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    Kinds of Kindness
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    2,8
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    132 critiques spectateurs

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    Diabloxrt
    Diabloxrt

    41 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2025
    6 mois après la sortie de son dernier film, Yorgos Lanthimos revient avec "Kinds of Kindsness". Prenant la forme d'un long-métrage de 3 heures, le projet est finalement un assemblage de 3 moyens-métrages d'environ 50 minutes. Une approche assez particulière sur le papier, mais qui a pourtant un sens. En effet, les 3 différents moyens-métrages ont le même thème, et chaque acteur joue un rôle différent dans chacun d'eux. Tous sont articulés autour de la thématique de l'emprise, de l'enfermement au sein d'une relation toxique. La première histoire s'intéresse au monde du travail, la deuxième a une relation de couple et la dernière va jusqu'à nous illustrer un récit au sein d'une secte. Et globalement, je trouve que cette approche est vraiment intéressante, sachant que la manière d'aborder cela sera plutôt réfléchie. Malheureusement, avant de rentrer en profondeur dans chacune des parties, je dois dire que l'ensemble est quand même assez inégal, ce qui est toujours un risque pour ce genre de formats. On ressent clairement que certaines histoires sont meilleures que d'autres, donc même si l'idée et l'ensemble sont appréciables, tout n'est pas réussi. Et pour le coup, il ne faut également pas oublier que le film fait 3 heures, on peut donc rapidement décrocher. Surtout que pour moi, la moins bonne des trois histoires est celle du centre, c'est donc assez traître. Je comprends l'idée de celle-ci, de voir jusqu'où nous pouvons aller pour faire à la personne que l'on aime. Mais personnellement, je trouve que cette partie ne va pas assez loin, on n'a pas assez d'illustrations pour cela, et c'est donc assez long de regarder ces 50 minutes. Les 10 dernières se lâchent un peu à ce niveau, mais ce réveil arrive quand même un peu tard. Cependant, j'ai beaucoup aimé les deux autres, ce qui contrebalance vraiment. La première est assez angoissante, car même si le rythme s'avère lent, on comprend tout de suite l'ambiance qui veut être instaurée. On ressent un profond malaise, qui se ressent par le manque d'identité de ce personnage dont la vie est entièrement contrôlée par son patron. Et pour la dernière, je l'ai finalement trouvée bien plus rythmée que les deux autres. Même si le propos est plus brutal, je trouve que c'est la plus agréable à suivre. Et par ailleurs, elle bénéficie aussi d'un humour noir assez bien pensé, qui est parfois cruel, mais qui fonctionne. Malgré tout, que ce soit pour les bonnes ou les moins bonnes histoires, toutes démontrent les mêmes qualités dans leur envie. Cela se voit au niveau du casting, car chaque acteur est excellent, que ce soit Emma Stone, Jesse Plemons, Margaret Qualley ou Willem Dafoe. Mais également dans le ton, car toutes les histoires vont au bout des choses. Cela peut vraiment être déroutant par moments, mais les situations sont poussées à l'extrême, ce qui leur donne quand même un aspect assez fascinant. Dans l'ensemble, je retiendrai donc que ce film est très inégal, avec un gros creux au milieu. Mais globalement, je vous recommande quand même cette expérience, ne serait-ce que par son envie d'y aller à fond. Pour conclure, un moment assez intéressant.
    Timothy
    Timothy

    6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2024
    Un mélange de surprise, d'extase et de jubilation, Kinds of Kindness est une perle unique propre au style de son réalisateur, Yorgos Lanthimos, connu pour mettre en lumière le bizarre sous forme dérangeante et addictive. Nous suivons ici trois histoires, qui semblent se lier les unes aux autres pour former un récit extravagant et haut en folie. La première fable conte spoiler: l'histoire d'un homme, Robert (Jesse Plemons), soumis aux désirs douteux de son patron (Willem Dafoe). Toute sa vie n'est alors qu'encadré et dicté par une personnalité à qui tout appartient. Robert décide alors de tout changer, le jour ou son patron lui demande de tuer un homme, mais il réalise, une fois cette emprise terminée, qu'il n'a plus la capacité de vivre seul. Ce récit illustre et livre une critique de la manipulation, mais aussi de la société changeante et du rôle de chacun au sein de celle-ci, puisque Robert serait prêt (ce qu'il finit par faire) à tuer quelqu'un, non dans une logique de méchanceté, mais seulement dans l'objectif de revenir vers son patron. Cette histoire fait au passage écho à la troisième et dernière fable, au sein de laquelle Emily (Emma Stone), est évincée d'une secte sexuelle gérée par Omi (Willem Dafoe) et Aka (Hong Chau) et se doit ainsi de trouver une personne ressuscitant les morts pour essayer de réintégrer la secte, qu'elle finit par trouver et tuer dans un accident de voiture, faisant de son acte de bienveillance, qui aurait été normal dans un autre contexte, une atrocité meurtrière. La seconde histoire traite-elle aussi, plus finement, de la notion de bien et de mal, exposant un homme (Jesse Plemons) ayant perdu sa femme (Emma Stone) sur une île, qui finit par revenir changé, et dont son mari est persuadé qu'elle n'est pas sa femme. Pour prouver cela, il lui demande de se couper un doigt, et même de se donner la mort, ce qu'elle fait par gentillesse, donc pour le bien, mais qui n'est en réalité que source de malheur, et donc de mal, puisque le suicide restera incontestablement mauvais dans ce cadre. Sa vraie femme reviendra à la mort de la fausse, livrant une scène haute en émotion, entre mort et renaissance. Pour finir, R.M.F est le témoin de ces comportements à la fois bienveillant et malveillant tout au long des récits.
    Pour résumer brièvement, Kinds of Kindness offre une pluralité de critiques, toutes illustrées par des acteurs fabuleux, interprétant à merveille chaque rôle et transmettant les émotions nécessaire pour comprendre les enjeux du film. La musique, composé par Jerskin Fendrix, rajoute un suspense et une ambiance insoutenable, prenante et presque étouffante, comme il l'avait fait pour Pauvres créatures (2023). Un film à voir pour les amateurs de films étranges et loufoques soulevant des thématiques profondes.
    LaNcelot44
    LaNcelot44

    35 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 novembre 2024
    Pas forcément réticent d'habitude envers les films en plusieurs actes/scènes discontinues, là dès la fin du premier acte j'ai eu un doute. Et ce doute n'est jamais parti, pour finir confirmé par l'arrivée des crédits : rien ne fait sens dans cette œuvre. Rien ne lie les personnages, les histoires. Rien n'est à tirer des différences, rien n'est à tirer des similitudes. Chacune des histoires n'a pas d'intérêt et l'ensemble encore moins. Un bon délire absurde pour le réalisateur et les acteurs, peut-être, mais ça n'aurait jamais dû sortir en salle.
    Gâchis de temps et d'argent, tout simplement.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 novembre 2024
    Le soucis avec ce genre de film c'est qu'une fois fini, on se précipite sur le web pour savoir ce que le réalisateur a voulu dire/faire/exprimer.
    Et lorsque l'on y voit que chacun à une interprétation différente du film, eh bien on se dit que le ou les messages du réalisateur ne sont pas très bien passés. Soit parce que les gens sont cons, mais ça en ferai vraiment beaucoup, soit parce que le réalisateur n'a pas su bien s'y prendre. Je penche bien sûr pour la deuxième hypothèse.

    C'est plutôt bien fait, les images sont assez belles mais pour le reste c'est vide, long trèèèèèès long, bref un film sans intérêt.
    Les acteurs sont bons mais le scénario c'est ni fait ni à faire.

    Dommage.
    Arthus27
    Arthus27

    98 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2024
    Revenant à une forme plus "classique" et moins esthétisée de son cinéma, Yorgos Lantimos signe ici une oeuvre déroutante et dérangeante. Et pour cause, Kinds of Kindness nous parle de ces choses qui nous poussent à obéir, à être asservis volontairement dans notre vie quotidienne, à savoir : le travail, le couple et la religion. Le film est ainsi découpé en 3 histoires indépendantes traitant chacune de ces thèmes, poussant l'absurde et la gêne des situations à l'extrême. Chaque séquence est interprétée par le même trio absolument formidable : Emma Stone, Willem Dafoe et Jessie Plemmons (qui aura clairement mérité son prix d'interprétation à Cannes). Lantimos fait parler toute sa maestria en termes de réalisation, nous offrant des plans absolument sublimes. Oscillant entre le rire franc et la gêne intense, le film nous tend un miroir déformant et nous pousse à nous interroger par sa justesse et sa puissance évocatrice.
    Mickaël Cell
    Mickaël Cell

    5 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2024
    Un film bizarre qui ne plaira pas à tout le monde. J’ai aimé ces 3 histoires où les codes sociaux y sont à chaque fois différents. Ça m’a un peu fait penser à Black Mirror : on prend notre société, on ajoute un paramètre et on regarde ce qui se passe dans un microcosme de quelques personnages. Le problème c’est que le film n’explique rien et ça peut être très frustrant pour le spectateur.
    Nisan21
    Nisan21

    8 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2024
    Je vois pas mal d'avis très divergents sur ce (ces) film(s).
    J'ai personnellement été largement emporté et ai apprévié chacune des 3 parties, autant pour le brio de la réalisation que pour l'ambiance et les thèmes sous-jacents abordés, gardant une ligne commune en plus des acteurs.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2024
    Composé de trois récits distincts, ce (très) long-métrage de Yórgos Lánthimos s’amuse à répéter certains motifs d’une histoire à l’autre, dressant une toile facétieuse et morbide reliée par une géniale bande d’acteurs qui interprètent à chaque fois des personnages différents. Comme à son habitude, mais avec une touche d’humour ici bienvenue, le cinéaste grec pousse le curseur très loin en imaginant des histoires autour de la soumission à l’autorité, de l’amour aveugle ou de la dépendance affective et sectaire, que des doses incontrôlées de sexualité déviante ou de violence gratuite rendent hautement dérangeantes. C’est parfois un peu facile mais l’ensemble est de très bonne facture.
    Hugo_swdw
    Hugo_swdw

    12 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 octobre 2024
    bon déjà je déteste les films qui sont juste des compil de court métrage mais alors en plus quand c'est des court métrage pas ouf…
    Je mets 1 pour la mise en scène de Yórgos Lánthimos qui est magnifique mais vraiment ça a été très dur de resté jusqu'au bout du "film"
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    145 abonnés 2 441 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2024
    Un film à l'ambiance malsaine comme nous a habitué ce talentueux réalisateur grec. L'interprétation est tout aussi malsaine.
    Marie Breton
    Marie Breton

    71 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2024
    « Kind of kindness » risque de dérouter, mais pour les cinéphiles, ce sera un grand moment, quoiqu’on en pense à la fin (il sera probable que l’on soit mitigé).

    Le propos de Lanthimos est parfois distillé à merveille, parfois, cela m’a semblé superflu ou trop appuyé pour être vraiment subtil : là où « canine » ne s’admirait jamais le nombril et restait simplement effroyable(ment efficace quant) au pouvoir du conditionnement, « Kinds of kindness, qui parle d’autre chose, en dit soit beaucoup trop, soit pas assez pour que tout dans ces trois saynètes ne s’imbrique avec un équilibre parfait.

    La légère touche de fantastique, même si elle est utilisée pour la métaphore, ampute la vérité du réel.

    « Canine » mettait en scène la métaphore.
    « Kinds of Kindness » se sert de la métaphore pour la mise en scène de son propos.

    En revanche, des moments de cinéma grandioses, un message clair, une fin cachée Ô combien importante (et incroyablement bien pensée), et on ne va pas se mentir, même si l’on peut ressortir frustré : on aime et il y a bien du génie dans ce film.
    Clément R
    Clément R

    15 abonnés 353 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 septembre 2024
    Déception car difficile d’accrocher au scénario malgré un casting intéressant. Difficile de comprendre où le réalisateur veut nous en emmènera… est-ce que l’objectif est de souligner la soumission et les conséquences de sa défiance ? Rien est moins sûr …
    Vinz1
    Vinz1

    190 abonnés 2 462 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2024
    Le cinéma de Yorgos Lanthimos est connu pour être bien barré quant à ses scripts et son dernier film en date ne dérogera pas à la règle ! Ici, non content de présenter un scénario alambiqué, le réalisateur grec en proposera trois avec des segments indépendants réunis en un long-métrage, mais avec les mêmes acteurs dans des rôles différents ! Parmi ceux-ci, on aura plaisir à retrouver Emma Stone, toujours aussi exceptionnelle, mais également le sémillant Willem Defoe qui, depuis le cinéma de David Lynch, se plaît bien à jouer des personnages abjects, ainsi qu’un petit nouveau, Jesse Plemons, très à son aise ici ! Avec ses trois récits, Lanthimos brasse large, toutefois pas de façon aussi originale qu’à l’accoutumée ! La première histoire rappellera aux plus cinéphiles d’entre nous « Une affaire de goût » avec cette relation insolite entre un employé et son patron, la deuxième ressemble de loin à « Le retour de Martin Guerre » avec cette femme disparue qui revient mais qui semble avoir à tel point changé que son conjoint doute que ce soit la même personne. Enfin, le dernier segment mêlant à la fois l’univers des sectes à celui du paranormal avec cette femme à la recherche d’une personne doté d’un don prodigieux semble être le plus inédit et dépareillera du lot. Quoi qu’il en soit, on retrouvera dans les trois histoires à chaque fois des êtres cherchant l’approbation de personnes qui semblent avoir un ascendant psychologique sur eux, donc dépendants de quelqu’un finalement, ce qui est peut-être le message du film : on dépend tous de quelqu’un dont on attend de l'amour ou de l'admiration, c'est selon. Si ce triptyque paraîtra inégal à certains car il ne raconte finalement pas grand-chose d’extraordinaire, il nous montrera encore une fois que Lanthimos sait s’entourer d’un casting d’acteurs hors pair entièrement dévoués à son œuvre, ses interprètes étant tous formidables, mais qu’il sait aussi nous enfumer en nous proposant cette fois des récits semblant, hormis peut-être le troisième, assez vains au final. Bref, j’ai quand même apprécié le visionnage de ce métrage, mais n’ai pas tout aimé car je le trouve un peu paresseux, le cinéaste grec nous ayant habitués à largement mieux ! En un mot « frustrant » !
    Raphaël G
    Raphaël G

    28 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 septembre 2024
    Toujours impatient de découvrir la nouvelle œuvre du prodige grecque.
    Et encore une fois il ne déçoit pas.
    3 histoires qui nous bousculent, qui nous surprennent, qui nous mettent mal à l'aise, mais surtout qui nous questionnent en profondeur sur notre humanité, sur notre liberté, sur notre lâcheté et finalement sur tout ce qui fait de nous des êtres perfectibles.
    Une expérience qui ne va pas faire que des adeptes mais qui m'a conquis dans sa singularité et dans son investissement total.
    Des prestations d'acteurs époustouflantes dont Lanthimos nous a maintenant habitué
    Cadreum
    Cadreum

    8 abonnés 243 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 septembre 2024
    Il est difficile de ne pas apprécier une œuvre signée par un réalisateur qu’on admire tant, mais malgré l’inspiration débordante et insolente qui anime ce film, je peine véritablement à rentrer dans ses récits. Structuré autour de trois récits, le film explore les complexités morales et éthiques entourant l'idée de la bonté, questionnant sans cesse sa sincérité et ses motivations sous-jacentes.

    La force du film réside dans son approche inédite de la gentillesse, perçue tantôt comme un acte sincère, tantôt intéressé, voire involontaire. Chaque geste, chaque bienveillance, est scruté sous l'angle de l’ambiguïté humaine, révélant que même les actes les plus altruistes cachent souvent des désirs égoïstes ou inconscients. Cette réflexion, quoique riche, reste toutefois engoncée dans une mécanique narrative qui, à mon sens, manque de l'authenticité émotive que j'espérais.

    Le film n’en demeure pas moins brillant dans son exécution. L'idée que la bonté puisse être un geste subversif dans une société cynique et individualiste est fascinante.

    Mais, paradoxalement, c’est dans cette richesse de thèmes que le film s’éparpille. L’exploration de la bonté reste trop théorique et, malgré une mise en scène élégante, ne parvient pas à nous immerger pleinement dans cette quête éthique. Si le film est nourri de coups de génie stylistiques, la résonance émotionnelle s'en trouve atténuée, laissant parfois une impression de démonstration plus que de véritable engagement.

    Avec ses tonalités absurdes et sa déshumanisation des émotions, se ressent fortement, mais là où Lanthimos parvient à sublimer l’absurde pour en faire une forme de satire viscérale, A Kind of Kindness reste plus modéré, moins audacieux. Dans un monde aléatoire et chaotique, la gentillesse y est un défi lancé à l'absurde, mais cette réflexion aurait gagné à être moins intellectualisée et plus viscérale.
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