Kinds of Kindness
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136 critiques spectateurs

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Vinz1
Vinz1

204 abonnés 2 534 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 22 septembre 2024
Le cinéma de Yorgos Lanthimos est connu pour être bien barré quant à ses scripts et son dernier film en date ne dérogera pas à la règle ! Ici, non content de présenter un scénario alambiqué, le réalisateur grec en proposera trois avec des segments indépendants réunis en un long-métrage, mais avec les mêmes acteurs dans des rôles différents ! Parmi ceux-ci, on aura plaisir à retrouver Emma Stone, toujours aussi exceptionnelle, mais également le sémillant Willem Defoe qui, depuis le cinéma de David Lynch, se plaît bien à jouer des personnages abjects, ainsi qu’un petit nouveau, Jesse Plemons, très à son aise ici ! Avec ses trois récits, Lanthimos brasse large, toutefois pas de façon aussi originale qu’à l’accoutumée ! La première histoire rappellera aux plus cinéphiles d’entre nous « Une affaire de goût » avec cette relation insolite entre un employé et son patron, la deuxième ressemble de loin à « Le retour de Martin Guerre » avec cette femme disparue qui revient mais qui semble avoir à tel point changé que son conjoint doute que ce soit la même personne. Enfin, le dernier segment mêlant à la fois l’univers des sectes à celui du paranormal avec cette femme à la recherche d’une personne doté d’un don prodigieux semble être le plus inédit et dépareillera du lot. Quoi qu’il en soit, on retrouvera dans les trois histoires à chaque fois des êtres cherchant l’approbation de personnes qui semblent avoir un ascendant psychologique sur eux, donc dépendants de quelqu’un finalement, ce qui est peut-être le message du film : on dépend tous de quelqu’un dont on attend de l'amour ou de l'admiration, c'est selon. Si ce triptyque paraîtra inégal à certains car il ne raconte finalement pas grand-chose d’extraordinaire, il nous montrera encore une fois que Lanthimos sait s’entourer d’un casting d’acteurs hors pair entièrement dévoués à son œuvre, ses interprètes étant tous formidables, mais qu’il sait aussi nous enfumer en nous proposant cette fois des récits semblant, hormis peut-être le troisième, assez vains au final. Bref, j’ai quand même apprécié le visionnage de ce métrage, mais n’ai pas tout aimé car je le trouve un peu paresseux, le cinéaste grec nous ayant habitués à largement mieux ! En un mot « frustrant » !
Raphaël G
Raphaël G

32 abonnés 29 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 18 septembre 2024
Toujours impatient de découvrir la nouvelle œuvre du prodige grecque.
Et encore une fois il ne déçoit pas.
3 histoires qui nous bousculent, qui nous surprennent, qui nous mettent mal à l'aise, mais surtout qui nous questionnent en profondeur sur notre humanité, sur notre liberté, sur notre lâcheté et finalement sur tout ce qui fait de nous des êtres perfectibles.
Une expérience qui ne va pas faire que des adeptes mais qui m'a conquis dans sa singularité et dans son investissement total.
Des prestations d'acteurs époustouflantes dont Lanthimos nous a maintenant habitué
Cadreum
Cadreum

10 abonnés 331 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 17 septembre 2024
Il est difficile de ne pas apprécier une œuvre signée par un réalisateur qu’on admire tant, mais malgré l’inspiration débordante et insolente qui anime ce film, je peine véritablement à rentrer dans ses récits. Structuré autour de trois récits, le film explore les complexités morales et éthiques entourant l'idée de la bonté, questionnant sans cesse sa sincérité et ses motivations sous-jacentes.

La force du film réside dans son approche inédite de la gentillesse, perçue tantôt comme un acte sincère, tantôt intéressé, voire involontaire. Chaque geste, chaque bienveillance, est scruté sous l'angle de l’ambiguïté humaine, révélant que même les actes les plus altruistes cachent souvent des désirs égoïstes ou inconscients. Cette réflexion, quoique riche, reste toutefois engoncée dans une mécanique narrative qui, à mon sens, manque de l'authenticité émotive que j'espérais.

Le film n’en demeure pas moins brillant dans son exécution. L'idée que la bonté puisse être un geste subversif dans une société cynique et individualiste est fascinante.

Mais, paradoxalement, c’est dans cette richesse de thèmes que le film s’éparpille. L’exploration de la bonté reste trop théorique et, malgré une mise en scène élégante, ne parvient pas à nous immerger pleinement dans cette quête éthique. Si le film est nourri de coups de génie stylistiques, la résonance émotionnelle s'en trouve atténuée, laissant parfois une impression de démonstration plus que de véritable engagement.

Avec ses tonalités absurdes et sa déshumanisation des émotions, se ressent fortement, mais là où Lanthimos parvient à sublimer l’absurde pour en faire une forme de satire viscérale, A Kind of Kindness reste plus modéré, moins audacieux. Dans un monde aléatoire et chaotique, la gentillesse y est un défi lancé à l'absurde, mais cette réflexion aurait gagné à être moins intellectualisée et plus viscérale.
Lujsharkzz
Lujsharkzz

8 abonnés 507 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 12 septembre 2024
Le format est sympa, la première histoire est très bonne sur les diverses pistes d'analyse possible, on aurait pu en faire un film à part entier la dessus. Mais les pistes de lectures deviennent plus difficile sur les 2 autres, même si à mon avis tout est dans le titre du film. On se demande si le tout est pensé pour être intéressant à analyser ou juste pour dire qu'on fait du WTF. L'acting est très bon mais ça n'aide pas quand au fait qu'on se perd un peu quand même, au bout d'un moment on ne cherche plus vraiment de sens et juste on regarde. Certains y verront de la bouillie, d'autre du génie, personnellement je trouve ça intéressant sur certains point et peut être peu trop forcé sur d'autre.
mat niro
mat niro

376 abonnés 1 878 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 11 septembre 2024
On connait le côté fantasque du cinéaste grec Yorgos Lantimos et son dernier film ne déroge pas à la règle. D'une durée de pratiquement trois heures, on a droit à des histoires différentes mais avec les mêmes acteurs : Emma Stone, Jesse Plemons, Willem Dafoe et d'autres. Ce n'est pas toujours d'un goût très fin mais cette comédie noire regorge de créativité et de dialogues savoureux. Le réalisateur n'a pas peur de déranger spoiler: (j'en veux pour preuve la scène où Emma Stone se coupe un doigt pour redonner de l'appétit à son mari)
, et propse un objet cinématographique détonnant. Dommage que le dernier volet de ce triptyque s'essouffle un peu, mais à voir la réaction des spectateurs, c'est le genre de film qui divise.
Ciné-13
Ciné-13

137 abonnés 1 157 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 9 septembre 2024
Accrochons nous pour ne pas déprimer! Le malaise est permanent, surligné par du piano contemporain et des hymnes chantés très étranges et perchés... Avec une utilisation habile du Noir et Blanc (rêves ou flash-back).
Pourquoi R.M.F. qui relie les 3 histoires? spoiler: (Rédemption. Manipulation. Foi)?

PLEMONS et STONE sont magistraux et tellement différents dans chaque histoire.
C'est de la pure provocation : viré pour ne pas avoir accepté les demandes absurdes de son patron, traumatisme jusqu'à la paranoïa, anthropophagie simulée, délire de persécution, nymphomanie, abus sexuel par soumission chimique, purification par les larmes,...
Epilogue surprenant avec Emma STONE se tortillant magnifiquement...
Jogalo63
Jogalo63

5 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 6 septembre 2024
Pourquoi faire des films aussi NULS.
Premier prix du genre "Masturbation intellectuelle "
Foutage de gueule absolu.
Une honte.
Fabien Sorrant
Fabien Sorrant

48 abonnés 1 480 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 septembre 2024
Jesse Plemons livre une bonne performance d'acteur dans ce film expérimental de Yorgos Lanthimos avec Emma Stone ,Willem Dafoe et Magaret Qualley .
Benjamin Acierno
Benjamin Acierno

1 abonné 1 critique Suivre son activité

4,0
Publiée le 4 septembre 2024
Après avoir adoré Pauvres Créatures, j'étais impatient de découvrir le nouveau film de Yorgos Lanthimos. 3 histoires de 50 minutes avec les mêmes comédiens. Certaines scènes sont déstabilisantes, dérangeantes, mais l'ensemble introduit de nombreux thèmes qui susciteront réflexions et interprétations. Un film qui fait débat, c'est sur, mais pour moi c'est un oui !
FaRem
FaRem

9 188 abonnés 9 883 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 3 septembre 2024
Yorgos Lanthimos s'essaie au film d'anthologie avec une trilogie d'histoires surréalistes, bizarres et très originales qui ont quelques points communs au-delà du bon casting. Un triptyque, dont chaque chapitre comprend le nom de R.M.F :

Dans "The Death of R.M.F", on suit Robert, un homme qui semble mener une vie aisée sauf qu'il possède tout ce qu'il a grâce à son riche patron Raymond avec qui il joue un étrange jeu. Un jeu surtout pour ce dernier qui le contrôle comme s'il jouait à Dieu ou aux "Sims"... Entre confort et liberté, il faut choisir et cela donne d'emblée le meilleur segment du film. De la malveillance, de la perversion et de l'humour noir dans cette partie qui flirte également avec le thriller. Une perte de contrôle qui mène à des actes désespérés pour reprendre la main... Très bon ! 8/10.

Dans "R.D.F. Is Flying", l'excellent Jesse Plemons incarne Daniel, un policer qui se montre assez indifférent au retour de sa femme disparue après avoir pourtant attendu son retour avec impatience et inquiétude... Avec un humour noir toujours plus vicieux, ce second segment propose une plongée macabre dans la paranoïa d'un couple qui semble attendre quelque chose de précis l'un de l'autre. C'est toujours aussi tordu, jouissif et bien incarné. 7/10.

"R.M.F. Eats a Sandwich" clôture l'ensemble avec Emma Stone qui prend de l'importance dans cette histoire qui suit les membres d'une secte à la recherche de quelqu'un... L'univers est aussi étrange qu'intrigant, et même si c'est celui que j'ai le moins apprécié, c'est probablement celui qui a le plus grand potentiel de développement afin de comprendre comment ils en sont arrivés là et jusqu'où ils sont prêts à aller pour leur but. C'est glauque et cruel, mais surtout décousu, incohérent avec des enjeux faibles et répétitifs. 6/10

Au final, ça reste un bon et solide Lanthimos qui est toujours un aussi bon conteur alors qu'il explore le contrôle, le pouvoir, la manipulation, la soumission et les dilemmes moraux dans des histoires souvent sadiques, cruelles et évidemment absurdes. 7/10.
Gentilbordelais
Gentilbordelais

338 abonnés 3 082 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 3 septembre 2024
Y. Lanthimos réemploi une partie de son casting de Pauvres créatures pour une fable sur la soumission volontaire, sous forme de triptyque. le cinéaste s'amuse d'une humanité partagée et sans émotion entre ceux qui dirigent et ceux qui obéissent. Mais ce drame psychologie, parfois aux airs de S. Kubrick, a du mal à amuser le spectateur : trop abstrait, sad*que, soporifique, pas naturel, aux chutes quasi inexistantes. un univers propre, à part et peu accessible, qui cette fois ne passe pas, les résultats des box office parlent d'eux-mêmes...
elriad
elriad

461 abonnés 1 883 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 3 septembre 2024
Pour être un grand amateur du cinéma à part de Yorgos Lanthimos, le film " pauvres créatures" est d'ailleurs mon film préféré de ce début d'année, je ne suis pas sûr d'être totalement objectif vis à vis du cinéaste grec. Ce dernier film est divisé en trois parties, trois sketches interprétés par les mêmes acteurs à chaque fois. Comme pour les nouvelles par rapport au roman, le court au cinéma est un exercice difficile pour qu'il soit réussi avec une chute. La première histoire est une réussite totale car l'écriture scénaristique est excellente avec une chute diabolique à la hauteur. La seconde et la troisième, même si elles sont en dessous légèrement tiennent le spectateur en suspension et l'on retrouve l'absurdité fascinante et dérangeante de " Canine", " Mise à mort d'un cerf sacré" ou encore " Lobster". Que peut-on espérer de plus que de se faire surprendre, déranger, interroger au cinéma. Yourgos Lanthimos possède toutes ses qualités avec son cinéma à part.
jb v.
jb v.

13 abonnés 92 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 30 août 2024
Certains tentent par tous les moyens de faire de ce film une génialissime création par leurs commentaires élogieux et magnifiquement formulés mais malgré ces acteurs de premiers choix, cette façon de filmer géniale, ces musiques et le rythme saccadé tout en lenteur qui nous promènent... Il y avait tellement de bons ingrédient sur la table...
C'est très lent mais aussi trop long, scénario dépourvu de surprise et manque de sentiment, les personnages ne sont pas vraiment attachants
J'ai trouvé ça vraiment pénible, hyper déçu. J'essaierais de la regarder à nouveau mais pas maintenant
P~❥
P~❥

9 abonnés 354 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 28 août 2024
Même réalisateur que « Pauvres créatures », même casting et même dégueulasserie !!
Je ne sais plus quoi dire tellement c’est affligeant…
AZZZO
AZZZO

321 abonnés 847 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 26 août 2024
Dans "Kinds of kindness", Lanthimos parle à Lanthimos.
Ce film au format atypique (bien que déjà vu) sort quelques mois à peine après le très récompensé "Pauvres créatures". Et ce n'est probablement pas un hasard. En quelques années, Yorgos Lanthimos est devenu un réalisateur reconnu, un réalisateur "bankable", un réalisateur à trophées. Une question se pose alors : peut-on continuer à être un artiste libre et iconoclaste lorsque les gens vous aiment ? Ne risque-t-il pas de sacrifier son Art sur l'autel de la reconnaissance ?
Et c'est exactement ce qui arrive aux personnages principaux des trois scènettes composant "Kinds of kindness". Dans la première, Jesse Plemons est totalement soumis à son patron William Dafoe. Dès qu'il ose s'émanciper de son pouvoir, il se met à faire n'importe quoi. Dans la deuxième, Emma Stone est prête à tout (mais vraiment à tout) pour convaincre son mari qu'elle est bien sa femme, rescapée d'un échouage en mer. Enfin, dans la dernière séquence, Emma Stone et Jesse Plemons se prêtent à tous les sacrifices pour satisfaire les désirs de leur gourou.
Perd-on son âme lorsque l'on cherche à plaire à tout prix ? Quel est le prix de l'amour de l'autre ? Oser poser ouvertement la question lorsqu'on est au sommet de la notoriété révèle une fois de plus l'intelligence de se réalisateur hors norme et promet sans doute de prochains chefs d'oeuvre.
Brillant.
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