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    Perfect Days
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    359 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 689 abonnés 4 892 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2023
    Si le quotidien d'un nettoyeur de toilettes publiques, à Tokyo, vous passionne, alors les 30 premières minutes de Perfect Days, sans dialogues à signaler, vous ravira. Le film n'en restera pas là, bien heureusement, et la vie routinière de ce Monsieur Propre japonais est évidemment de celles qui donnent envie d'en savoir plus sur ce personnage énigmatique, au-delà de sa personnalité volontairement non-moderne, attachée aux livres, à la photographie argentique et aux cassettes de musique des années 60 et 70. Ce qui permet, au passage, au gré de balades dans un Tokyo familier à Wim Wenders, de réécouter Patti Smith, Lou Reed, Van Morrison ou les Kinks. Le héros de Perfect Days, atypique, est de ceux que l'on apprend à aimer, de par sa grande humanité, sa compréhension silencieuse des autres et son sourire irrésistible. Qu'il ait vécu une autre vie avant, avec des traumatismes, est une évidence, mais qu'importe ce qu'a été cette existence, celui qui nous émeut est l'homme qu'il est devenu. Portrait sensible d'un marginal (pour certains) et d'une ville fascinante, Perfect Days distille une certaine idée du bonheur, à l'ancienne dira t-on, en tous cas déconnectée des valeurs dominantes de la société capitaliste, et fondée sur les capacités d'observation et d'émerveillement. Au centre de cette leçon de simplicité et de paix se trouve l'immense Kôji Yakusho, prix d'interprétation masculine, ô combien mérité, à Cannes.
    mcdeux
    mcdeux

    24 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 septembre 2023
    Quelle pépite !
    Superbe film au charme et à la douceur infinis...
    Très silencieux et très contemplatif, tout passe dans les regards des personnes, la beauté du ciel, les arbres dans le vent, les gestes du quotidien .
    Koji Yakusho montre une présence formidable .
    velocio
    velocio

    1 334 abonnés 3 172 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2023
    "Perfect days", « journées parfaites », un titre qui trouve sa source dans la chanson « Perfect day », « journée parfaite » au singulier, que Lou Reed a composée en 1972 et qu’on entend dans le film. Ces journées parfaites, ce sont celles que vit Hirayama, un homme âgé qui travaille avec une grande méticulosité au nettoyage des toilettes publics du quartier de Shibuya,un des vingt-trois arrondissements spéciaux de Tokyo. Ce que recherche et qu’apprécie Hirayama dans ces journées, c’est la modestie, la simplicité et le côté routinier de leur déroulement, en complète contradiction avec sa vie antérieure au sein d’une famille opulente, une vie qu’il a rejetée, une famille avec laquelle il n’entretient plus de bons rapports. Une journée type commence par un réveil qui intervient toujours à la même heure, suivi d’un peu de rangement et de toilette. Un peu de temps sera ensuite consacré à ses plantes vertes, avant le départ dans son van vers son lieu de travail. Un véhicule dans lequel l’élément le plus important pour lui est le lecteur de K7 de l’autoradio qui va lui permettre d’écouter, selon les jours, les Animals, les Rolling Stones, les Kinks, Van Morrison, Nina Simone, Patti Smith, Otis Redding, et, bien entendu, Lou Reed, en solo ou au sein du Velvet Underground. Pour lire la suite : https://www.critique-film.fr/critique-express-perfect-days/
    Aubert T.
    Aubert T.

    128 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 novembre 2023
    Calme, beau, et lentement se desine le portrait de cet homme doux dont on devine qu'il a eu un passé compliqué.
    Et ce film de nous montrer que l'indolence impassible n'empêche pas la profondeur.
    Henning P
    Henning P

    65 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2023
    Réalisateur culte de Paris Texas et des ailes du désir notamment, Wim Wenders nous livre dans son dernier film un petit bijou de réalisation. Vu en avant première dans une salle comble. Amis cinéphiles courrez-y !
    Si vous aimez la philosophie et le questionnement sur le sens de la vie, ce film apporte une réponse tout en nuances. Le protagoniste principal a choisi une vie simple, pleine de rituels. Peu de mots prononcés, peu d'interaction avec les autres si ce n'est des sourires et des remerciements et une curiosité presque naïve sur les gens qui l'entourent. Une vie ascétique qui semble lui convenir parfaitement. Même routine au travail et en dehors. Pourtant cette vie est-elle parfaite ? La fin du film nous éclairera spoiler: . Si rien ne change c'est absurde, la réponse est donnée par Hirayama lui-même
    . Un grand rôle pour un acteur remarquable. La musique a un tout premier rôle 18/20
    julienjux
    julienjux

    5 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2023
    Contrairement à la présentation de certains critiques, Perfect Days n'est pas vraiment un éloge des petites gens, Wim Wenders montre assez bien que son personnage Hirayama est plutôt un favorisé déchu ou qui a choisi de refuser la "belle" vie (la raison est à peine évoquée). Il profite d'une vie modeste parce qu'il peut porter un regard intellectuel, esthétique, philosophique, parce qu'il choisit sa situation... Il mène une aventure intérieure intense à travers la lecture, la contemplation de la nature, la photo, le jeu du morpion, la musique, la compassion pour les humains dans leurs petits travers comme dans leurs bons côtés...
    En cela, ce personnage est plutôt une illustration des réponses proposées par Schopenhauer à la question primordiale : comment sortir de l'égoïsme ? Hirayama s'impose une vie ascétique, un retrait du monde, non pour fuir la réalité mais pour fuir ses pulsions égoïstes, l'accomplissement individuel proposé dans le monde moderne : réussite sociale et professionnelle, profit, mise en valeur de soi, jouissance du corps, compétition d'ethos par la parole... Cet arrachement au fonctionnement du monde et aux privilèges auxquels il avait accès ne se fait pas sans souffrance, sans remontée d'égoïsme ravalé, sans solitude, sans inconfort. Mais le personnage en retire aussi une aura de martyr, héros du refus impossible, figure quasi christique du sacrifice de soi pour les autres. Bien qu'il vive dans une sorte d'autosuffisance soliste, il ne refuse jamais l'autre, donnant aux dépends de lui-même. C'est plutôt ces autres qui, happés par leur folle course vers eux-mêmes, sont bien incapables d'enrichir cette vie qu'ils subissent. Ils effleurent seulement, en croisant Hirayama, cette épaisseur de vie qu'ils recherchent désespérément et maladroitement, dans les codes usuels de réussite (l'argent au delà de la morale, l'image, les conquêtes amoureuses...). Ils s'arrêtent un temps, au détour d'un heurt dans leur vie - maladie, fugue, difficulté financière... - sont émerveillés par sa capacité à élever l'absurde d'une vie répétitive à la Sisyphe en art de vivre. Après cette rencontre lumineuse, suivront-ils cet exemple dans la nage à contre-courant ? Ou le sage restera-t-il seul et incompris, et l'humain prisonnier de ses passions ?
    islander29
    islander29

    885 abonnés 2 386 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2023
    Wim Wenders s’est toujours intéressé aux « marginaux » ;Il le fait ici avec un métier ingrat dans Tokyo ( l'entretien des toilettes publiques)….Le film est à la fois intimiste et lent, filmé délicatement dans les rues et sur les avenues routières de la capitale nippone…..le principe est un peu celui du road movie ???, le héros au gré de ses trajets fait des rencontres parfois insolites, parfois anodines…..Le film est filmé avec douceur, avec empathie, avec un hommage aux années 70, cassettes, de nouveau à la mode ( finie la dématérialisation) et des chansons très connues ( Van Morrison, Patty Smith, etc…..) Pour le héros, les journées se suivent et se ressemblent, rasage, café, nettoyage des toilettes lecture, le soir, mais il reste optimiste et positif……..Cela crée un portrait touchant et moderne, sur la solitude urbaine, mais in fine, le film me semble-t-il nous laisse ce message……Les loosers sont parfois les plus heureux des hommes, en témoigne le dernier plan séquence…C’est du Wim Wenders, c’est donc de qualité et original, je conseille aux fans, ou en découverte de cinéphile…..
    yoni dh
    yoni dh

    30 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2023
    Un testament empreint de nostalgie, d’onirisme et d’une solitude choisie et heureuse.
    Point d’histoire si ce n’est celle de cette vie simple, inlassable et ponctuée de fragments d’humanité, venus faire doucement vaciller le silence de l’âge l’espace d’un seul instant, oubliable et inimmortalisable mais ô combien important.

    « Prendre le temps de le laisser passer. »
    octopus_fr2002
    octopus_fr2002

    81 abonnés 159 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 décembre 2023
    Perfect Days
    Film bouddhiste? Piétiste? Zen?Sim vous aimez l’action, le bruit, les discours: fuyez!
    Je ne m’attendais pas à un film aussi asiatique chez Wenders mais j’ai beaucoup aimé : d’abord la grande beauté des images, le Tokyo intimiste, le jeu tout en intériorité de l’acteur principal, la nostalgie du temps enfui à travers la musique américaine. Le merveilleux sourire final de l’homme pleinement heureux dans l’humilité de sa vie.
    Un film qui fait du bien par son humanité, sa délicatesse et sa bienveillance.
    Loïck G.
    Loïck G.

    345 abonnés 1 681 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2024
    Wenders n’en démord pas , l’homme est seul pour conduire sa destinée comme il l’entend. Une fois encore dans son dernier film, le réalisateur allemand suit à merveille les déambulations d’un individu , hors-système, et tellement décalé cette fois, que l’on ignore au départ ce qui peut bien le motiver. Il nettoie les toilettes publiques de Tokyo, avec entrain et dynamisme , tout en tenant un rythme quotidien particulier. Il aime la musique des sixties, photographier les arbres et dévore des romans d’anthologie. On ne sait rien de lui et sans révéler quoi que ce soit Wenders va tout nous dire tout aussi paisible et bienheureux dans sa déambulation urbaine et solitaire. Le réalisateur décroche des travellings, telles des flèches en plein cœur. Koji Yakusho les reçoit et en fait bon usage, du grand art.
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    14 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2023
    Perfect movie.

    Hirayama est un taiseux avec une vie des plus banal e. Répétitive du matin au soir, de son lever a son coucher.. Dans son intimité: ses bonsaïs, ses bains publics, ses repas au pied de "son" arbre" avec le rapport que peuvent avoir les japonais aux arbres. Dans ses gestes professionnels il nettoie les toilettes publiques de Tokyo. Ignoré des utilisateurs, se devant d'être invisible, mais totalement épanouis dans son métier, fier de l'exercer.

    Hirayama est heureux dans cette répétition où chaque jour lui,apporte satisfaction. Les jours se suivent et se ressemblent juste quelques interférence parfois. Ce film raconte une succession de jours il aurait put être moins long, il suffisait d'ôter des jours. Il aurait put être plus long il suffisait d’ajouter des jours. Si on se laisse prendre par le rythme qu'importe la durée.

    Ce film est une bouffée de douceur, de paix.

    PS: Quelle variété dans les toilettes de Tokyo.
    Christoblog
    Christoblog

    840 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2023
    Il est très difficile de faire ressentir la poésie au cinéma. Je connais très peu de films dont je pourrais dire qu'il m'ont ému "poétiquement" (Bright star, Poetry).

    Perfect days y parvient, par le biais d'une succession de répétition, un peu comme le tentait maladroitement le Paterson de Jarmusch. La même journée semble se répéter durant tout le film, avec ses rituels anodins, son apparente monotonie et ses activités quelconques (le personnage principal nettoie les toilettes publiques).

    Mais Hirayama (joué par Koji Yakusho, récipiendaire mérité du prix d'interprétation à Cannes) semble trouver son épanouissement dans cette journée sans fin à la mode tokyoïte, entre autre inspiré par la transcendance de la lumière à travers les feuillages d'arbre (les Japonais appelle cela le komorebi), qu'il aime photographier.

    Les rares distractions qu'invente le scénario (quelques rencontres fugaces, une poignée de frêles amitiés) sont comme les ridules qui se forment à la surface d'une eau calme après qu'un corps y a pénétré : elles ne troublent que temporairement et superficiellement la sérénité d'Hirayama, tout entier consacré à la recherche de la quiétude au travers de l'observation du monde.

    Le film se conclut par des plans d'une ampleur incroyable, qui m'ont littéralement arraché des larmes tellement leur beauté m'a atteint en plein coeur, me faisant soudainement ressentir toute la beauté et la fugacité de la vie.
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 676 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2023
    Un très joli film, élégant et étonnant dans la mesure où on arrive à s'intéresser à une histoire qui n'en est pas une. Même si c'est un peu "idéalisé" (le temps est un peu raccourci) on a envie de croire à cette vie de joies simples (la musique, la nature, des tâches répétitives...) en dehors du monde (apparemment volontaire après une histoire visiblement compliquée).
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    70 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2023
    Quelques jours après la découverte de l'extrême délicatesse du premier film de C. Song (Past lives), voir enfin la dernière pellicule d'un homme vieillissant mais oh combien amoureux de la vie une récompense offerte à tout spectateur capable de se laisser aller à jouir du moment et d'oublier les tourments du dehors.
    Arrivé avec un apriori (presque trop) favorable, on se fait cueillir par les yeux expressifs d'un Yakusho peu bavard mais aussi sensationnel pour communiquer sa plénitude, que sa tâche de base est insignifiante et répétitive.
    Passé les premières minutes - ca va durer comme cela toute la séance - le voile se lève et les rencontres se multiplient, et vont lever un tout petit le voile sur Hirayama, sans aller jusqu'à révéler le passé ( le passif?) spoiler: d'une séparation conjugale traumatisante.

    La rencontre surréaliste avec sa richissime sœur, spoiler: venue récupérer la nièce en fuite
    , est un bijou de mise en scène.
    Wenders, qui n'a jamais oublié ses qualités de photographes, multiplie des vues de Tokyo, les reflets, le vent dans les branches pour introduire une poésie légère et apaisante tout au long du film.
    Personne ne regarde Hirayama - les usagers des toilettes allant jusqu'à le bousculer pour rentrer-, mais lui seul regarde un sans-abri, que l'on ignore encore plus que lui, et dont il s'inquiète quand il disparait du personnage urbain.
    On sort bien après une parfaite soirée, voilà un remède contre le stress et la futilité de la vie.
    cinéma - décembre 2023
    SYLVIE B.
    SYLVIE B.

    28 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2023
    un très joli film, très doux et émouvant. un moment de paix. une interprétation remarquable, toute en finesse. et une bande son sublime
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