Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
mat niro
352 abonnés
1 815 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 27 février 2024
Grand prix du Festival de Gérardmer 2023, "Sleep" est de ce genre de film qui prend son temps pour faire monter l'angoisse. Divisé en trois parties, le spectateur est tout d'abord bercé par les ronflements de Hyun-si. Il va alors consulter, sur les conseils de sa femme, un spécialiste du sommeil pour gérer son somnambulisme de plus en plus inquiétant. Jason Yu, pour son premier film derrière la caméra mais avec une certaine expérience dans le milieu, n'arrive pas toujours à maintenir une tension constante avec notamment quelques creux au milieu. Cependant, il s'avère très prometteur dans ce mélange des genres avec une intrigue assez subtile. L'analyse du couple à travers les épreuves est aussi très intéressante. Un cinéaste coréen de plus à suivre de très près.
Déçu, bien qu'il se dégage une bonne atmosphère, les personnages sont mal joués je trouve. ça tombe très vite à plat à l'instant ou on comprend ce qui se passe dans cet appart. Le pire ? on n'est jamais effrayé pendant le film.
Ce film coréen s’apparente à une modeste série B car il ne s’agit ni plus, ni moins que de l’histoire d’un homme, futur père de famille, se trouvant atteint de somnambulisme, ce qui va entraîner tout un tas d’événements liés à ce trouble du sommeil. Seulement voilà, sa femme enceinte veut absolument introduire une dose de paranormal dans cette maladie banale en apparence. Et pour le bien de son couple, le pauvre homme va adhérer au délire de son épouse. Certes, si au début on peut sourire devant certaines scènes, on va vite basculer vers le fantastique et serrer les dents. Seulement voilà, jamais on n’aura véritablement peur et il est vrai que depuis « Sleepwalker », un thriller suédois de 2001, on a à peu près tout vu dans ce sous-genre horrifique. Bref, ce n’est ni bon, ni mauvais, mais on aura tôt fait de l’oublier et on se dit alors que les sud-coréens nous ont habitués à mieux côté frissons !
Dans le rayon des films de genre, le cinéma sud-coréen est plutôt réputé, comme son cousin espagnol par exemple ou comme il peut également l’être au rayon des films policiers et polars. On est donc plutôt content de découvrir un film fantastique parlant de somnambulisme sous bannière de ce pays au cinéma très florissant, une pathologie qui a été rarement mise à l’honneur sur les écrans. C’est d’ailleurs étonnant tant elle est propice à de multiples développements et notamment lorsque celle-ci s’inscrit dans le film de genre, du fantastique à l’horreur en passant par l’épouvante. On est d’ailleurs bien content que, pour une fois, ce ne soit pas dans un film américain qui a tendance à appliquer les ficelles les plus usées du genre pour nous faire frémir, hormis peut-être la nouvelle école portée par Ari Aster ou Robert Eggers. « Sleep » choisit un traitement probant mais risqué dont il s’acquitte avec autant de bons côtés que de ratés.
Il faut rappeler que le propre du fantastique, tel qu’il a été inventé dans la littérature passée par des auteurs comme Edgar Allan Poe, est de toujours laisser un espace de probabilité entre la réalité et le surnaturel. Ce que, fait de plus en plus rare au cinéma, « Sleep » propose avec beaucoup de réussite. Surtout qu’aujourd’hui le mot est galvaudé et fourre-tout et que ce soit des fantômes, des apparitions, des mystères ou tout autre chose, on appelle cela du fantastique même quand le doute n’est plus permis. Ici, la frontière entre une possible possession et un trouble psychologique est laissée en suspens durant tout le film et ce jusque l’épilogue, faisant habilement planer le doute. On apprécie aussi les quelques saillies humoristiques (notamment la séquence avec la femme marabout) et pas mal d’idées de mise en scène de la part de Jason Yu, ex-assistant de Bong Joon-Ho (« Parasite »). De plus, le somnambulisme est traité de manière à la fois pertinente et extrême.
Cependant, malgré ses qualités indéniables, un mystère bien entretenu en plus d’une tonalité peu commune bien maîtrisée, le film a un problème majeur : il manque terriblement de frissons et d’instants de terreur. On a vaguement quelques moments de tension mais LE grand frisson attendu n’est jamais là. Pas un sursaut et pas une once d’inquiétude ne vient troubler notre visionnage. C’est tout de même embêtant pour un film de ce type. Surtout qu’il y avait bien des moyens de nous faire peur avec un script pareil. Pareillement, Yu brasse beaucoup de thèmes ici comme la naissance d’un enfant, la lassitude du couple, le fait de surmonter les épreuves ensemble et les troubles psychologiques et familiaux. Mais il n’en embrasse jamais vraiment aucun et on doute de comprendre ce qu’il a vraiment voulu nous dire. Il y a néanmoins quelques moments incongrus et étranges (le bébé dans la poubelle ou la scène du ragoût) et une fin ouverte et réussie malgré un côté un peu outrancier. Moyen mais intéressant, il y a quelque chose...
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Assez malin et plutôt bien construit. Si on veut vraiment voir un film d horreur il vaut mieux un choisir un autre. C est justement ce qui fait de celui ci une exeption. Le scénario bien écrit nous emmène dans le cœur de ce couple pris dans cette histoire à part ...A vous de voir dans quoi vous le classerez.
Un bon film coréen qui nous laisse en haleine malgré le début prévisible. Je ne pensais pas tenir jusqu'au bout puisque le scénario est plutôt simple : le mari se réveille chaque nous, nous allons donc trouver pourquoi. spoiler: On pense d'abord à une maladie, puis à un homme possédé par un mort.
"Sleep" était un film sud-coréen que j'attendais beaucoup. Principalement à cause du concept, mais aussi, car il semblait être le dernier projet où nous pourrions y voir le regretter Lee Sun-Kyun. Dans l'ensemble, j'avoue avoir apprécié le projet, même si j'ai pas mal de réserve sur ce dernier. Et le principal souci de celui-ci réside dans son côté parfois trop académique. Au niveau des bases du scénario, le long-métrage est vraiment très intéressant. Le concept est très bon, et j'aime la manière dont le film traite cela. Il y a vraiment cette approche où l'on essaye de nous perdre par rapport aux réelles raisons de ces phénomènes. On joue continuellement sur cette impression, on pense que c'est quelque chose de naturel à un moment, puis à un autre, on croit à quelque chose de bien plus mystique. Le mélange est assez intéressant et il permet de maintenir le spectateur sous tension. Et c'est assez nécessaire, car le film manque clairement de moment réellement brusquant. J'en reviens donc à ce que je disais tout à l'heure, et cette impression va au-delà du simple aspect horrifique. Certes, il manque un peu de ces moments, l'angoisse n'est pas aussi présente que ce qu'elle pouvait être, mais je parle bien plus de l'histoire en général. On vois assez rapidement où cela va nous mener, le film n'est pas assez subtil dans son exécution, je pense qu'il y avait moyen de bien plus nous perdre. spoiler: Dès l'instant où l'on commence à parler de l'ancien monsieur qui est mort en dessous, on comprend tout de suite le lien, les dialogues ne laissent aucun doute. Et c'est dommage, car le concept pouvait réellement apporter quelque chose de très bon. Par ailleurs, le casting fonctionne très bien, notamment Yu-mi Jeong, qui est vraiment terrifiante à certains instants. Donc même s'il y a de très bonnes idées et que le tout est de qualité malgré tout, le long-métrage n'est pas parfait. Le projet manque de folie et de cette envie de bien plus malmener le spectateur. Pour conclure, une dernière page pour Lee Sun-Kyun.
Le cinéma coréen a ses propres qui le rend différent des classiques américains. Le thème du somnambulisme est abordé ici de façon sombre et énigmatique et va engendrer la paranoïa de sa compagne. Pas d'effets spéciaux à outrance mais un scénario et une ambiance travaillée.
Un film minimaliste d'une redoutable efficacité. Toutes les techniques de l'épouvante (lumière, musique, huis clos, rebondissements...) sont mises au service d'un scénario solide et d'une interprétation précise et glaciale. Thriller, épouvante, névrose, il y en a un peu pour tous les goûts, mais c'est suffisamment bien fait pour s'avérer très prenant.
Vraiment pas mal... Un assez bon thriller fantastico horrifique en huis clos sur le somnambulisme... On se laisse prendre au début par l'histoire de ce couple puis vers le milieu on ressent une certaine lenteur et vers la fin le film se rattrape assez bien...
On sent les efforts pour maintenir la tension et faire ressortir la folie du personnage principal mais en vain car il manque clairement du rythme dans la mise en scène et la réalisation, on est bien loin de "L'antre de la folie". Dommage.
Soo-jin et Hyun-Su sont un couple heureux vivant en Corée. Ils mènent une vie normale et attendent un heureux événement. Un jour, Hyun-Su se lève pendant la nuit et la voisine du dessous se plaint de bruits multiples pendant la nuit. Soo-Jin découvre affolée que son mari est somnambule et qu’il met sa propre vie et celles de ses proches en danger pendant son sommeil Ils vont tenter de le soigner. En salle le 21 février.
spoiler: "Sleep" est une oeuvre située à la croisée de plusieurs genres : horreur, drame familial, fantastique. Malheureusement, plutôt que d’en faire un plat plein de saveurs, ce mélange ne fonctionne pas et m’a semblé terne et tiède. Le film n’est pas assez effrayant pour un film d’horreur, pas assez creusé pour un drame familial et pas assez mystérieux pour un film fantastique. J’ai malgré tout apprécié les dernières minutes de “Sleep” et notamment le twist final, assez incongru. L’intrigue nous pousse à prendre l’héroïne pour une folle alors qu’elle avait sensiblement raison depuis le début. Toutefois, avant d’en arriver à cette scène, j’ai subi plus d’une heure d’ennui sans jamais réussir à entrer dans l’histoire.
Excellent fantastique sans que le film ne décide vraiment du vrai. Thriller réussi opposant culture ancestrale coréenne et savoir médical en recherche.
La scène de fin est bien étrange, mais dans l’ensemble c’est un bon moment avec une vraie ambiance pesante, puis beaucoup de respect et un hommage à Lee Sun-Kyun, qui a très bien interprété son rôle.