5,0
Publiée le 13 mai 2013
Un chef-d'oeuvre absolut d'Anticipation qui a marqué toute une generation charniere en 1987, entre le debut de la chute de l'URSS et l'avenement des forces du subtil Mal ultime. je l'ai vu pour la premiere fois a 9 ans et demi, sans avoir été prevenu, dans un centre-aéré (colonie de vacance publique du quartier) .
Oui, des educateurs-animateurs ont montré ce film a des gosses de 9 ans sous Mitterrand ... c'est dire le niveau critique de basculement idéologique de l'époque... si seulement ça avait basculé réellement a gauche economiquement et a droite sociétalement... mais c'est le contraire qui s'est produit... le monde d'aujourd'hui n'a pas de mots pour etre décrit en un seul mot (on hesite entre : abjecte, absurde, sataniste, vulgaire, primitif, pervers, animal, corrompu, masochiste, suicidaire, anthropophage, schizophrène...) . le monde de demain en a encore moins .... Si Verhoeven avait su, il aurait rajouté une couche au niveau de la disparition de la subversivité (liberté-manipulation, causalité prévoyance et présomption ) due à la technologie multimediatique (internet et ses analyses statistiques espionnes, ou les satellites GPS ou encore les dernieres avancées de la physique quantique (theorie des cordes, bosson de higgs, CERN, la psychologie appliqué, la neuro-science, la nano-technologie etc ...) ...) son film n'aurait pas vu le jour, d'ailleurs en l'état, son film est un miracle dans le bon (conscientisation pour l'avenir de vos enfants et de l'Humain) et mauvais sens (violence précoce et inadapté au succès largement prevu du film, propagande sécuritaire, esthetique ultra-anglo-saxonne (ce que vous serrez jamais), et meme aryenne...) une tuerie mentale rarement atteinte, qu'on ne verra plus jamais, vu la "modernité" de la censure politiquement correcte de la pensée unique cosmopolito-ultra libéralo-materielle-franc-maçonnique. ma note : 999999999999999999999999999999999999*/5 ce film est un testament pour les civilisations-futures dans 800 000 ans...
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attention : SPOILER !!!
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" 19 min 05 : "y a la libre-entreprise pour bien voler"
"50 min 00: ... un mathématicien ou géographe contraint de faire le pompiste de nuit... etc...

les critiques negatives et moyennes se plantent.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 8 mai 2013
La saga Robocop, une série de films très connu comme Terminator ou Alien. Le 1 et le 2 sont plutôt des films pas mal mais je n'ais pas encore vu le 3 qui apparemment est très mauvais. Ce premier film de la saga est moins violent que le 2 ( le 1 est moins de 12 ans et le 2 tous publics alors que je trouve le 2 bien plus violent) par contre la ville dépravé du film est elle dans un monde violent. Le spitch : L'agent Alex Murphy est mort et il est transformé en un robot appelé Robocop, bon les effets spéciaux de l'époque sont géniaux, j'aime bien les images de synthèses mais la au moins ça change ! en même temps en 1987 les effets spéciaux en images de synthèses n'était vraiment pas beaucoup répandu. Pour les scènes d'action, Paul Verhoeven a le sens du rythme, le scénario signé Michael Miner et Edward Neumeier est bien pensé et étonne par son originalité qui ne sera pas présente tout au long du film, parce que la suite du film est franchement moins réussi que le début et lasse un peu mais se fait rattrapé par des effets impressionnant et cinématographique réussi, donc Robocop n'est pas un chef d'oeuvre mais le film est bien filmé et est filmé dans des plans sombres et qui paraissent inexplorés. Bref, Robocop est un film pas mal.
4,5
Publiée le 15 novembre 2023
Plus de 25 ans après, ce classique de Verhoeven conserve sans mal sa puissance visuelle mais aussi intrinsèque puisque sur le fond, c'est toujours d'actualité et sa verve s'explique par ce côté subversif chez le réalisateur qui fait également la force de son "Starship Troopers" par exemple, il s'attaque aux médias, aux politiques, au patriotisme et c'est à chaque fois un vrai régal à ce niveau. Sur la forme maintenant, ce premier "Robocop" ne souffre pas du poids des ans puisque les effets spéciaux restent très corrects ainsi que la réalisation dans son ensemble et il faut reconnaitre que pour l'époque c'est très violent, en témoignent la scène d'entrée, totalement immorale ou encore celle, culte, du personnage "sous" acide. Un film fort, porté par de belles prestations d'acteurs et notamment Peter weller tout en sobriété, inoubliable et qui marque à jamais une fois visionné, du culte du début jusqu'à la fin.
3,5
Publiée le 17 avril 2013
Je me souviens de la sortie cinéma de « Robocop », une petite révolution, à la fin des années 80 ; Il est d'ailleurs très marqué par cette époque ce qui le rend sympathique à regarder aujourd'hui, même si les effets spéciaux ont vraiment mal vieillis. On connaît bien également le cinéma de Paul Verhoeven, son « ultra-violence » et sa critique non dissimulée de la société américaine : Donc pas de surprise ici non plus, on retrouve l'ensemble de ses thèmes de prédilection, notamment la cruauté voire l'inhumanité des grandes multinationales et le cynisme affiché par les dirigeants politiques et la presse télévisée (brocardée avec beaucoup d'humour). Reste un bon film d'action, souvent très violent (attention aux enfants) qui nous fait redécouvrir ce célèbre flic cyborg finalement assez attachant. Bref ce film est bien moins idiot qu'il n'y paraît, j'ai pris plaisir à son « revisionnage » après toutes ces années.
2,0
Publiée le 31 mars 2013
Un nanar des années 80 qui a très mal vieilli. C’est affreusement mal joué, la musique est atroce et le scénario aligne les clichés de bout en bout. Heureusement que Paul Verhoeven a ce coté satirique qui sauve un peu le film du désastre.
4,5
Publiée le 29 mars 2013
Robocop est à la fois une satire sociale dénonçant les dérives du capitalisme et (surtout) un pur concentré de plaisir cinéphilique qui emporte tout sur son passage. Paul Verhoeven parvient à combiner adroitement son discours politique aux enjeux dramatiques sans que l’un de ces aspects ne fasse de tord à l’autre. Bien au contraire, c’est en traitant simultanément ces deux points que le film prend son envol. Le réalisateur, au sommet de son art, peut alors enchainer les scènes cultes pour notre plus grand bonheur (l’exécution de Murphy, le robot dans l’escalier, la cuve d’acide…). Dans ces conditions, on pardonne aisément l’imperfection de certains effets spéciaux. Sans conteste, un des plus grands films d’action des années 80, sublimé par une musique épique et trahie par deux suites minables.
3,5
Publiée le 8 mars 2014
Je n'étais pas du tout tenté de voir ce film, mais j'ai assez aimé. Violent pour l'époque, il a assez vieilli.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 24 février 2013
Rhaaaaa ! Que c'est mauvais.. Le jeu d'acteur, mon Dieu. Vous ratez rien.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 12 février 2013
Paul Verhoeven realise, comme à son habitude, une critique intelligente du systeme, ici du capitalisme forcené. Plus qu'un film d'action, Robocop est un film qui pousse la reflection sans demagogie et avec une violence extreme.
Un film intelligent, bien mis en scene, parfaitement dans l'esprit du comic, une reussite et pour moi, un indenspensable de la science fiction.
3,0
Publiée le 8 février 2013
Dans le rayon des classiques, des films cultes pour une poignée d’aficionados, il y a RoboCop, œuvre avant-gardiste de Paul Verhoeven, réalisateur de notamment Total Recall, dans les années 80. Bien que le film ait inspiré deux suites, franchement au-dessous, ainsi que des épisodes pour la télévision, la vision du réalisateur néerlandais reste la seule et unique image d’intérêt d’un personnage de fiction qui aura fait son bout de chemin depuis. L’on parle maintenant d’un remake qui n’attise pas franchement la curiosité, bonne occasion de se replonger sur l’œuvre initiale, visionnaire pour certain, indémodable pour d’autres. Oui, Verhoeven aura laissé son empreinte sur l’univers de la SF pour ensuite élargir son horizon.

RoboCop, donc, est l’incarnation du super flic dans un Détroit futuriste et mal famé, gouverné par un cartel industriel et financier, auxquelles sont à la solde des criminels d’une rare brutalité. La police étant incapable de faire régner l’ordre à l’approche d’un nouvel avènement pour la ville, le cartel impose son policier de demain, profitant de la dépouille de l’agent Murphy, littéralement massacré par une bande de psychopathes. La forme est donc satisfaisante, ingénue, les enjeux étant clairement explicites et légitimés par une poignée de personnages de tous horizons. Incapacité judiciaire à la protection du citoyen, supervision des domaines d’intérêt publics par des actionnaire d’entreprises privées, construction d’un lendemain meilleur sur les ruines encore habitées d’un monde passé, Verhoeven développe un film traitant de ces sujets, dans l’air du temps, encore aujourd’hui, profitant du même coup pour créer son ‘’Terminator’’ à lui, même si rien ne permet la comparaison, d’abord d’un point de vue qualitatif.

RoboCop c’est aussi, curieusement, un film d’une violence singulière. Oui, cette dernière caractérise le film, ce qui en soit, pour moi, constitue sa réelle force. Eloignant l’histoire du robot policier amical et bienveillant d’un film qui aurait, sans se faire prier, couru au désastre, cette violence constitue à elle seule la maturité du film, jalonnant les évènements et imposant des méchants plus cruels et sauvages que nature. La Police fait office de cible pour le tir au pigeon, la corruption règne sur tout le système, cela peut légitimer la venue du robot sans que celui-ci passe pour un gadget de Blockbuster adapté à tous les âges.

Bref, un film d’antan qu’il est bon de redécouvrir même si son côté culte appartient aussi au passé, celui-ci n’ayant jamais pu rester dans les esprits aussi longtemps que certaines grosses productions SF de notamment James Cameron ou encore Ridley Scott. Paul Verhoeven démontre tout de même un savoir-faire inestimable pour son époque, malgré quelques effets spéciaux complètement bâclés, je pense à l’autre robot. Un film à redécouvrir au moins pour sa violence physique originale et son esprit avant-gardiste. 12/20
5,0
Publiée le 2 février 2013
Tout le monde (ou presque) connaît Robocop, ce cyborg redresseur de torts fait de chair et d'acier. Ce premier épisode de la trilogie est, sans aucun doute,le meilleur. On y fait bien sûr la connaissance des personnages principaux (l'agent Murphy alias"Robocop", son équipière Anne Lewis, le commissaire noir de la ville de Détroit, le cartel de l'Ocp avec ses dirigeants corrompus et sans pitié quand il s'agit de se remplir les poches,...). La ville sombre et dévastée de Détroit avec ses bandits cruels sert de décor principal au film. Certaines scènes sont assez caricaturale de films de super héros comme ses arrestations rapides et non dénuée d'humour de notre robot flic. Les effets spéciaux ont parfois pris un sacré coup de vieux mais ça reste convenable dans l'ensemble. Par contre, le costume d'acier est parfaitement réalisé et toujours aussi bluffant. Un classique de la science fiction à voir.
4,5
Publiée le 18 janvier 2013
Un film excellent!
Verhoeven nous délivre ici une oeuvre savoureusement violente ; avec toujours en fil rouge cette critique acide de la société américaine des 80's gangrénée par l'ultra capitalisme et la domination totale des multinationales, ainsi que la prolifération et la banalisation de la violence dans ce pays.
Un film qui traverse les années sans prendre une ride (mis à part sur certains effets spéciaux) et qui vaut largement mieux que la plupart des productions actuelles.
Sans conteste une des meilleures réalisations de Paul Verhoeven.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 10 janvier 2013
Un excellent film de science fiction des années 80. C'est superbement réalisé. Culte!
3,5
Publiée le 2 janvier 2013
Avec ce film Verhoeven entame une bonne période (Total Recall, Basic Instinc) avant de décevoir son monde avec le très mauvais Starship troopers. Robocop n'est pas vraiment un film de SF, mais plutôt un film d'action futuriste. Le spectacle est bon, la réalisation nerveuse et efficace. On regrettera que Nancy Allen ne soit pas du tout mise en valeur (Elle était si belle dans les De Palma !). Quand au fond, il est caricatural : il y a d'immondes salauds dans les multinationales, mais rassurez vous ce n'est qu'une minorité... Ben voyons !
3,5
Publiée le 22 décembre 2012
Robocop est un film qui a pas mal de qualités et de défauts. Le genre de film devant lequel on ne reste pas indifférent. Tout d'abord, son histoire, surfant sur la vague cybertech du Terminator de James Cameron, demeure encore aujourd'hui assez originale. Pour une fois, ce n'est pas la police qui course les robots (ex : Blade Runner), mais les criminels qui sont chassés par un robot-policier. Ce concept du cyborg (ou de l'homme bionique) justicier sera exploité à nouveau avec plus ou moins de réussite dans d'autres films tels que Demolition Man en 1993, Judge Dredd en 1995 et surtout le deuxième volet de Terminator en 1991. On trouve également dans Robocop un mélange contrasté de violence crue et de comique loufoque typique du cinéma fantastique des années 80, ce qui lui donne une saveur particulière. Le point noir du film de Paul Verhoeven serait sans aucun doute la section effets spéciaux comme, par exemple, le stop motion employé dans les scènes des robots ED-209. La psychologie des personnages n'est pas non plus irréprochable. D'une manière générale, Robocop se rapproche presque autant du cinéma fantastique issu des comics que de la science-fiction tant les personnages sont improbables. Néanmoins, le réalisateur néerlandais est parvenu à insuffler à ce film une esthétique qui lui est propre et ce Robocop a le mérite d'avoir influencé l'évolution du personnage de Terminator en robot stylé et sympa.
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