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Un visiteur
3,0
Publiée le 21 février 2014
Taxi Driver est loin d'être le meilleur Scorsece, ce film est vraiment trop surestimé, De Niro et Jodie Foster nous livre très bonne performance certes, mais on a vu mieux niveau scénario. Peut-être aussi, a t'il mal vieilli. Ce film reste quand même sympathique, regardable mais sans plus. Je ne le considère pas comme culte.
J'avais tellement entendu du bien de ce film que ma déception fut grande quand je l'ai visionné. Des personnages plats ou mous (celui de Robert de Niro en tête), un scénario qui ne m'a jamais paru crédible ou assez solide pour tenir la route, une mise en scènes moyenne, clairement ce n'est pas le meilleur film de Martin Scorsese. Le seul intérêt réside finalement dans quelques scènes travaillées comme la scène finale, ou quelques répliques devenues cultes, comme "You're talking to mee ?", mais bon à par ça c'est pas la grande forme. Film à oublier pour moi.
"You talkin' to me? You talkin' to me? Then who the hell else are you talking... you talking to me? Well I'm the only one here. Who the fuck do you think you're talking to? Oh yeah? OK." Un ancien du Viet Nam, contemple avec dégout NY, peuplé à son goût de trop de drogués, de pervers et d’hystériques… Et se met en tête de nettoyer tout ça. S’appuyant sur un scénar sombre de Paul Schrader, Scorsese réalise un film hyper violent et brillantissime qui filme une lente descente aux enfers, sur la musique jazzy obsédante de Bernard Herrmann. Interprétation intense de De Niro et Palme d’or.
J'étais resté trop longtemps sans regarder « Taxi driver » et c'est un vrai bonheur que de redécouvrir ce joyau du cinéma. J'avais complètement oublié combien ce film est sombre, lugubre et désespéré. Martin Scorsese s'appuie sur un scénario génial écrit par Paul Schrader pour réaliser un des films les plus marquant de son époque. Les rues de New York, la nuit, ne laissent personne indifférent tant elles sont angoissantes, sales mais également fascinantes. Robert De Niro y circule à bord de son fameux taxi jaune tout en nous faisant partager ses angoisses et ses névroses d'ancien combattant. La qualité de son interprétation n'a d'égale que le sourire de la jeune Jodie Foster, seule source de lumière dans ces sombres nuits New-yorkaises. Cette œuvre est profondément déprimante, immersive mais aussi et surtout totalement inoubliable. Palme d'or au festival de Cannes 1976, ce film culte doit figurer en bonne place dans toute bonne vidéothèque qui se respecte.
Probablement le meilleur rôle de Robert De Niro ..... Avec ce film , le génial Martin Scorsese nous fait entrer dans la psychologie et la profondeur du personnage , agrémenté par la douleur de la guerre du Vietnam .... Ce chef d oeuvre est un chef d oeuvre , un monstre , un bijou de Cinéma . En quelques mots , un personnage sombre , évocateur , profond et criant de vérité . Un savant mélange entre la musique très marquante de B. Herrman , la mise en scène hallucinante de Scorsese et les propos durs et très profonds du personnage . Le scénario est très beau et évocateur . Reste a évoquer la performance de De Niro , on le ressent entièrement imprégné du personnage ( quand il joue avec les flingues devant son miroir ) ....il ne le joue pas simplement , il lui donne vie ... Ce film très sombre est une vraie leçon de mise en scène et d interprétation .... Cultissime ! Top 10 c'est sur parce que Scorsese , parce que DeNiro mais surtout parce que mythique !
Le fait qu’une œuvre aussi désespérée que Taxi Driver trouve un écho profond chez autant de spectateurs en dit long sur l’état de déshumanisation avancé de notre société. Car, qu’est-ce que ce film sinon un constat sans appel sur l’immense solitude urbaine et son impact destructeur sur les individus? Travis Bickle est un paumé, broyé par une société qu’il ne comprend pas et engagé malgré lui dans une démarche autodestructrice: amoureux mais faisant tout pour que sa dulcinée le rejette, puritain mais fasciné par la pornographie, en quête de pureté mais infligeant à son corps un régime alimentaire ignoble… Toutes ces contradictions le mèneront aux portes de la folie jusqu’à commettre l’irréparable qui (cynisme ultime) fera de lui un « héros moderne ». En plus de son propos subversif, le film peut compter sur l’interprétation magistrale de De Niro et sur la mise en scène inventive de Scorsese pour atteindre son but: ne plus jamais sortir de votre mémoire.
Un malaise plane tout le long car on ne sait jamais à quoi s'attendre avec ce jeune homme dérangé et terriblement seul. L'atmosphère pesante dans un New York sombre et crasseux n'aide pas. Le très jeune De Niro (aux cotés de Jodie Foster et Harvey Keitel) est habité par son personnage peu à peu rongé par la folie. La fin est complètement inattendue. A voir en VO impérativement. (Bien)
Culte ! En traitant de thèmes profonds (corruption, prostitution, drogue...), Scorsese crée un atmosphère lugubre dans un New York répugnant à l'aide d'une BO géniale. Protagoniste, De Niro est excellent en chauffeur de taxi psychologiquement déséquilibré. C'est juste à voir !
Palme d’or au festival de Cannes 1976, réalisé par Martin Scorsese et avec Robert de Niro dans le rôle principal, « Taxi Driver » a tous les arguments pour faire partie de la filmographie de tout bon cinéphile qui se respecte. Il était donc temps que je m’attelle au visionnage de ce film culte ! Culte ? Oui, mais je préciserai quand même « culte pour son époque » car si il présente des qualités indéniables, ce film a maintenant plus de 30 ans et il faut reconnaître qu’il ne peut rivaliser avec ce qui se fait de mieux aujourd’hui. Télé-transportons nous donc en 1976 et regardons ce qui nous entoure : Une Amérique plus « Salad Bol » que « Melting Pot », souffrant plus que jamais de ségrégation raciale, de crise économique et de malaise social. Un pays sorti traumatisé par le conflit vietnamien et où drogues, sexe et violence sont les fleurons des bas quartiers. Scorsese décrit très bien cette ambiance, via des plans séquence encore jamais vu en 1976, et montre au grand jour ce New York perverti et « sale ». Et quoi de mieux que le regard désabusé du chauffeur d’un de ces célèbres « Cab » jaune pour retranscrire cette vision? Qui plus est, vétéran du Vietnam, probablement écœuré de s’être battu pour la gloire d’un pays dont il constate la déchéance et pour une société dont il se sent rejeté. De Niro interprète magistralement le rôle de Travis Bickle, dont l’aliénation et la paranoïa montent crescendo. Cette performance est d’autant plus remarquable que le film comprend de nombreuses scènes de Travis en solo, et l’une d’entre elles, le fameux « are you talking to me ? » s’inscrira dans les annales. Néanmoins, le film souffre de quelques longueurs et on pourra regretter que le « pétage de plomb » final n’intervienne pas plus tôt dans le film quitte à être encore plus développé. Cette scène de tuerie, d’une violence assez inédite pour l’époque, restera une marque de fabrique de son réalisateur et a certainement contribué au statut cultissime de son œuvre. La bande son jazzy est agréable à l’oreille mais trop souvent passée en boucle. Enfin, la conclusion du film est surprenante car spoiler: si on s’attend plutôt à une fin tragique, celle-ci tourne au happy end immoral. Mais là ou le génie de Scorsese prend toute son ampleur c’est que cette fin peut être interprétée à différents degrés. Pour ma part j’estime que spoiler: Travis s’est donné la mort au terme de la tuerie finale et que les dernières séquences représentent sa propre vision du paradis : C'est-à-dire un New York reconnaissant de son action, à l’opposé de celle du sénateur Palantine vouée à l’échec et à l’inefficacité. Mais surtout un monde dont il n’est plus exclu et dans lequel il existe, enfin, aux yeux de Betsy…
Martin Scorsese nous livre un film culte dans lequel on suit le parcours de Travis Bickle, magistralement interprété par Robert De Niro, qui entame une descente aux enfers dans un New York glaçant et sombre. Son parcours l'emmènera dans plusieurs sentiments et états comme la haine, la solitude, le désir et le doute au volant d'un taxi. Les personnages secondaires sont eux aussi excellents et la bande son est envoûtante. Malgré quelques longueurs, Scorsese prouve avec ce film qu'il est l'un des meilleurs réalisateurs du cinéma.