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Peter Venkman
34 abonnés
837 critiques
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3,0
Publiée le 1 mai 2013
Deux choses restent en mémoire en fin de compte: l’interprétation de Robert De Niro en ancien du Vietnam trimbalant son mal de vivre et basculant dans la folie, et la musique de Bernard Herrmann mélancolique à souhait. Pour le reste, c'est un scénario et une réalisation qui ont bien mal vieilli.
Après Mean Street, il s'agit du 2ème grand chef d'oeuvre de Scorsese dans l'ordre chronologique. On a une approche du "syndrome de la guerre du Vietnam". On ne sait pas ce que De Niro a vécu. On sait juste qu'il revient des combats. Il ne dort plus la nuit et choisit donc de les occuper en faisant le taxi. Cette initiative finit par faire surgir ou resurgir quelque chose en lui. Il perd la tête. Là où Scorsese a très bien joué le coup, c'est qu'on voit De Niro être de plus en plus détaché petit à petit au fur et à mesure que le film avance. Il est de plus en plus dans son monde. C'est magnifiquement joué.
Une ambiance glauque, un New-York crade qu'un vétéran du Vietnam reconverti en taximan, veut changer. Une bande son pas mal, qui ne convient peut être plus au année, mais recasé dans l'époque, c'est une très bonne bande son. Un De Niro excellent, comme d'habitude !!
Martin Scorsese cinéaste n’est certes pas né avec « Taxi Driver » mais sans conteste, la Palme d’or de 1976 au Festival de Cannes et le choc que provoqua le film internationalement l’installèrent définitivement dans la cour des grands ainsi que Robert De Niro. Le propre des vrais chefs d’œuvre est de ne jamais subir les outrages du temps car la force de leur propos ou la singularité de leur esthétisme s’affranchissent des modes ou des courants. Comme on peut revoir avec la même fascination « Sunset Boulevard » de Billy Wilder soixante ans après sa réalisation, « Taxi Driver » dégagera la même sensation de malaise intense chez les spectateurs d’aujourd’hui. A travers le destin de Travis Bickle; Scorsese, Schrader et De Niro nous parlent de l’incommunicabilité entre les êtres qui ne fait que se renforcer à mesure que les villes grossissent et que le progrès technique isole les gens. De manière plus contemporaine au film, « Taxi Driver » nous interpelle sur le sort réservé aux GI’s à leur retour du Vietnam. Beaucoup ont vu en « Taxi Driver » bien avant « Le retour », « Apocalypse now » ou « Voyage au bout de l’enfer » le vrai premier film sur ce conflit qui à l’époque ronge encore l’Amérique. Le mode de narration de l’épopée du soldat Bickle voulu par Schrader avec la voix-off omniprésente prend ses ramifications dans « Le journal d’un curé de campagne » de Robert Bresson (1951), cinéaste français sur lequel celui-ci a écrit un livre. Comme le curé d’Ambricourt, Bickle se sent exclu et comme lui il souffre de terribles maux d’estomac. La référence au film est marquée par la crainte de Bickle d’être atteint d’un cancer, mal qui emportera le curé du film de Bresson. A travers un journal lu à voix haute , l’ancien GI entend lui aussi témoigner de son incapacité à entrer en contact avec ceux qui habitent la patrie qu’il est allé défendre dans les jungles asiatiques. Le New York qu’il parcourt avec son taxi jaune ressemble aussi à une jungle et le retour tant désiré là-bas n’en est pas vraiment un . De ce fait Bickle voit peut-être dans la faune bigarrée des rues malfamées les mêmes ennemis que ceux qui se cachaient potentiellement derrière chaque arbre lors des patrouilles de reconnaissance effectuées au Vietnam. C’est sûr quelque chose ne va pas, mais Bickle qui le sent bien n’arrive pas à mettre des mots sur ce mal-être qui le ronge et ce n’est pas la conversation absconse avec Wizard (Peter Boyle) son collègue, où il essaie de trouver une réponse chez un plus ancien, qui va lui remettre les idées en place. La volonté de se lier était pourtant bien présente chez le jeune homme qui maladroitement tentera une approche avec une jeune femme de bonne éducation (Cybill Shepherd) aperçue lors d’un meeting électoral. L’immense espoir sera assez vite déçu, le choc des cultures brutal ramenant Travis à sa condition de paria. Désormais il en est sûr, la source de tous ses maux vient de cette dégénérescence symbolisée par les marginaux qui hantent les rues qu’il arpente à longueur de nuit. La réaction de Bickle sera en droite ligne inspirée du discours militaire qui pour convaincre le simple troufion d’aller se faire trouer la peau, mise tout sur la haine de celui d’en face. Dans cette deuxième partie du film, Bickle a renoncé à s’adapter puisque tout le monde le rejette et c’est dès lors à un véritable entraînement militaire qu’il se livre dans sa minuscule chambre taudis ne sortant plus que vêtu de sa veste de treillis, dans l’attente du geste sacrificiel qui lui redonnera une identité. Une toute jeune prostituée (sublime Jodie Foster) à qui il a décidé de redonner son innocence à défaut de sa virginité qui servira à Bickle pour exprimer à la face du monde toute sa souffrance. C’est par une scène choc qui a beaucoup fait débat à l’époque que Scorsese clôt son film qui dans toutes ses composantes aura marqué l’ensemble d’une génération. Du scénario illuminé de Paul Schrader inspiré de son expérience personnelle, à la musique lancinante de Bernard Herrmann dont ce sera le dernier travail, en passant par le jeu habité de De Niro et jusqu’aux partis pris esthétiques de Scorsese, rien de tout cela ne fait en 1976 de « Taxi Driver » un film comme les autres. Si "Taxi Driver" parle tant aux jeunes gens de sexe masculin c’est sans doute que sans aller jusqu’au délire paranoïaque de Travis Bickle beaucoup de jeunes hommes se sont posés un jour avec angoisse , allongés sur leur lit, la question de leurs rapports aux autres et de la place qu’ils allaient occuper dans la société.
Moi qui aime adore Scorsese et de Niro, je dois dire que j'ai été profondément déçu par le ce film ! Trop noir ? Trop violent ? Trop glauque ? Difficile à dire.... L'ambiance est là et est trés bien retranscrit, De Niro joue parfaitement bien, c'est indéniable. Cependant, je n'arrive pas à trouver d'autres qualités à ce film... Je n'ai pas du tout aimer la bande sonore, je ne suis pas friand de ce genre de musique, déjà ca m'aide pas trop... Jodie Foster nominé pour meilleur second role ? C'est un peu une blague, elle a quelques lignes de dialogues et n'exprime pas énormément ses émotions. Tout ca parce qu'elle joue une prostitué à 12 ans ? Faut pas exagérer... Pour moi, ce film est beaucoup trop noir, trop glauque, on ressort de cette expérience avec un profond malaise. Malgré la scène culte du " C'est à moi que tu parles ?" et la scène finale, et tous les compliments qu'on m'a fait à propos de ce film, je ressors déçu de ce film...
Grand classique du cinéma qui a tout de même mal vieilli aujourd'hui (bon faut être indulgent, il est sorti y'a près de 40 ans !). Le problème en fait c'est qu'on a du mal à se rendre compte aujourd'hui de l'impact qu'à laissé la guerre du Vietnam aux USA, on est peut-être trop habitué à la violence, le terrorisme etc ... Mais mis à part ce décalage générationnel, il est évident que le film est bien réalisé, l'ambiance "crade" de la ville est omniprésente, et je comprends enfin pourquoi DeNiro est considéré comme un génie ! Dès le début on entre dans la tête du personnage et on voit son évolution de vétéran de guerre paumé dans une ville et une vie où il ne s'intègre pas, qui le dégoute par toutes ses "saletés" que la nuit met en avant, jusqu'à ce qu'il se décide à faire justice lui-même pour ne plus subir ce quotidien. Jodie Foster est excellente aussi, j'aurais aimé la voir un peu plus même ! La fin est géniale, elle prouve que la notion de justice est bien souvent relative : spoiler: venu pour tuer un politique qu'il estime menteur et profiteur, il en est empêché et finit par tuer le mac de la jeune Iris. Il est finalement élevé au rang de héros dans la presse et on ne peut pas s'empêcher d'imaginer quel procès et jugement il aurait dû subir si sa première cible avait été atteinte.
Un film à voir bien sûr, mais il faut faire un petit effort pour se remettre dans le contexte et vraiment apprécier.
Vu sous l’œil d'un personnage (DE NIRO : le parrain 2, jackie brown, happiness ...) spoiler: qui sombre dans la folie , Taxi Driver vous entraînes dans l'univers choquant et violent de la nuit, où s'entrecroise proxénète, tueur, braqueur, dealer ... JODIE FOSTER (le silence des agneaux, panic room ...) et HARVEY KEITEL (réservoir dogs, pulp fiction ...) sont aux Must. L'une des meilleurs œuvres de SCORSESE.
Décu... Je m'attendais à voir le très grand film dont j'ai toujours entendu parler, mais j'ai trouvé ca assez mou et inintéressant. Par contre c'est sur Robert De Niro est monstrueux. La scène finale est beaucoup trop courte et pleine de ketchup. Alors oui je sais c'était en 1976, mais tout le reste était tellement bien mis en scène que ca m'a décu.
Taxi driver, un culte de Scorsese, DeNiro au top ! Une tension qui monte petit à petit pour arriver à une fin malheureusement pas assez explosive, une belle fin certes mais elle aurait pu être mieux !
Taxi Driver : Un film qui dégage une sacrée atmosphère (les baffons de New York, la nuit dégelasse et sombre, les prostituer, tout les taxis…) grâce en duo de choc : le réalisateur Martin Scorsese et son acteurs phare Robert De Niro. Ils nous livrent un film choc et psychologique. Un film ou on est plongé dans la tête de ce chauffeur de taxi (vétéran de la guerre du Vietnam) qui va devenir complètement obsédé et oppressé par cette violence et cette injustice dans les villes. Et il va donc ce révolté et faire ça propre vendetta. Vraiment, j’ai adoré le travaille qui a était faire sur ce personnage que je trouve vraiment bien foutu. Avec un super boulot sur sa psychologie et son évolution pendant tous le film (du petit être insignifiant et l’homme qui va ce révolté). Et vraiment, l’histoire a travers les yeux de ce personnage est vraiment génial et assez profond, avec une bonne vision des choses (la violence, la folie d’un homme a cause de la société corrompu par tous ça…). Et avec comme fond arrière un New York montré d’une bien belle façon (de nuit surtout, juste magnifique). Car, c’est magistralement bien filmé par Martin Scorsese qui fait vraiment des merveilles. Les plans sont magnifiques, ainsi que les jeux de lumière de nuit qui sont absolument sublime. Et parlons maintenant des acteurs et du casting. On a le droit à une magistrale interprétation de Robert De Niro qui est juste ultime dans ce rôle devenu culte avec cette fameuse phrase improvisé par lui (You talkin’ to me ? : c’est a moi que tu parle ?). Et on a le droit au casting a la très connu mais très, très jeune a l’époque Jodie Foster qui est vraiment étonnante et excellente dans ce film. Et les autres acteurs sont tous aussi convaincant (Harvey Keitel …). Et pour finir, les musiques sont vraiment bonne et colle parfaitement a l’ambiance du film, le thème qui on entend souvent est génial mais on l’entend un peu trop souvent ^^ mais ce n’est pas grave. Voila, comme avec un petit budget (un million trois cent mille dollar) on peut faire un grand film qui est tout simplement culte maintenant. J’ai vraiment adoré ce film qui ma envouté et prit aux trips et donc je vous le conseille absolument ce petit bijou du 7 art.
Un film qui insuffle la révolte. Les différentes phases du film (une sorte de triptyque) soulignent l'évolution du comportement d'un jeune chauffeur de taxi oppressé à la fois par la société et la solitude. Les dialogues et le jeu de Robert De Niro sont géniaux. La fin est tonitruante.