Quand ça tape, ça tape. Pas de questions à se poser, l'humanité du robot est parfaitement représentée à travers les souvenirs qui le hantent mais qui ne l'empêchent pas d'être une véritable machine judiciaire. Les réparties en Français comme en Anglais sont d'un superbe niveau, du travail comme seuls les doubleurs Français des années 1970 à 1990 ont su le faire, tandis que l'histoire nous fait passer un bon moment de défoulement contre la bêtise de la société, aussi inutile que destructrice. Les deux autres opus, loin d'être des nanars, sont tout de même un étage en dessous.
Ok le film a vieilli ... Mais malgré l'intrigue sans surprise on assiste a du bon cinéma. Une réalisation impeccable et une bonne dose d'humour. Un plaisir a redécouvrir.
Un flic de la police de Détroit, Alex Murphy, est sauvagement exécuté par un gang de criminels et laissé pour mort. Il sera «RoboCop», le premier super cyber-flic de la ville. Le film de Paul Verhoeven aborde et dénonce, avec une violence excessive, certains éléments de notre société, comme la criminalité, la corruption, l’insécurité et l’autoritarisme. Dès les premières secondes du film, le ton est donné via la diffusion d’un journal télévisé mélangeant allègrement informations chocs et annonces publicitaires. Comme souvent avec le réalisateur hollandais, c’est direct, cash, sans aucun ménagement mais surtout d’une efficacité redoutable. Un bémol toutefois, qui à l’époque de sa sortie en salle m’avait déjà étonné : quelques effets spéciaux, comme spoiler: la défenestration du numéro 2 de l’OCP ou le robot ED-209, sont carrément ratés, ceci est d’autant plus frappants aujourd’hui en version numérique. La distribution par contre est réussie avec Nancy Allen, Ronny Cox, Kurtwood Smith et surtout Paul Weller qui, derrière son armure en acier, apporte à son personnage une humanité des plus touchantes. Une oeuvre culte qui n'avait nullement besoin d'un remake.
Je n'ai vraiment pas du tout accroché à ce film pourtant apparemment culte. Robocop a une esthétique très nanardesque, et caricaturale ( il suffit de regarder les effets spéciaux du premier robot, les effets de giclée de sang complètement irréels, la pseudo-critique des PDG de grosses entreprises ou les méchants complètement clichés). Peut-être que le succès du film repose sur ça, l'univers kitsch et nanardesque ( je sais je me répète^^) involontairement drôle et la violence très présente et gratuite. Tout le film repose dans un univers malsain, comme le réalisateur l'a voulu je pense, mais surtout dans la complaisance de scène glauques ou violentes très omniprésentes, les scènes d'action sont au début sympa mais vite lourdes et écœurantes si bien qu'à la fin on n'a juste envie que le film s'arrête tellement on a l'impression de faire une overdose de sang de drogue ou tout est montré de manière explicite (scène de torture et de mise à mort, de consommation de cocaïne). Le tout baigne dans de gros clichés et des scènes complètement risiblespoiler: ( la course poursuite du début, le passage où l'un des criminels tombe dans de l'acide avant de se faire écrasé, la fin où le méchant tombe du haut de l'immeuble et tout le monde s'en fout). On ne sent pas de réels critiques sur la société comme le disent certains (si c'est vraiment le cas je suis passé complètement à coté). La psychologie du personnage principal pourtant abordée par Verhoeven est quand même loupée. Je terminerai quand même par le seul bon point du film( je ne suis pas si méchant que ça avec ce film^^) qui est pour moi l'idée d'avoir mis des journaux télévisés au milieu du film où les présentateurs parlent de sujets graves avec l'air d'en avoir rien à faire. Pour ma part une grosse déception le film avaient de bonnes idées de départs mais elles sont très mal exploitées. Dommage.
Un mélange réussi d'action et de peinture cruelle d'une réalité urbaine futuriste ; à travers cette parabole souvent fort drôle mais aussi effrayante sur la société U.S., Verhoeven impose un nouveau héros chevaleresque qui peut déraper quand le côté humain prend le pas sur la machine : son flic cybernétique est la solution radicale de l'avenir. Une pure provoc jointe à un profond cynisme où Verhoeven réussit non seulement à réaliser de belles scènes d'action ultra violentes pour l'époque (en 1987), mais à proposer aussi une réflexion, et à installer le malaise teinté d'humour (la scène du début avec le ED 209). A noter qu'on découvrait Kurtwood Smith en méchant ignoble, alors que cet acteur évoluera plus tard vers des rôles comiques (le père dans la série TV "That 70's show"). Un film devenu culte avec le temps.
Le film culte pas excellence, une histoire qui tient la route, la violence des fusillades, quelques pointe d'humour. Un régale de film qui me rappel mon enfance.
Paul Verhoeven, maitre absolu de la SF old school ne l'est pas devenu en un jour. Avec Starship Troopers il atteignait en 1997 la perfection et achevait sa periode SF qui avait aboutit sur Total Recall en 1990 et Robocop en 1987. Trois films avec qui ont suffit a l'etablir au rang de legende de la SF et a imposer sa signature durablement. Tous trois devenus cultes mais pourtant de qualite differente (selon moi croissante avec le temps), c'est bien RoboCop qui en a ete le premier. 5 ans apres Blade Runner et 8 ans avant Judge Dredd (etonnant on aurait pu croire le contraire), pour comparer avec la SF de l'epoque, Verhoeven fait un film qui suscitera de nombreuses adaptations cinema ou series ou comics. Avec son histoire pamphletaire sur la societe mecanisee et robotique moderne mais surtout sur l'ordre en general, RoboCop est un film badass, gore et kitsch a la fois. A l'image de ses personnages haut en couleurs, le premier film SF de Verhoeven s'impose deja par la violence et par l'esprit. Hormis ces aspects ci, l'une des grandes qualites de RoboCop est son background realiste a la maniere de la science fiction ecrite des meilleurs, mais aussi sa mise en scene si inhabituelle de prises de vues clichees et originales. Pleins de scenes et de rebondissements coup de poing, le film est d'une efficacite saisissante et impose la patte jouissive du realisateur. Ajoutons-y au moins encore les effets speciaux et le design des decors et des costumes, et sans parler des mechants machiaveliques, pour affirmer definitivement que RoboCop s'il ne sera pas forcement considere comme chef d'oeuvre, est au moins cultissime. A voir absolument, meme s'il est tres dur a trouver en streaming ou en location, il en vaut la peine !
Attention, film culte. Le film est bien plus qu'un excellent film d'action mêlant violence, éléments gores et notes d'humour. En effet le réalisateur en fond traite de la déliquescence de la société délaissée aux mains des puissants cartel industriel manipulant les masses par l'intermédiaire des médias et de la publicité à outrance. Le film est parfaitement équilibré et offre un spectacle hors paire même si les effets spéciaux sont aujourd'hui quelques peu datés. A redécouvrir dans sa version récemment remastérisée HD 4K.
Film culte, très réaliste, bien foutu, flippant et tout. Le 2eme est le meilleur à mon goût, les deux films forme un tout pour moi, une histoire complète. Ici la scène de la mort de Murphy est juste insoutenable. Fabuleux de noirceur, un Détroit violent et meurtri par la corruption, l'argent sale et les gangs... Ce film dénonce clairement la froideur du profit, de l'argent à tout va, de la politique, des multinationales pompes à frics et de ces dirigeants véreux, tous mit au même niveau que la pire raclure des banlieue de Détroit. Un bon message a tiré de ce film. Bravo Vero !
Il y a des films qui deviennent cultes dès leur sortie. ROBOCOP est de ceux-là. Et c'est tellement mérité... "Prix très spécial du jury" à Avoriaz... seule et unique fois que ce festival a donné un tel prix. Tout est dit... ROBOCOP est un coup de génie à tous les niveaux, sur tous les plans, à chaque ligne du scénario, à chaque ligne de partition musicale, sur chaque recoin des décors/costumes/monstres robotiques (ED-209 est tellement craquant...). Bref, que dire de plus, si ce n'est que Paul Verhoeven a écrit une page de l'histoire du ciné en s'appropriant cette production à la base destinée à un simple public de séries B, et finalement calibrée pour un public adulte, intelligent, invité à réfléchir sur la survivance de l'âme humaine, les dérives des multinationales, l'utilisation des médias par une société qui s'effondre sur elle-même... Et n'oublions pas l'humour, hyper présent, toujours aussi frais. Il fallait être un génie pour bâtir ce film formidable.
Avec "Basic instinct", l'un des meilleurs films de Paul Verhoeven. Un film d'action parfaitement maitrisé, même si le scénario est archétypal des années 80, la mise en scène est une petite perle. A noter une vision intéressante d'un monde futur en proie à la violence. Une œuvre forte, culte, aux maquillages sensationnels mais aux effets spéciaux obsolètes.
un film qui garde sont côté choc et dont la vision du monde pourrait être d'actualité ^^ En revanche, il a qd même viellit ... 3,5 et pas 4 (et oui, le tps a joué son effet, en revanche si on se place en 1987, il a facile 4,5 ou 5;)
Robocop ne m'a pas aussi marqué que certaines personnes. Pour moi, il n'est nullement culte. Mais c'est un chouette film de robots bien gore ! En effet, la violence est très présente et brutale ! Et ça, c'est bien ! Cependant, les effets spéciaux ont vieillis et le scénario n'est pas très complexe. L'idée de base est bonne mais pas assez approfondi. Qui plus est, la fin est vraiment bâclé. Au niveau des acteurs, c'est tout à fait correct. J'ai bien aimé aussi les journalistes qui m'ont bien fait rire. Et les scènes d'action restent très bien foutu. Bref, un film plaisant mais pas mémorable.