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    Taxi Driver
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    4,3
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    1 129 critiques spectateurs

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    JotaB
    JotaB

    5 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2015
    Voila des années que je voulais voir le cultissime Taxi Driver et j'ai enfin eu l'occasion de le voir sur Arte hier. Finalement l'attente ne valait pas le coup. L'ambiance un peu jazzy et retro a vraiment du charme. Par contre la narration a vieilli, les images aussi. On voit pendant plus d'une heure un mec qui est spectateur de la misère de la ville. Et puis un jour il pète un câble et va tuer des mecs. Point. Voila tout le film résumé en une phrase. C'est un peu limite. J'ai rarement été emballé par le style Scorsese que je trouve trop démonstratif et oublie l'essentiel: des personnages attachants et de l’émotion.
    Viricel L.
    Viricel L.

    4 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Bon alors comment dire que je n'ai pas trouver ce film à la hauteur de ses critiques sans me faire huer? Il est bien mais est ce que 4,5/5 est une moyenne lui correspondant vraiment? Alors est ce que je n'ai pas compris ce film ou alors est ce parce que c'est un film de Martin Scorsese que tout le monde en parle comme un film culte? Je n'en sais rien. Certes il est bien parce qu'il y a une idée derrière tout ça: montrer la dure vie des quartiers de New York (je crois) mais c'est bizarrement fait... . Ça commence avec Betsy et ça finit avec Iris alors que l'on sait pas ce qui arrive à Betsy n'y qui est élu président, dommage. J'ai quand même été contente de trouver la réplique culte "c'est à moi que tu parles?" avec une bonne interprétation de Robert De Niro, comme d'habitude. Il y a aussi une phrase que j'ai beaucoup aimé: " un jour il y aura une averse qui nettoiera la rue de toute cette racaille" bien trouvé!
    En résumé ce film est bien mais ne vaut pas plus de 3/5 pour moi.
    Michel1664
    Michel1664

    18 abonnés 734 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 octobre 2015
    Un scénario et une histoire bancale : un pov type qui n'aime pas son job de chauffeur de taxi, qui ne trouve pas le sommeil, qui souffre de solitude et qui se prend un râteau ... bref, il ne lui reste plus qu'à devenir névrosé avec tendance justicier sauveur du monde ... Mon dieu, c'est un pitch passionnant ! Le coté kitch et voir De Niro jeune sont les 2 choses qui m'ont permis de tenir jusqu'à la fin : et là la récompense ! Une superbe séquence de fusillade finale qui effectivement pousse le kitch dans ses ultimes retranchement : Jouissif néanmoins celà reste globalement une bouse très ennuyeuse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 octobre 2015
    Taxi Driver inaugurera ma première critique, ce chef d’œuvre de Scorcese dont je ne vais pas rappeler le synopsis tellement qu'il est ancré dans le monde cinématographique.

    En finissant ce film, je me suis dit plusieurs choses.
    De Niro est un bon acteur dans des grands films comme le Parrain 2 mais dans celui là, il m'a juste rappelé Ryan Gosling dans Drive. Une in-expression continuel. Toutefois, on décèle (et c'est tout ce que l'on trouve), cette haine envers cette société puante qui va le détruire petit à petit.
    Le fait que la société l'engouffre et qu'il va changer en fonction d'elle est intéressant mais la fin du film démonte tout cela, démonte tout le travail effectué durant le film.
    Quand au scénario, il est dur à suivre, vraiment dur. Pas qu'il soit dur d'accès, il est dur à comprendre tout comme le personnage, et cela converge à une ambiance qui te permet d'entrer dans le film.
    Pour finir, ce film est appréciable mais comme la plupart des films de Scorsese, on rentre dans l'histoire ou on la déteste carrément, il n' y a pas de juste milieu. Pour mon cas, je suis rentré dans ce film, ce n'est pas vraiment une critique de la société, c'est la vision d'un fou critiquant la société ! Il y a une grosse différence que des personnes semblent oublier.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 août 2016
    Sans conteste une pépite du cinéma Scorsese, Taxi Driver nous emporte dans New York au coter d'un Robert de Niro dans la fleur de l'âge avec une ambiance jazzi très plaisante, s'accordant parfaitement avec le rythme du film. Ce film noir est bon du début à la fin et Scorcese, encore une fois, arrive à manipuler le spectateur pour lui cacher la vérité ainsi que le dénouement. Je regrette de ne pas l'avoir vu plu tôt, mais pas de l'avoir vu assez tard pour pouvoir le comprendre sans me gâcher le denouement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 août 2018
    Un classique à juste titre, qui a marqué les esprits notamment parce qu'il traite du destin tragique d'un vétéran de guerre mal dans sa peau et sa société sans y apporter un point de vue moralisateur. Le film est très bon
    Glouyie
    Glouyie

    15 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2016
    On est plongé entièrement dans un New York crade, traversant chaque rue, colorées de rouge, de bleu et de vert (un très bon travail sur la photographie), croisant chaque passant, chacun plus étrange que les autres, entre prostitution et drogue, ceci accompagné d'une musique jazz, très agréable à écouter. Robert de Niro est excellentissime dans son rôle, et nous fait vivre avec lui ses longs moments seul. Vraiment super.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    41 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2015
    L'histoire de Taxi Driver prend presque la forme d'un conte. Elle dépeint une errance, celle de Travis Bickle, dans les rues mal famées d'un New York du milieu des années 70. Le jeune homme s'enferme peu à peu sur lui-même pour se protéger de cet environnement. Il trouvera pourtant une lumière au milieu de toute cette obscurité en la personne d'Iris, une prostituée préadolescente, symbole ultime de la corruption. La solitude est un thème majeur du film. Travis, insomniaque et pervers sur les bords, perd la considération d'une jeune femme, Betsy, qui le trouve au départ intrigant avant de le juger inapte socialement. Il s'agit d'un moment majeur dans la vie du héros, qui sera complètement à la dérive et deviendra une véritable épave par la suite. Cet isolement est très souvent suggéré par la mise en scène : Robert De Niro occupe souvent le cadre seul, il ne parle à ses clients qu'à travers une vitre, le cadre ne les montre jamais ensemble, etc. On comprend aisément que les moment où Travis parle face à face à Betsy, et plus tard à Iris, ont une grande importance pour lui. Le portrait de la vie nocturne de la ville est introduit dès le début et se développe au fur et à mesure que le film avance. La voix intérieure de Travis la décrit en prenant de la distance, même si le conducteur ne cache ni son dégout ni son mépris pour tous les gens peu recommandables qui y grouillent. Lors de ces scènes, le réalisateur impose un rythme doux et un fond musical jazzy. L'éclairage artificiel des publicités et de feux de signalisation contribuent également à l'ambiance de la nuit new-yorkaise. Outre les sujets abordés et la réalisation, on retiendra de ce long-métrage la prestation phénoménale de son acteur principal, qui est devenue culte par la suite. C'est également ce film qui a révélé Jodie Foster, qui joue un rôle complexe avec beaucoup d'aisance. Rien d'étonnant au fait qu'elle ne cessera d'exceller par la suite. Enfin, Harvey Keitel, qui ne cesse de m’impressionner dans chacun de ses film. Il s'approprie tellement bien son rôle que je ne l'ai même pas reconnu ! Martin Scorsese maîtrise son œuvre et emmène le spectateur dans les bas fond de la criminalité pour le confronter a des choses qui devaient exister à l'époque où la grosse pomme était une des villes les moins sûres du monde. Un grand film.
    Mc Nulty
    Mc Nulty

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Un classique qui a très mal vieilli.
    Il ne se passe pas grand chose, c'est long, ça traine.
    Mais surtout, la musique est insupportable, les roulements de tambours et sifflements à la "cape et d’épée" sont ignobles. Ça fait mal aux oreilles, alors on a envie de baisser le son mais si on le fait on entend plus les dialogues...
    A part le "you talking to me"...bah selon moi il n'y a rien a voir
    Patacide
    Patacide

    4 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 avril 2020
    Très soporifique! Pour un héro insomniaque, c'est le pompon :)
    Je m'attendais à ce que ça soit un film avec des dialogues époustouflants, une trame d’histoire d'enfer...
    Le héro et les différents personnages ne sont pas attachants, il ne passe rien et quand il commence à avoir un peu d'action, tout retombe comme un soufflet mal préparé. Les dialogues sont d'un ennui, d’ailleurs c'est pour ça que plusieurs fois les personnages répètent les mêmes chose à quelques secondes d' intervalle comme pour faire passer le temps. De Niro est pourtant assez convainquant lorsqu'il se regarde dans la glace"You talking to me?" mais son visage patibulaire tout au long du film en est ridicule au bout d'un moment
    Olivier D
    Olivier D

    31 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2015
    Film cultissime avec des scènes connues de tous. Le film prend son temps et se met en place petit à petit. Le personnage de de Niro est très travaillé et on avance en même temps que lui. Quelques longueurs je trouve quand même. Une dernière partie de film vraiment excellente, du bon scorcese.
    Estonius
    Estonius

    3 286 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 mai 2015
    spoiler: L'histoire d'un neuneu qui se prend pour un redresseur de tort et qui réchappe d'une fusillade où tous les impacts auraient dû être mortels.
    Le comique de service de Télérama a beau nous affirmer que le film est "bouleversant de sensibilité émotive percutante", ça se traine, on s'ennuie ferme et le happy end (ou rien ne nous est épargné) est débile. Quant à la réplique que tout le monde cite avec un air entendu " C'est à moi que tu parles ?" si quelqu'un veut m'expliquer ce qu'elle a d'extraordinaire je lui refilerais un Bounty.
    DARKMOUL
    DARKMOUL

    18 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2015
    Violence à l'américaine du sang qui transpire la mécanique orange
    Jeu d'acteur sublime
    Culte
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 avril 2015
    Ayant vu les superbes notes de ce film sur Allociné, je me suis dit que ça avait de grandes chances d’êtres super... Eh bien, pour le coup ça a loupé ! Je me suis ennuyée pendant la majeure partie du film ; cela ne devient intéressant qu’à partir du moment où spoiler: Travis retourne voir la jeune fille qu’il avait eue plus tôt dans son taxi
    ; avant cela, j’ai personnellement trouvé le film très vide, ennuyeux, lent. L’ambiance assez noire, sombre, est bien retranscrite, le jeu est bon, cependant il ne se passe rien ! Cela aurait été nettement mieux si spoiler: la revoyure de la jeune prostituée
    s’était faite à la moitié du film et qu’il y ait eu plus de temps avec cette histoire. Tandis que là, cela n’arrive qu’à la fin et dure à vu de nez, dix minutes, un quart d’heure à peine. Ou alors, la descente aux enfers aurait due être plus prononcée, présente tout le long du film, l’on aurait suivi le personnage aller de mal en pis. Alors que là, certes, dès le début il n’est pas bien, souffre d’insomnies, mais l’on ne voit pas plus que cela, jusqu’à ce que d’un coup vers les trois quarts du film, l’on voie qu’il devient un peu fou, qu’il achète toute l’artillerie, fait du sport de manière excessive, se parle tout seul, etc. Cela arrive bien trop soudainement, du coup, on n’est pas dans le truc. Dommage, car l’histoire spoiler: avec la jeune fille
    était intéressante et bien interprétée. Un film à mon goût très moyen, donc, à cause de l’absence d’évènements importants ou de l’évolution de la chute du personnage qui auraient du l’un et/ou l’autre être présents tout au long du film.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 avril 2015
    Trois petites années après le succès critique de son Mean Streets, Martin Scorsese, en association avec le trublion scénariste Paul Schrader, offre au public son premier véritable chef d’œuvre. Voici Taxi Driver, drame social à la violence acide, film engagé qui met aux prises un solitaire, vétéran de la guerre du Vietnam, insomniaque et légèrement sociopathe, avec les affres de la métropole New-Yorkaise, ses dépravés, sa corruption, sa criminalité et son immoralité. Acteur de la vie nocturne de la Grosse-Pomme, personnage à part entière du long-métrage, Travis Bickle, au volent de son taxi jaune, tourne gentiment la boule face à une foule qu’il se prend à détester, face à une société qui le rebute. Le chauffeur anonyme, discret personnage pourtant sûr de lui, descend patiemment aux enfers, avançant doucement mais sûrement vers une explosion de violence. Mal adapté à son cadre de vie, dégouté par autrui, intériorisant sa haine, ses craintes et son ressenti, Travis Bickle devient clairement l’un des premiers justiciers mal intentionné de l’histoire du cinéma.

    Robert DeNiro, qui retrouve pour la seconde fois Martin Scorsese, éblouit de par son jeu à l’éloquence rare. Caméléon dans le siège d’un taxi poisseux qui parcourt toutes les rues et ruelles de la mégapole, son personnage se fond dans la masse pour mieux l’analyser, pour nourrir ses préjugés, pour contempler la dégénérescence du citoyen désavoué. Emplit d’une envie destructrice de donner un bon coup de pied dans la fourmilière, Travis rencontre une jeune prostituée qu’il s’imposera de délivrer de ses vices, de ses tortionnaires. Cette jeune fille, premier rôle au cinéma, et pas des moindres, pour la future star Jodie Foster, sera à la fois la cause d’une explosion de violence inouïe mais aussi sa récompense, son succès. Oui, malgré de lentes pérégrinations parfois métaphoriques, parfois philosophiques et par-dessus tout humaines, le film se terminera par une scène de massacre tout simplement légendaire. Un aboutissement, en somme, qui file des frissons et qui pourra se voir, à répétition, des dizaines de fois.

    Décidément, Paul Schrader et Martin Scorsese se sont entendus pour perturber. Comble de la situation, le suicide social de Travis sera peut-être synonyme de rédemption héroïque. Au surplus de son scénario dramatique, le réalisateur offre une véritable ambiance inoubliable à son grand classique. Les rues new-yorkaises, dans Taxi Driver, sont si rebutantes qu’elles en deviennent captivantes. A l’image du héros, ou anti-héros du film, nous aimerions tous quitter ces rues insalubres, cette ville du vice, mais nous avons tous trop peur de nous ennuyer. Le cinéaste se borne pourtant à filmer de nuit, 80% du film, des passants hagards, des devantures de boutiques en tous genres, une faune humaine en perdition, de toute ethnie, de toute classe social, des nantis aux plus démunis. Le quartier si fascinant de Mean Streets devient du coup une gigantesque cité tentaculaire, un immense concentré d’individus égarés, un temple à la dégénérescence sociale. Cette vision de la ville par Martin Scorsese, du moins cette façon dont il filme cette dernière, font de Taxi Driver un film inégalable.

    Chef d’œuvre incontestable, il apparaît pourtant que Taxi Driver prend inexorablement de l’âge. Voilà bientôt quarante ans que le public a découvert pour la première fois cette référence du film noir. De nos jours, pas sûr que les nouvelles générations de cinéphiles y trouveraient leurs comptes, la faute sans doute à un décalage social évident entre les années 70 et aujourd’hui. S’il fût un monstre du grand écran 20 ans durant, Taxi Driver est devenu aujourd’hui un film témoin, le reflet d’une époque révolue. Si cette nouvelle appréciation donne d’avantage d’importance à ce monument américain, un réel désintérêt pourrait pourtant poindre du côté d’une jeunesse gavée au super héros, aux films à forts taux de rentabilité. Une chose est certaine, nous ne verrons jamais de remake à cette drôle de chose que fût cet énorme Taxi Driver. 18/20
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