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    Robocop
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    vive-le-cine123654789
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    95 abonnés 621 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2014
    Un film policier assez sombre et violent, qui reste tout de même assez classique pour le genre et la période (fin des années 80). On arrive dans cette ville de Détroit en proie à un crime de masse qui semble sans limite et qui décide de faire face avec une police assez expéditive. Et on se trouve également avec un conglomérat tout puissant, qui se révèle par la suite du film réellement sans limite ou presque. On a également droit à l'éternel débat de l'homme et de la machine à travers le personnage de Robocop, à la fois fait d'acier et de plastique mais aussi terriblement humain. Un projet scientifique qui réserve quelques surprises en ayant de la mémoire. Et vu ce qui s'est passé à Alex Murphy, son ego robotique a décidé de se venger. Autre chose notable, le traitement de la fameuse escalade entre criminels et police, parfaitement illustrée dans ce film par le thème de "à qui fera le plus de dégâts". C'est donc un affrontement assez simple en soit, avec les classiques du film policier. La violence y est assez présente et explicite (l'une des premières scènes est pour le moins sanglante, et ce n'est pas la seule gore), à la fois physique mais aussi morale. Des acteurs globalement bons, notamment Peter Weller qui combien très bien les facettes de son personnages et Nancy Allen qui apporte le côté humain et féminin nécessaire au film. Techniquement, le film est une réussite : le thème principal est juste génial, collant parfaitement au film, à l'ambiance ET au personnage ; les effets spéciaux ont très bien vieillis et réussissent à nous faire passer l'histoire de façon crédible. Décors et costumes sont également au rendez-vous, tout comme la mise en scène, très efficace. Bref, un film policier pas mal du tout.
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    81 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2014
    Paul Verhoeven est l’un de ces réalisateurs étrangers (lui est Néerlandais) qui ont fait une partie de leur carrière à Hollywood (tout comme le cinéaste chinois John Woo). Mais la plupart d’entre eux finissent broyés par les codes qu’impose cette grosse industrie du cinéma international, au point de faire perdre à ces metteurs en scène tout leur talent. Conduisant à des films certes spectaculaires mais au final sans âme (quoique que personnellement, je reste encore sans voix face au Volte/Face de John Woo). Et pourtant, Verhoeven s’est fait un nom dès son premier film hollywoodien, RoboCop, qui fut un véritable pied de nez à toutes les conventions du divertissement américain.

    Pour rappel, nous sommes ici dans les années 80. La période où Hollywood se risquait à des œuvres qui, sur le papier, n’avait rien de prometteur et qui sont néanmoins devenues cultes (Terminator, Retour vers le Futur, Predator…). Osant même d’aller plus loin dans la mise en scène (Blade Runner) ou dans le concept scénaristique (The Thing), à défaut de perdre les spectateurs (qui ne seront pas présents lors de leur sortie en salles). Mais pour la plupart d’entre eux, les codes hollywoodiens se font remarquer quelque soit le succès du film, mettant sur le devant de la scène un divertissement agréable mais qui ne sort pas de l’ordinaire (l’exemple le plus flagrant étant Le Flic de Beverly Hills). Ces conventions étant la non violence visuelle, l’humour, des acteurs charismatiques, une histoire d’amour, de l’action… Ce genre de choses qui permettent de rendre le produit accessible à un large public, pour garantir le succès commercial!

    Bien qu’il soit nouveau dans le paysage du cinéma américain, Paul Verhoeven va pourtant tout casser. Et ce à partir d’un scénario de science-fiction à première vue banal (qui a bien eu du mal à être financé par une société de production, jugeant l’histoire difficile à concrétiser voire inintéressante). Soit un futur proche où des scientifiques et ingénieurs tentent de créer une nouvelle police à partir de la nouvelle technologie (ordinateurs, robots…), l’ancienne (avec des humains en uniforme) étant devenue inefficace. Un futur parmi lequel va naître RoboCop, une machine fabriquée à partir du corps d’un policier récemment décédé. Qui va arpenter les rues de Détroit pour combattre la criminalité, étant programmé pour cela.

    À partir de cela, Verhoeven va en tirer un film qui suit sa propre vision et non celle des producteurs. Un long-métrage qui ne va nullement se perdre dans une romance inutile. Qui livre de la violence de manière gratuite (impacts de balles à foison, bras qui tombent, défiguration après éclaboussures de produits chimiques…) comme il est rare de voir à Hollywood, autre que dans un film d’horreur. Qui, par le biais de cette violence visuelle, s’aventure dans un humour d’une noirceur incommensurable, compréhensible au second degré. Qui se permet d’user d’effets visuels pourtant jugés obsolètes (le stop-motion ou l’« image par image ») alors qu’Hollywood entre dans la modernité (l’animatronique et les effets numériques qui étaient à leurs débuts).

    Et qui, surtout, va bien plus loin que son postulat de base ! Car il est presque fort à parier que le script de base suivait un cyborg faisant régner l’ordre et la justice. Ni plus ni moins ! Qui ne contenait nullement des séquences de « 20 heures », qui présentent des informations de manière parodiques. Se moquant des médias via des journalistes souriants et tout propres sur eux, s’offrant le luxe de placer une petite touche d’humour sur des sujets plutôt durs. Mais aussi, RoboCop se présente également comme une critique de la société moderne. Celle qui se cache de plus en plus derrière la modernité. Celle qui se déshumanise. Et ce par le biais du personnage de RoboCop, ancien humain devenu machine (contre son gré, suivant la mode) pour accomplir une des obsessions de l’humanité (l’ordre et la sécurité). Un postulat qui sera mis en valeur justement lors des scènes de journal télé, qui seront coupées par une page de publicité faisant l’éloge de nouvelles technologies.

    Proposant au passage un casting constitué essentiellement de comédiens peu connus. À commencer par Peter Weller, qui ne sera d’ailleurs connu que pour le rôle de RoboCop. Arrivant à rester inexpressif telle une machine, d’avoir une gestuelle mécanique dans un costume réussis (notamment au niveau du crâne de l’acteur) mais surtout hautement inconfortable. Suivi par une Nancy Allen pétillante, qui ne se présente jamais comme la greluche blondasse qu’il faut constamment sauver, et un Kurtwood Smith inquiétant et impressionnant de sadisme.

    Après, il est dommage de voir à quel point RoboCop ait très mal vieilli. Si les décors sans âme de Déroit reflètent parfaitement la déshumanisation de la société, les effets spéciaux, eux, n’ont plus du tout le même charme qu’auparavant. Notamment en ce qui concerne l’animation en stop-motion de l’ED 209 (sorte de machine bipède), dont les rides ressortent un peu trop. Et puis, la musique ne fait pas partie de celles qui sont restées mémorables en ces années 80 (contrairement à Indiana Jones, E.T., Retour vers le Futur, Predator, Le Flic de Beverly Hills et Gremlins).

    Mais il faut regarder le budget pour se rendre compte que RoboCop est un film qui n’a coûté que 13 millions de dollars (alors qu’actuellement, la moyenne d’un blockbuster tourne autour de 150 millions). Et franchement, livrer un tel long-métrage pour si peu, cela relève presque du miracle ! Ou, tout simplement, du talent de son réalisateur Paul Verhoeven, qui a su imposer son style au lieu de crouler sous le poids hollywoodien. Préférant faire le film comme il le souhaitait et de gagner honorablement son public. Une ambition qui lui sera d’ailleurs favorable, lui permettant de continuer sur sa lancée (Total Recall, Basic Instinct, Showgirls, Starship Troopers). Et d’avoir fait de RoboCop une figure emblématique du cinéma de science-fiction (entraînant des suites, séries et téléfilms).
    Hammerstorm
    Hammerstorm

    71 abonnés 601 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 janvier 2014
    Un film culte absolument génial avec un Peter Weller excellentissime! Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce film n'est absolument pas cucul la praline. Un film excellent que je recommande a tous. Vivement le 5 février 2014!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 février 2014
    (Tout d'abord, je ne fais pas parti de la génération Robocop, donc je ne vais pas parler comme étant le film de mon enfance.

    Le film est pas mal avec un bon concept (Policer mi homme mi machine)
    Je ne pense pas que je le regarder une seconde fois, mais je vous le conseille pour passer un bon moment, car c'est du bon divertissement (Et pas abrutissant).
    sword-man
    sword-man

    84 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2013
    Un de mes premiers souvenirs cinéphiles. Surtout ne pas se fier au titre assez nanardesque ou au script de direct to video tout moisi, car "Robocop" est une énième preuve qu'un cinéaste avec un point de vue peut transcender cela. Suite au monumental "La chair et le sang", Paul verhoeven a vu dans "Robocop" l'occasion de présenter l'amérique dans son cynisme impitoyable et ses excès racoleur. Se servant à merveille des images qu'il dénoncent, Verhoeven réalise un monument du film d'action hardcore, absolument jouissif, nous renvoyant en pleine gueule nos propres démons. Mais "Robocop" c'est aussi une histoire humaine et d'anticipation, ou un policier massacré transformer en cyborg est à la recherche de son passé et de son âme. Une véritable claque, qu'il ne faut rater sous aucun prétexte.
    Stéphane D
    Stéphane D

    117 abonnés 2 108 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2014
    Même revu plus de 20 ans après il reste un concept excellent qui ajoute également ce qu'il faut de subversivité et de violence justifiée avec des effets spéciaux (hors robot ED-209, mais pas pire que Terminator 1 de la même époque) qui restent regardables, et le design de Robocop est déjà totalement abouti. La musique a parfaitement résisté au passage du temps.
    Ce qui a le plus vieilli c'est finalement le jeu d'acteur (tout le monde est concerné) avec des méchants aussi ridicules que les racailles de Retour vers le Futur (toujours de la même époque).
    CONCLUSION : s'il y a bien un film qui mérite un remake, c'est celui-ci --> voir critique du film de 2014

    ***Note*** : le Blu-Ray est une honte absolue; l'image est atroce au début et à la fin, passable au milieu avec du bruit et un voile opaque et pas le moindre bonus. Franchement, c'est une véritable incitation au piratage! Une version "issue d'un master 4K" est sortie depuis, mais le mal est fait.
    alf38000
    alf38000

    16 abonnés 142 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2023
    1er film américain réalisé par Paul Verhoeven en 1987 (surnommé par la presse "le hollandais violent", on se demande bien pourquoi), Robocop surprend au premier abord par sa violence érigée en système quasi institutionnel, pègre, police, médias, entreprises, simples citoyens, tous les acteurs de la société côtoient cette barbarie organisée et semblent s'en accommoder, paradoxalement c'est d'un cyborg, une machine faite d'un cadavre et d'acier, que la leçon d'humanité viendra.
    Fidèle a son habitude le réalisateur dénonce et montre sans ambages (mais néanmoins avec un certain humour) la déchéance morale de notre société; Le fait que l'OCP souhaite construire une nouvelle cité en remplacement de la vieille Detroit n'étant pas sans rappeler le sort que voulait faire subir Néron à l'ancienne Rome décadente.
    Verhoeven nous livre là, une oeuvre tout à fait en rapport avec sa vision (certes un peu paranoïaque et cependant, ô combien prémonitoire, la ville de Detroit est actuellement ruinée et déclarée en faillite) de l'avenir de notre monde prétendument civilisé, vision qu'il perpétuera avec la réalisation de "Starship troopers" en 1997.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 novembre 2013
    Avant que la folie des remakes n’en fasse une nouvelle victime, je me devais de faire l’éloge de ce « Robocop » premier du nom qui n’a pour moi aucun besoin de lifting purement commercial, qui ne sert qu’à combler les déficiences de créativité des scénaristes hollywoodiens et remplir les poches déjà bien pleines des producteurs. La preuve, ce film est totalement d’actualité et montre à quel point Paul Verhoeven avait vu juste dans sa vision du futur des années 2000. Il dénonce la main mise des entreprises privées et du capitalisme sur le monde actuel et sa corruption. Il en présente les effets (violences, misère…) sur les citoyens lambda d’une ville en pleine crise et en l’occurrence Détroit… (plutôt judicieux comme choix il faut l’avouer) et enfin montre la prédominance de la technologie dans la vie de tous les jours. Robocop n’est pas qu’un action movie classique, c’est un véritable tableau de la perversion du monde actuel et c’est pour cela qu’il est pour moi un film culte des années 80/90. Paul Verhoeven filme également la violence de manière assez spectaculaire pour l’époque dans le but de choquer le spectateur (les impacts de balle sur les corps sont généreusement chargés en hémoglobine, la scène du bain d’acide est plutôt éprouvante à regarder). On retrouvera d’ailleurs cette tendance dans ses autres œuvres ( total recall, starship troopers…). On y trouve également une réflexion sur le rapport homme-machine, dans une société ou on ne peut plus se passer de son smartphone, de son ordinateur, où l’on est constamment « connecté », il est judicieux de se poser la question si nous ne sommes pas nous aussi devenus des hommes-machines… Heureusement la morale du film nous prouve que pour s’en sortir l’humain doit prendre le dessus…pas si pessimiste que ça notre ami Paul. Je comprends qu’il l’ait un peu en travers de la gorge quand on lui apprend qu’un remake va sortir sur une œuvre aussi aboutie. Alors que nous réserve ce nouveau Robocop ? Certainement un beau film d’action mais probablement un film sans saveur,…réponse en 2014 !
    septembergirl
    septembergirl

    601 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2013
    Un film de science-fiction des années 1980, redoutablement efficace, qui met en scène un justicier mi-homme mi-machine, un cyber-flic, au cœur d’un futur oppressant et impersonnel. Une réalisation qui bénéficie d’un scénario ingénieux et d’une mise en scène impressionnante. Baignant dans le cynisme et le second degré, le film se présente comme une critique acerbe de la société américaine dominée par l’ultra-capitalisme et la violence. Tout simplement culte !
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    57 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2014
    Revoir le chef-d’œuvre de Paul Verhoeven est un pure moment. Le film n'a pas vieilli, les effets spéciaux toujours impressionnants , les décors sont sublimes et Peter Weller magnifique dans la peau du Cyber - Flic. Un grand film à la violence pure qui dénonce les enjeux politiques contemporains des années 80 , avec une touche d'ironie instantanée et mécanique. Un film culte qui a marqué toute une génération de fans comme d'autres saga mythiques de l'époque. Que c'est bien beau les années 80 ! : Star Wars ; Terminator ; Alien ; Indiana Jones ou encore Retour vers le Futur et bien plus encore ! . Robocop en fait parti. Ce type est génial , j'en suis fan depuis tout petit. Un chef-d’œuvre mythique et d'une stupéfiante efficacité. Un pure moment de cinéma.
    chewi02
    chewi02

    9 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2014
    Bon film, très réaliste une super histoire pour un bon divertissement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 septembre 2013
    se film est magnifique !!au vue de son age il est sur que les effet peuvent paraitre veillo pourtant le film passe avec le temps toujours aussi bien !! une merveille autant dans la cruauté des bandit autant dans la cruauté est l envie de pouvoir !! la cruauté humaine pour généralisé mais aussi l aspect humain dans sa revendication a avoir des des sentiment a exprimé de l amour alors qu il et censé en etre dépourvu !! robocop tiens sa force de la !! se film montre aussi tout le pouvoir du gouvernement qui peut agir a sa guise et dans c est interet comme c est souvent le cas !!
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    252 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2013
    Film de science-fiction culte, Robocop est une des œuvres majeures de la science-fiction et de l’anticipation au cinéma et bien sur du réalisateur génial Paul Verhoeven. Robocop est un chef d’œuvre et voilà pourquoi : A l’aube de l’an 2000, Détroit est la proie du crime organisé et de la corruption. Dans six mois la multinationale qui contrôle la ville, l’OCP, commencera les travaux de sa nouvelle ville, Delta City. Afin de faire régner l’ordre pour de bon, les services de police inventent une nouvelle arme infaillible, Robocop, un policier mi-homme et mi-robot. Constitué du corps d’Alex Murphy tombé sous les balles de terribles gangsters, Robocop a pour mission de sauvegarder la tranquillité de la ville de Détroit mais ce cyborg fait de chair et d’acier possède l’âme d’Alex Murphy qui va refaire surface. Sorti en 1988, Robocop était le huitième film de Paul Verhoeven qui s’initiait pour la première fois au genre de la science-fiction après La Chair et le Sang, un film d’aventure moyenâgeux. Robocop pour certains se serait un peu Terminator version policier car le film reprend le thème des cyborgs et il est sorti quatre ans après le cultissime Terminator de James Cameron avec Arnold Schwarzenegger en robot tueur peu bavard et ce film c’est installé comme une référence majeure de la SF au cinéma. Robocop lui c’est pas pareil mais le seul point commun avec Terminator c’est qu’il est devenu culte par la suite grâce à son scénario, la réalisation de Verhoeven, ses réflexions, sa violence impressionnante et ses moments d’anthologie. Robocop est avant tout une critique de notre société car ce film de science-fiction que l’on pourrait plus qualifier d’anticipation, aborde les thèmes de l’intelligence artificielle, des villes rongées par le crime, des progrès technologique en médecine et dénonce la violence, la criminalité et tout en critiquant de manière subtile les médias avec des publicités assez idiotes par moment. Avec son excellent scénario où un flic abattu froidement par des gangsters devient un cyborg qui défend la loi et l’ordre dans la ville de Détroit, Paul Verhoeven tire avec ce film une critique de notre société très réaliste où des multinationales pourraient tout contrôler, la criminalité serait un fléau et la corruption serait omniprésente dans notre monde. Dans ce film il est évoqué de manière très intéressante la renaissance d’un homme ou plutôt sa résurrection après son assassinat brutal, Alex Murphy renaît petit à petit dans ce film et il retranscrit très bien le robot qui s’humanise. Mais ce qui impressionne dés le début dans Robocop ce sont les scènes de violences réalistes que Verhoeven a filmée, par exemple la plus marquante du film est certainement celle de la mort d’Alex Murphy qui est certainement une des scènes les plus violente du cinéma, mais cette scène de violence dure révèle à la fois la violence qui ronge certaines villes et celle du film mais à travers cette sanglante exécution se reflète aussi le style de notre réalisateur, Paul Verhoeven, surnommé le Hollandais Violent ! N’ayant pas pris une seule ride au niveau des maquillages et des effets spéciaux, Robocop est un de ces films qui se regarderont toujours grâce à leur scénario vraiment bien écrit, leurs scènes d’action spectaculaires, l’affrontement final entre le cyborg et ses « assassins » est juste dément et d’une intense violence, sa musique magnifique, ses critiques sociales et politique qui résonnent comme véridique aujourd’hui et surtout ses scènes et répliques cultes car Robocop en possède : la mort de Murphy est anthologique mais les séquences où il s’occupe des malfrats sont toutes géniales notamment la séquence où il nettoie une bande de trafiquants de drogue dans un entrepôt. Mais dans ce film génial ce sont les répliques que nous retiendrons comme la plus culte du film qui est bien sur celle-ci : « Vas y, tire. Tu vas venir avec moi mort ou vif. » ou encore celle-là « Soyez sages les enfants. » et bien sur le dernier dialogue du film qui le clôt de manière brutale, comme l’est ce long-métrage d’ailleurs, « Vous êtes un excellent tireur jeune homme. Vous vous appelez ? » « Murphy. ». Voilà, pour conclure Robocop est un immense chef d’œuvre et un des meilleurs films de Paul Verhoeven qui fera de la science-fiction un de ses genres de prédilection car signant des œuvres cultes telles que le génial Total Recall et le dément Starship Troopers qui rejoignent Robocop au panthéon des meilleurs films de SF !
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    149 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2013
    Un excellent film de science-fiction dans la lignée de Total Recall, Judge Dredd , Delimotian Man !!! Paul Verhoeven , le réalisateur de Basic Instict , Showgirls, Starship Troopers nous surprend encore avec ce film futuriste rempli d'humanité et qui se veut 100 % culte à l'instar de Terminator que j'adore aussi !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 août 2013
    Pourquoi j'adore: RoboCop est une petite perle du film policier, le film d'une enfance et l'un des films d'action phare des années 80. Le scénario est des plus classiques, mais tout le reste se hisse comme étant une grande finesse et maîtrise du monde cinématographique. Le film est efficace en émotion, en violence, en dialogue et en classe. Même s'il a assez vieillit, il ne perd aucunement de sa superbe, un classique de la science qu'aucun mec en priorité n'est prêt à oublier. Verhoeven est un bon cinéaste, son univers est à part et possède une âme personnelle assez marquante au final. La version longue n'est pas destinée à un large public, certaines scènes sont choquantes et très gores, donc les âmes sensibles et surtout les enfants doivent impérativement s'abstenir. Un divertissement de très bonne facture pour un très bon film, devenu depuis des lustres un classique du genre, l'acteur sous l'armure est excessivement naturel dans sa performance.
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