dès le commencement du récit, des choses anormales se produisent dans leur appartement. Assez vite, le couple se rend compte que Hyun-Su souffre de somnambulisme mais de façon assez extrême, bizarre voire dangereuse. J'ai trouvé que la mécanique du somnambulisme pour traduire l'horreur est assez bien trouvé et sort du classique film d'horreur où l'on parle souvent des esprits, des croyances, de maléfices... Mais la suite du film m'a étonné par ce changement de cap en partant justement sur ce sujet. Malgré tout, cela a évidemment un sens et rend le film davantage effrayant sans trop en jouer. L'humour est aussi présent à quelques moments et permet de relâcher un peu la pression. Soiler : Ce que j'ai trouvé dommage est l'absence de l'utilisation de la situation de départ dans le lit. En effet, la femme va un soir demander à son mari si sur ses plateaux de tournages, il y a de belles femmes. Ironiquement, il répondra que oui et elle va tout d'abord feinter une grosse claque pour au final lui donner une petite tape sur la joue. C'est à partir de là que Hyun-Su va se gratter jusqu'au sang et va traduire sa possession par un esprit. Mais cet événement n'est jamais remis sur la table alors que les deux en étaient bien conscient. Par contre, ce que j'ai trouvé très réussi est linversement de situation mental entre les deux. L'homme est au début et jusqu'au trois quarts du film la victime alors que sa femme du moin jusqu'à la moitié du film reste très calme, sur d'elle, attentive et attentionné dans ses actions. Mais en découvrant le potentiel danger de son mari pour sa fille. Elle va se braquer et commencer à perdre les pédales. Vers la fin du film, entre la possession du mari et la femme qui croit à un exercisme vue comme une folie par l'homme, le réalisateur cherche probablement à nous perdre mais penche davantage sur lui. Soo-Jin apparaît elle comme une folle à la fin du film, alors que Hyun-Su lui est très calme et propre sur lui. Je trouve cela très réussi mais la suite un peu moins. On comprendra donc que la jeune femme avait raison depuis le début sur toute l'histoire de possession mais le dénouement parrait un peu trop simple. Alors que la dame du temple vient avec des "gris-gris", des paroles et entame un "rituel" au milieu du film qui va la convaincre, Soo-Jin elle menace à l'esprit qui est celui de l'homme dans dessous de tuer sa fille et son petit fils s'il ne part pas. À ce moment, Hyun-Su est très lucide mais d'un coup il va parler comme le vieux. Alors que depuis le début du film, on comprends bien que pour que cela se fasse, il faut d'abord que Hyun-Su s'endorme, d'où le titre du film.
Passionné de films coréen je viens de me prendre une torgnole qui va également me faire "sleeper" un bon moment. J'ai cru lire ça et là que ce (très) mauvais film faisait peur et était angoissant spoiler: à part lorsque la batterie de la perceuse a besoin d'être rechargée car à plat (j'en ai eu des flaques d'eau) et qu'il y avait un twist final ?!?! à l'extrême limite un twist again à Moscou avec ou sans splendid !!! j'ai même lu "film intelligent" Ha d'accord, bein... je reste fier d'être le c.. de service quant à perception deceptive de ce film.
"Pas le temps de bailler ou de ronfler avec Sleep, présenté à la Semaine de la Critique, où l’ancien assistant de Bong Joon-ho nous livre un premier long-métrage qui a de quoi donner des frissons, de jour comme de nuit."
"Un ronflement en appelle un autre. Le film s’ouvre ainsi, dans la pénombre d’une chambre, où le somnambulisme du mari (Sun-kyun Lee) devient inquiétant. Sa femme (Yu-mi Jung), qui n’est pas loin d’accoucher de leur enfant, devra alors gérer les tourments des nuits à venir, car son mariage ne tient qu’à un fil."
"Sleep se révèle être une bonne surprise, un huis clos bien rythmé, quand bien même Jason Yu ne sait pas comment exploiter ses ellipses, autrement que par un chapitrage en trois actes distincts. Cerise sur le gâteau, le dédale psychologique, dans lequel le spectateur se verra enfermé, sera l’endroit idéal pour méditer sur la charge mentale des protagonistes, qui s’aiment et qui se soutiennent aveuglément."
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
Capable à la fois de redonner foi en l'amour aux couples qui battent de l'aile tout en donnant à d'autres l'envie de faire chambre à part de crainte du pire, Sleep est un thriller horrifique d'autant plus effrayant qu'il se montre très réaliste. Nul n'est en effet à l'abri de problèmes de sommeil ou d'une situation qui pourrait faire perdre pied. Ménageant efficacement son suspense, Sleep est tout bonnement immanquable. [Lire la critique complète sur freakingeek.com]
Thriller Horrifique sud-coréen, Sleep nous plonge dans le monde du somnambulisme dans ses côtés les plus risqués. Le concept est plutôt original, mais la mise en scène est trop kitch à nos yeux, est-ce la réalisation asiatique qui nous braque, je ne sais pas, mais on a l'impression de regarder un nanar, c'est parfois bien pensé mais souvent un peu ridicule et surjoué. On fleurte avec le surnaturel et la folie, mais essentiellement avec l'ennui. Bref, malgré sa bonne volonté, il n'a pas réussi à nous captiver, pas de frisson à l'horizon, mais pas de rire non plus, nous sommes restés plutôt perplexe.
Peu démonstratif sur le plan visuel, Sleep est plus angoissant qu’effrayant. Il instaure cette angoisse avec subtilité, sans sursaut, se permettant même quelques notes d’humour. Il surprend également par son scénario qui maintient, en plus de l’angoisse, une forme de tension. Il rafraîchit le genre de l’horreur coréen.
De très bonnes idées bien réalisées sur le premier chapitre, les deux autres s'écroulent en longueur, et le film patine à un point où le décrochage est inévitable.
Bon j'avais envie de voir ce film sans trop savoir à quoi m'attendre ,il ressemble un peu à beaucoup de films d'horreur ,mais il brille aussi par son originalité car il se démarque justement des autres gràce à son astucieux scénario ,et il tient le spectateur en haleine jusqu'au dénouement final ,donc une belle surprise ,avec une actrice très jolie de plus
Le début et le milieu sont très prometteur. Les acteurs jouent très biens. Le scénario aurait pû être mieux si l'histoire serait restée sur le somnambulisme. spoiler: La possesion est moins crédible . Le film comporte des petits moments de frayeurs. Dans l'ensemble c'est un film sympa mais qui change de rythme vers le milieu du film. La première partie plus effrayante que la deuxième partie.
Une très bonne surprise que d’avoir vu ce film sud coréen . Très original que de traiter un film mélangeant le thème du somnambulisme et de possession . Un univers oppressant et angoissant plus qu’effrayant mais c’est très réussi
Malgré une fin un peu trop facile et simple, ce film d'horreur déroute le spectateur vers une incertitude de qui est le plus fou ou le plus meurtrier des deux dans le couple. L'homme ou la femme ?
Franchement. Un film très bien réalisé qui nous laisse presque jusqu'au bout sur le fil du fantastique/pas fantastique ??? Et le final réussi a être assez "cohérent/logique" en évitant tous les écueils du grand-guignolesque n'importe quoi-esque de pleins de films de ce genre. Un très belle réussite, sobre, efficace, pas excessif et surtout sans réel temps mort (malgré le tempo assez lent.. assumé)
Un film coréen plutôt grand public sur le thème du somnambulisme, l'intrigue arrive à bois tenir en haleine jusqu'au bout et l'actrice, très belle, tient je film à bout de ses petits bras.
La promesse d'un nouveau bon film coréen, qui plus est par un réalisateur ancien assistant de Bong Joon Ho (et adoubé par ce dernier), conjuguée à plusieurs critiques laissant entendre qu'en plus de faire sursauter, le film livrait une réflexion profonde et intéressante sur le couple et sur la parentalité, m'avait décidé à aller voir ce film d'un genre que je n'affectionne habituellement pas particulièrement.
Autant le dire tout de suite, j'aurais pu m'abstenir.
Défini par son auteur comme un thriller psychologique proche de l'horreur, je n'ai malheureusement jamais ni vraiment frissonné ni trouvé le propos psychologique traité de manière suffisamment profonde pour m'intéresser.
Pas convaincu, donc, par ce choix de faire cohabiter ces deux genres ou en tout cas par la façon dont cela est fait ici. Le film reste en effet trop programmatique et les effets trop prévisibles et caricaturaux pour réellement effrayer. Qui croit encore que surmixer le son d'une porte qui claque suffit pour faire peur ? (surtout quand, en réalité, la porte qui "claque" est en fait retenue par une chaussure en plastique 🙈).
Pour ce qui est de l'interprétation, forcément une pensée émue pour l'acteur principal, l'une des stars de Parasite, mort tragiquement en décembre dernier. En revanche, même en ayant conscience que le jeu d'acteurs coréen n'obéit pas aux même codes que ceux du cinéma occidental, l'actrice dans le rôle de l'épouse joue particulièrement mal la peur et la colère et vient sans cesse, pas ses réactions outrancières, désamorcer le peu de tension que l'on peut commencer à ressentir.
Je retiens tout de même la fin du film, assez réussie, grâce à son ambiguïté qui laisse libre champ à une interprétation réaliste ou fantastique, sans que le réalisateur ne nous donne la solution.
Ce n'est pas devant Sleep que vous vous endormirez. Son atmosphère pesante est bien rendue (oscillant entre parano de Madame et réel danger de Monsieur qui devient complètement maboule quand il s'endort...), et son couple est attachant. Monsieur est le premier désespéré de représenter un monstre pour sa femme et son bébé (on pense d'abord que c'est le stress de l'accouchement qui le rend fou), et Madame l'aime éperdument, et ne veut pas s'en séparer au risque de tout perdre, et cela nous touche. Côté effroi, on est très agréablement surpris de ne pas avoir affaire à un bête film de sursauts dans le noir (la facilité absolue avec ce scénario), mais plutôt un malaise psychologique, un Mal qu'on ne voit pas, ou bien trop tard (une fois que l'horreur a été commise), nous rappelant à la définition d'un bon thriller angoissant, avant d'entamer un étonnant virage fantastique dans les dernières minutes du film, sans être ridicule ou incohérent avec son concept de départ. Autant dire un vrai bon scénario bien écrit, très bien interprété par son binôme principal (Yu-Mi Jeong viscérale et le regretté Sun-Kyun Lee terrifiant et attristant à la fois), avec cependant un système de chapitrages totalement inutile (bien qu'il ne gêne pas vraiment le visionnage, il ne sert juste à rien), et le revirement final qui pose quelques questions (spoiler: quand et comment la mère a-t-elle kidnappé la voisine ? Son enfant ? Pourquoi a-t-elle zigouillé le chien, si la perceuse sur la voisine suffisait à montrer au fantôme qu'elle "ne blaguait pas" ? ). Le twist est si enthousiaste qu'il se perd parfois un peu en chemin en n'expliquant pas tout (même rapidement), mais il reste vraiment efficace (et c'est ce qu'on lui demande). Sleep reste un thriller très bien mené, angoissant juste ce qu'il faut, sans jamais tomber dans la facilité du "sursaut débile" (alors que son concept de nuit lui tend une perche monumentale pour être fainéant comme une production américaine pour ados), bien interprété, avec un couple soudé qui est touchant dans son malheur commun, et on ne s'attendait pas au final étonnant. Vraiment, ne prenez pas vos somnifères, ce soir, et matez-vous ce bon film.