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Beau film contemplatif sur le quotidien d'un nettoyeur de toilettes publics au cœur de Tokyo! Je pense ne pas avoir été dans les meilleurs dispositions pour apprécier ce film, car sa lenteur et le manque de dialogue m'ont un peu ennuyé parfois même si c'est justement cette simplicité et ce dénuement que veut nous faire apprécier le réalisateur. Néanmoins, j'ai apprécié ces bonheurs simples, répétés, la générosité de cet homme qui est aussi ouvert sur les autres et ne perd pas son temps malgré la solitude, une sorte de bonheur ultime qui ne dépend presque que de lui, détaché de toute vanité, ambition.. fragile cependant! J'aimerais tendre vers ce mode de vie mais je constate qu'il m'est difficile d'apprécier la nature, les êtres qui m'entourent, les choses routinières, toujours pressé et en hâte pour souvent pas grand chose. A mediter...
Magnifique de pureté et simplicité sur le quotidien et les choix de vie qu'un homme peut faire. Wim Wenders sait capter l'atmosphère des pays qu'il traverse et nous restituer avec force et sensibilité tout un univers. La direction d'acteur est extrêmement belle. Les évocations de rêves interessantes. A
Un film japonais réalisé par un Allemand...
L'idée semble incongrue.
Mais l'excellent Wim Wenders eut l'intelligence de ne pas employer des acteurs allemands ou anglophones pour une histoire qui se déroule dans un autre pays, comme le faisaient certains réalisateurs par le passé.
Pour faire aboutir son projet, il s'est associé avec Takayuki Takuma pour le scénario et les dialogues.
C'est l'histoire de l'équivalent masculin de Dame Pipi dans les toilettes publiques de Tokyo.
Dés les premières minutes du film, je me dis qu'il n'allait pas montrer le récurage des lieux d'aisance, jusqu'aux moindres recoins pendant deux heures !
En fait, le boulot du personnage, Hiramaya, ne constitue pas le sujet du film ; il sert de toile de fond à un récit contemplatif, urbain, mélancolique.
Cette obsession hygiénique poussée à l'excès (à force de se protéger de tout, on ne protège de rien) est le reflet d'une société moderne, déshumanisée, hiérarchisée, techno-centrée.
La nostalgie de l'histoire se base sur une crise familiale révélée à demi-mots, sans exutoire, que Hirayama tente d'oublier, malgré son déclassement , sa précarisation (relative : il a tout de même un logement et une voiture professionnelle). Il oublie cela en contemplant les jeux de lumière, les chatoiements des feuillages à travers les rayons lumineux.
Cette nostalgie ne serait pas décalée si cela se passait dans les années 80 puisque Hirayama en conserve les gadgets, comme des cassettes audio, comme s'il ne voulait pas s'en défaire depuis sa distanciation avec sa famille.
Ce qui m'a frappé, spoiler: ce sont les toilettes déjà tout propres à l'arrivée du nettoyeur. Le lavage répétitif, harassant et somme toute, inutile n'est-il pas une version moderne du mythe de Sisyphe ?
Il est en effet, impensable, de montrer la crasse et les traces des excrétions humaines à l'écran, cela ne collerait pas avec la mentalité japonaise !
Et aussi la variété architecturale et décorative des toilettes publiques m'a surpris. En fait, spoiler: le générique de fin explique que ce sont des créations faites dans le dessein de ce film !
L'idée semble incongrue.
Mais l'excellent Wim Wenders eut l'intelligence de ne pas employer des acteurs allemands ou anglophones pour une histoire qui se déroule dans un autre pays, comme le faisaient certains réalisateurs par le passé.
Pour faire aboutir son projet, il s'est associé avec Takayuki Takuma pour le scénario et les dialogues.
C'est l'histoire de l'équivalent masculin de Dame Pipi dans les toilettes publiques de Tokyo.
Dés les premières minutes du film, je me dis qu'il n'allait pas montrer le récurage des lieux d'aisance, jusqu'aux moindres recoins pendant deux heures !
En fait, le boulot du personnage, Hiramaya, ne constitue pas le sujet du film ; il sert de toile de fond à un récit contemplatif, urbain, mélancolique.
Cette obsession hygiénique poussée à l'excès (à force de se protéger de tout, on ne protège de rien) est le reflet d'une société moderne, déshumanisée, hiérarchisée, techno-centrée.
La nostalgie de l'histoire se base sur une crise familiale révélée à demi-mots, sans exutoire, que Hirayama tente d'oublier, malgré son déclassement , sa précarisation (relative : il a tout de même un logement et une voiture professionnelle). Il oublie cela en contemplant les jeux de lumière, les chatoiements des feuillages à travers les rayons lumineux.
Cette nostalgie ne serait pas décalée si cela se passait dans les années 80 puisque Hirayama en conserve les gadgets, comme des cassettes audio, comme s'il ne voulait pas s'en défaire depuis sa distanciation avec sa famille.
Ce qui m'a frappé, spoiler: ce sont les toilettes déjà tout propres à l'arrivée du nettoyeur. Le lavage répétitif, harassant et somme toute, inutile n'est-il pas une version moderne du mythe de Sisyphe ?
Il est en effet, impensable, de montrer la crasse et les traces des excrétions humaines à l'écran, cela ne collerait pas avec la mentalité japonaise !
Et aussi la variété architecturale et décorative des toilettes publiques m'a surpris. En fait, spoiler: le générique de fin explique que ce sont des créations faites dans le dessein de ce film !
Il y a de nombreuses grilles de lectures dans ce film. L' art du moment présent, la conscience du travail bien fait, la vie telle qu'elle est, la simplicité, l'autonomie.
La sérénité d'un homme qui a choisi une vie routinière, loin des excès consuméristes, remplie de contemplation, de lecture, de musique, de plaisirs simples.
Le manque de dialogues se trouve largement compensé par le visage et les attitudes très expressives de Kōji Hashimoto, acteur primé à Cannes.
Avec en prime de multiples vues sur Tokyo, sur ses toilettes publiques aux styles variés, sur le sky tree.
Deux heures dépaysantes bien plaisantes.
Le manque de dialogues se trouve largement compensé par le visage et les attitudes très expressives de Kōji Hashimoto, acteur primé à Cannes.
Avec en prime de multiples vues sur Tokyo, sur ses toilettes publiques aux styles variés, sur le sky tree.
Deux heures dépaysantes bien plaisantes.
un film poétique, qui prend le temps sans fioritures, avec une bande son, réjouissante , et un acteur taiseux mais qui fait passer ses émotions par son visage.
Comment rendre un film avec une apparence insignifiante prenant et abouti ? C'est le défi réussi de Wim Wenders qui nous fait rentrer dans le quotidien de cet homme touchant et attachant. Au dela de la photographie tout à fait remarquable d'un Tokyo méconnu, le film est prenant et émouvant.
C'est calme, paisible et rassurant. Et c'est beau, vraiment beau. Une éloge de la simplicité, de la rigueur et du travail bien fait.
Du quotidien d’un homme dont le travail est de récurer des toilettes publiques, Wim Wenders en tire un film poétique mais assez sombre, où le bonheur de vivre se confronte à une réalité beaucoup plus dure. Koji Yakusho est absolument touchant dans ce rôle où l’homme est en quête d’élévation dans un Tokyo écrasant, très bien filmé. Bref, un très beau film.
Excellent film, sur ce qu'est la joie du quotidien, la joie pure nue de toute superficialité !
Film profond sur notre relation au vivant et aux autres, à la société et à sa folie. En revanche, je n'ai pas compris la fin !
Film profond sur notre relation au vivant et aux autres, à la société et à sa folie. En revanche, je n'ai pas compris la fin !
Magnifique poème. L'acteur est magistral dans sa justesse naturel. Film simple mais'TRES TOUCHANT. J'ai beaucoup aimé, la lumière et les cadrages très photographiques.
très bien filmé..très photographique très Wim Wenders. Une histoire simple et calme, beaucoup d émotions transmises par un excellent jeu d acteurs. A voir
Film qui traite des rituels, du plaisir de l'instant présent et de la contemplation. Hirayama, en l'occurrence, trouve dans ses habitudes un équilibre qu'on imagine fragile car menacé par un passé douloureux. Une BO qui sert parfaitement les bonheurs simples qui rythment le vie du personnage, très touchant et superbement incarné.
Excellent film qui parle du sens de la vie, de l’importance, de savoir contempler le monde et d’avoir du cœur…
Une leçon de cinéma et de poésie.
Un film agréable à voir et qui rend heureux…
Et qui rend le spectateur, actif et intelligent…
Avec une réelle mise en scène, un style, un point de vue d’auteur et de metteur en scène…
En quelques mots, du cinéma, tout simplement comme on voit pas beaucoup…
Une leçon de cinéma et de poésie.
Un film agréable à voir et qui rend heureux…
Et qui rend le spectateur, actif et intelligent…
Avec une réelle mise en scène, un style, un point de vue d’auteur et de metteur en scène…
En quelques mots, du cinéma, tout simplement comme on voit pas beaucoup…
Film qui nous fait entrer dans l'univers d'un homme doux et paisible, à la vie réglée comme du papier à musique. C'est un être contemplatif, à la fois dans le monde et hors du monde mais témoignant toujours d'une grande intériorité, inébranlable. C'est un film qui invite le spectateur à un état de grâce quasi permanent mais qui l'interroge en fond sur l'importance du lien. Car cet homme seul, paraissant heureux ainsi, souffre aussi d'une grande solitude qu'il ne s'avoue pas lui-même.
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