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    Vice-Versa 2
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    Nath Visuals
    Nath Visuals

    62 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2024
    Vice-Versa 2, j'en attendais beaucoup de cette suite avec l'adolescence de Riley surtout après le succès du premier film. Dans ce deuxième opus, on découvre ennuie, embarras, envie et surtout anxiété. 4 nouvelles émotions mais on en voit véritablement qu'une seule durant tout le film. Et pourtant dieu sait à quel point ennuie et envie ont un énorme potentiel pour ce film avec l'adolescence. Le film commence par l'arrivée de la puberté mais on en parle au final très peu, c'est vite oublié. Mais puberté et envie, ça peut donner des scènes très drôle de même pour ennuie. Embarras lui est utilisé de temps en temps mais pas assez même si c'est déjà beaucoup plus que envie et ennuie. Par contre Anxiété, elle prend tout l'espace et même par moment des situations où d'autres émotions auraient mérité d'être aux commandes. L'histoire, elle, est bien mais pas si dingue que ça. Durant le film, je me suis rappelé d'une mécanique utilisée dans le premier qui est le fait que quand tristesse touchait les souvenirs, ils deviennent triste. Cette mécanique n'est absolument utilisé et par aucune émotions, dommage c'était quelque chose de vraiment pas mal. L'idée des croyances est par contre super bien vus, c'est à l'adolescence que l'on commence véritablement à se faire son propre opinion sur les éléments de notre vie, la religion, la politique... Mais encore une fois, on en a parlé deux minutes. Les croyances sont simplement utilisé pour dire "je ne suis pas à la hauteur" ou "je suis quelqu'un de bien".
    Bref, c'est peut être la première que je me dis que si le film avait été plus long, il aurait peut être été mieux. On aurait pu en savoir beaucoup plus sur chaque émotion...
    Après sinon le film marche, on a quand même pas mal d'humour et colère est génial.
    RedArrow
    RedArrow

    1 682 abonnés 1 538 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2024
    Il suffit à peine de quelques notes du thème musical de Michael Giacchino pour que toutes les émotions du premier "Vice-Versa" nous reviennent en mémoire, et ce aussi bien en termes de visages de leurs si géniales incarnations animées que des nôtres décuplées en leur compagnie, preuve si besoin en était que le film de Pete Docter reste LE meilleur Pixar de ces dernières années et s'est définitivement inscrit parmi les chefs-d'œuvre du genre. On était un brin dubitatif à l'idée de retourner dans la tête de Riley, Pixar a certes réussi à produire par le passé des suites qui ont égalé voire surpassé leurs modèles ("Toy Story 2", "Les Indestructibles 2") mais la peur récente des flops commerciaux engendrés par certains de ses films originaux et son repli vers des suites de ses plus grands hits avait tout pour laisser penser que ce "Vice-Versa 2" ne débarquait pas pour les raisons les plus créatives du monde.

    Pourtant, il faut bien avouer que le prétexte trouvé pour poursuivre l'aventure, l'arrivée dans le monde de l'adolescence de Riley et les nouvelles émotions plus complexes qui vont avec, est plutôt bien pensé et les premières minutes de "Vice-Versa 2", mêlant la joie des retrouvailles avec (justement) Joie et sa bande à leur mise au ban par Anxiété et ses collègues à cause de leur côté trop "primaire", sont plutôt prometteuses... Sauf que, là où l'on va souvent décèler les bribes d'un grand film sur le passage de l'enfance aux premières immersions dans l'âge adulte, "Vice-Versa 2" va paraître se complaire à n'en être qu'une ébauche, se contentant d'expédier son intrigue vers des ramifications tantôt décalquées du premier film (Joie et ses potes dans un road-trip cette fois sans grande saveur en dehors du cortex cérébral) tantôt bien trop attendues (tout ce qui concerne les petits soucis de Riley).
    Soyons clairs, ces prolongations avec les émotions et l'humaine qui leur sert de véhicule ne seront jamais déplaisantes à suivre en soi (le rendu technique est une fois de plus superbe, quelques pointes d'humour autour des nouveaux arrivants font indéniablement leurs effets et le dernier acte parvient tout de même à monter en gamme pour faire battre notre petit coeur un peu plus fort) mais il y manque clairement le supplément d'âme du premier opus pour réveiller en nous notre propre Joie emportée par sa magie.

    Si "Vice-Versa 2" en conserve bien quelques étincelles pour faire illusion et nous laisser sans mal sur un sourire, celui-ci a une durée de vie post-visionnage bien trop éphémère en vue de nous donner réellement envie d'un troisième opus... déjà prévu. Pixar court le risque d'épuiser ses émotions et les nôtres.
    Roro le cinéphile
    Roro le cinéphile

    13 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2024
    J'ai vu ce film en avant-première et, il y avait vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup de monde.
    Les gens avaient des avis plutôt excessif sur le film. En témoigne des "chefs-d'œuvre, génial, excellent …" que j'ai entendu en sortant de la salle.
    Moi, j'ai juste bien aimé ce vice-versa 2. Alors, tout d'abord, je ne me rappelai pas du premier car, je ne l'ai vu qu'une seule fois mais, comme beaucoup de gens l'attendait, je voulais le découvrir en avance dans les salles obscures.
    Et, ce qui frappe tout d'abord, c'est le doublage. On pourra relever un excellent Pierre Niney dans le rôle de Peur, un Gilles Lellouche remarquable dans le rôle de colère et une Dorothée Pousséo hilarante dans le rôle d' Anxiété.
    Pour sublimer ce doublage fantastique, on retrouve une animation assez basique mais, sur certaines scènes vraiment surprenante. On pourrait notamment parler du mélange 2D et 3D dans la scène des secrets ou même avec le jeu vidéo dans la même scène.
    Je ne me rappelai pas bien de l'humour du premier film mais, celui-ci est vraiment hilarant dans la plupart de ses scènes avec tantôt un humour subtil, tantôt un humour bien plus enfantin (il n'y a aucune blague de pet, je vous rassure).
    Le seul élément qui me dérange un peu, c'est sûrement le fait que le film soit très prévisible. Je vous préviens, dès une demi-heure du long-métrage, vous aller deviner l'intégralité des éléments qui vont se dérouler dedans.
    Au final, ce film est une bonne petite surprise (surtout pour une personne qui ne se rappelle pas très bien du premier film sans compter le scénario). Mais, d'après moi, ce n'est clairement pas un chef-d'œuvre ni même le film de l'année comme de nombreuses personnes l'attendait.
    Cinévore24
    Cinévore24

    350 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2024
    9 ans après l'excellent «Vice-Versa» réalisé par Pete Docter (le Pixar le plus original à être sorti dans les années 2010, et l'un des plus marquants de la firme), voici que Joie, Tristesse, Colère, Peur et Dégoût font leur retour dans cette suite, réalisée cette fois-ci par le quasi-inconnu Kelsey Mann (co-scénariste du «Voyage d'Arlo»).

    Un quintet qui travaille ensemble et en harmonie depuis longtemps...jusqu'au jour où de nouvelles émotions débarquent sans prévenir dans leur quartier général, et pour cause : Riley, désormais âgée de 13 ans, fait sa puberté. Et cela ne va pas être de tout repos.

    Plongeant cette fois-ci dans les affres de l'adolescence, imprévisible et instable, et symbolisée par l'arrivée d'Anxiété, Envie, Ennui et Embarras, qui vont mettre sens dessus dessous le système collectif mis en place par Joie et ses comparses, ce second volet vient interroger et illustrer à nouveau de manière inventive le chamboulement provoqué dans notre tête à ce stade de la vie, complexe et pourtant primordial pour forger notre identité, avec ses haut et ses bas.

    Angoisses, croyances, culpabilité : l'adolescence est un tourbillon de nouvelles émotions et d'incertitudes se déclenchant de manière aléatoire et disproportionnée, et face auxquelles on peut vite se retrouver submergé si l'on n'y prête pas garde, nous mettant sous pression constante et nous poussant à renvoyer aux autres une image idéalisée et déformée qui n'est pas la nôtre, et à nous éloigner de ce qui compte vraiment, de nos vrai.e.s ami.e.s qui nous connaissent pour ce que nous sommes, pas pour ce que nous prétendons être.

    Et, à l'image de Joie dans le précédent volet (mais également ici), Anxiété va réaliser qu'aucune émotion ne vaut plus ni moins qu'une autre, et que c'est en laissant Riley décider par elle-même qu'elle pourra s'accepter pour ce qu'elle est, ainsi qu'aux yeux des autres : quelqu'un avec des défauts et de merveilleuses qualités.

    Sans atteindre la force émotionnelle de son illustre aîné (Bing Bong, à jamais dans nos cœurs) et malgré une structure similaire à celui-ci (les émotions en place se font expulser très loin du quartier général par les nouvelles émotions et doivent trouver un moyen de regagner celui-ci avant qu'il ne soit trop tard, tout ça pour réaliser au final qu'elles doivent collaborer toutes ensemble pour que tout se passe au mieux pour Riley), cette suite, élargissant un peu plus l'univers de l'esprit de Riley, s'avère vraiment efficace et divertissante, nous proposant son lot de nouvelles idées parfois assez originales et drôles (la chambre forte des secrets, la faille du sarcasme, le personnage de Nostalgie), tout en nous faisant nous remémorer notre propre adolescence et comment on se comportait à cet âge-là.

    Ce «Vice-Versa 2», je le comparerai un peu à un «Toy Story 4» : un très chouette moment de cinéma, sans toutefois être un gros indispensable dans la filmographie des Studios Pixar. Mais un très chouette moment de cinéma tout de même. 7-7,5/10.
    Fiers R.
    Fiers R.

    115 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2024
    Il est clair qu’on l’attendait cette nouvelle production Pixar. Et ce, pour plusieurs raisons. D’abord parce que le film original demeure l’une des productions les plus inventives, mémorables et réussies du studio à la lampe. Drôle, visuellement imparable et réussissant l’exploit de rendre concrètes des idées abstraites tout en décortiquant avec humour et malice le fonctionnement de nos émotions, « Vice-versa » premier du nom fut un must il y a dix ans. Ensuite, parce qu’après deux décennies où ils ont enchaîné un quasi sans-faute les mettant au firmament de la production animée par la qualité incontestable de leurs idées, de la pointe de leurs techniques d’animation et de l’écriture de leurs personnages, les dernières années furent minées par une panne d’inspiration et une concurrence de plus en plus féroce et maîtrisée. On pense entre autres aux nouveaux « Spider-Man » de Sony, à l’arrivée au grand public des animes japonais et des Miyazaki qui percent partout dans le monde ou encore à des studios comme Illumination qui nous ont offert « Comme chiens et chats ». Alors cette suite allait-elle être d’égale qualité voire meilleure que l’original comme a pu l’être « Toy Story 2 » ou « Les Indestructibles 2 » ou moins emballante ou de qualité similaire comme celle de « Le monde de Nemo » ou celle de « Monstres et Cie » intitulées respectivement « Le monde de Dory » et « Monstres Academy ». Alors, tout en étant vraiment géniale, on penche plutôt pour la seconde option même si cela confirme le renouveau de Pixar après l’excellent « Élémentaire » l’an passé qui nous avait tous conquis contrairement à la plupart de ceux sortis durant la période Covid, comme les tout juste sympathiques « Luca » et « En avant » ou encore le foireux « Alerte rouge ».

    Souvent pour une suite réussie, il faut aller plus fort et plus loin en gardant les fondamentaux de l’original. Ici, il y a de déjà deux excellentes idées. La première étant de faire passer Riley, le personnage humain principal du premier film où siègent les émotions rencontrées dans « Vice-versa », à l’âge charnière de la puberté qui est un moment propice au chambardement intérieur. Ensuite et surtout, c’est de faire intervenir quatre nouvelles émotions (voire cinq avec l’impayable et à mourir de rire Nostalgie que les producteurs doivent probablement garder au frais pour un hypothétique troisième épisode) : Envie, Embarras, Ennui et surtout Anxiété qui va être au centre du film mais également un personnage parfaitement ancré dans nos sociétés contemporaines. En effet, le stress et l’angoisse menant à l’état d’anxiété sont clairement au centre de nos modes de vie actuels. Sur ce point c’est bien vu et le film regorge encore une fois d’idées pour mettre en images des concept abstraits tels que le courant de pensée, les souvenirs ou encore le passage d’une émotion à l’autre. L’humour est toujours présent même si on s’attendait à rigoler davantage tout comme l’émotion, elle aussi un petit peu moins impactante. Pareillement, le fait de planter le décor dans le contexte du hockey, même si c’est en arrière-plan, parlera plus aux sportifs et aux amateurs de cette discipline qu’à d’autres. Pour ce qui est du visuel, c’est toujours du caviar fait animation même si les standards actuels sont tellement élevés qu’il est difficile désormais d’être aussi émerveillé qu’avant. Alors oui on passe un excellent moment mais l’effet de surprise n’est plus là. On a droit tout de même à un vrai beau moment d’animation, inventif, intelligent et dans la lignée de l’inoubliable premier volet. Et chapeau à Anxiété qui se positionne comme la meilleure des valeurs ajoutées de cette suite.

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    22sur20 | Alex
    22sur20 | Alex

    32 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2024
    VICE-VERSA 2 : 13,5/20

    L’adolescence, la puberté, et de toutes nouvelles émotions qui débarquent dans la tête de Riley.

    Quand le premier film était novateur et original, ce nouvel opus se repose un peu trop sur ses lauriers malgré l’introduction de 4 nouvelles émotions, dont certaines sont trop peu, voire pas du tout exploitées, et surtout, pas du tout attachantes.

    3 émotions sur 4 correspondent à quasi un seul passage de quelques minutes dans le film, pour vous dire à quel point il est difficile de leur porter un quelconque intérêt.

    À l’image d’une Riley qui grandit, la cible des spectateurs ne semble plus être la même.
    Je ne suis pas sûr que les gamins dans la salle aient compris le quart du film, car ils étaient trop petits !
    On parle ici du passage à la puberté, et les seuls passages drôles du film sont des blagues « d’adultes », qui étaient d’ailleurs les seuls à rire dans la salle. C’était un peu … bizarre.

    Le récit gagne donc en maturité et Pixar excelle toujours autant dans l’art de la métaphore.

    La réelle nouveauté de ce film est l’introduction de l’estime de soi, et tout comme dans le premier Vice-Versa, Pixar arrive plutôt bien à mettre en image cette notion de la vie par des idées novatrices et une mise en scène toujours aussi soignée et colorée (même si encore une fois, les gosses n’ont dû rien comprendre).

    Je regrette aussi que la bande-son soit très peu présente, alors qu’il y avait matière à retravailler le thème principal en s’adaptant aux nouvelles émotions.

    Pour résumer, il y a de l’idée, mais c’est une suite pour moi un peu trop paresseuse à laquelle il manquait plus qu’une émotion : la magie !

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    Damien Vabre
    Damien Vabre

    166 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2024
    Une ambition sportive, l'intégration dans un nouvel environnement et la puberté perturbent la vie d'une ado américaine avec l'apparition d'une force négative à combattre de toutes ses forces: l'anxiété. Un bon divertissement familial sur le pouvoir des émotions.
    selenie
    selenie

    6 399 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2024
    L'adolescence est un terrain toujours fertile pour les scénaristes pour (trop) souvent tombé dans les facilités et les clichés... SPOILERS cliquez pour en savoir plus !... Le choix des nouvelles émotions sont pertinentes et sont une fois de plus merveilleusement animées. Mais on a finalement peu de temps pour apprendre à les connaître et à s'amuser avec elles, à peine arrivées l'aventure fusent dans une évolution hyper classique et sans surprise. Mais le plus décevant reste le traitement de chacun des personnages "émoticones"...SPOILERS cliquez !... Soudain beaucoup plus de personnages l'écriture est logiquement plus ardue. La puberté éveille de nouvelles émotions et l'estime de soi est primordial, mais la frilosité autour même du terme "puberté" souligne une certaine auto-censure, et la guéguerre émotionnelle prend clairement le dessus sur la véritable métamorphose de Riley surtout dans le feu d'artifices fouilli de la dernière partie. Heureusement les 5 émotions originelles restent adorables et parfaitement raccords, la morale sur l'amitié toujours efficace et l'animation assez fun et classique pour plaire au plus grand nombre.
    Site : Selenie.fr
    kevin bloquet
    kevin bloquet

    2 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2024
    Le premier est tellement bien … j’en attendais beaucoup , sûrement trop . Mais cette suite est clairement moins réussi. C’est la même recette mais en moins bonne . On s’ennuie assez vite . L’humour est quasi absent . Ça fonctionne tout simplement moins . Dommage , le dessin animé reste cependant très bien fait et on retrouve nos personnages avec moins de saveurs .
    Lucas Krummenacker
    Lucas Krummenacker

    11 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2024
    De nouvelles émotions telles que, Anxiété, Embarras, Ennui, et Envie. Ainsi que la petite Nostalgie.
    Un 3 sera le bienvenu
    Le post générique 👀
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    707 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2024
    Moins profond que le premier volet, Pixar frappe néanmoins très fort en développant son monde avec beaucoup d'humour et de créativité. Une très belle performance, touchante, drôle et totalement divertissante.

    https://www.justfocus.fr/cinema/vice-versa-2-moins-touchant-mais-plus-drole-que-son-predecesseur.html
    Shawn777
    Shawn777

    604 abonnés 3 500 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2024
    Ça y est, Pixar commence à mettre l'accent sur les suites et c'est ainsi que sort en salles (enfin prochainement) la suite de "Vice-Versa", réalisé cette fois par Kelsey Mann, qui fait partie des plus gros récents succès du studio (enfin récent, le film a tout de même pratiquement déjà dix ans...). Bref, nous retrouvons donc Riley accompagnée de ses émotions, mais qui arrive à l'adolescence et puberté oblige, de nouvelles émotions font leur arrivée. On peut alors se dire que l'on tombe dans la suite facile et opportuniste, ce qui est vrai, du moins concernant le dernier point. Car effectivement, nous ne sommes pas dans la suite facile pourtant ! En effet, les nouvelles émotions apportent réellement de la nouveauté, du moins surtout une en particulier, et permettent d'aborder des nouveaux sujets. Eh oui, heureux de constater que malgré son système de suites (qui deviendra très certainement sa principale ligne édito quand on voit le succès de ces dernières par rapport aux films originaux), Pixar parvient toujours à proposer quelque-chose d'original, ce qui devient de plus en plus rare chez les divers filiales Disney. Mais bref, pour en revenir au film en lui-même, le fond de l'histoire n'est pas tant original que ça, enfin au niveau des aventures que vivent les "anciennes" émotions, notamment Joie au parcours initiatique plutôt classique. Elle doit en effet se remettre en question et la morale en est plutôt gentillette et prévisible, ce qui est dommage. En revanche, là où le film tape fort, c'est en ce qui concerne l'anxiété, émotion véritablement bien traitée avec son lot, encore une fois, d'excellentes idées. L'anxiété est ainsi très bien développée et on peut franchement tous se reconnaitre dans ce trait de caractère, entre les crises d'angoisse qu'elle provoque, les potentiels problèmes qu'elle invente pour pouvoir parer à tout, les nuits difficiles qu'elle fait subir à son adolescente en lui faisant imaginer les pires scénarios et bien d'autres choses qui prennent vite le pas sur les autres émotions si on n'arrive pas à gérer cette anxiété de plus en plus encombrante. Dans sa forme enfin, le film ne joue pas non plus la carte de la facilité en créant de nouveaux mondes chez Riley, tous plus originaux les uns que les autres. Ainsi, comme d'habitude chez Pixar, "Vice-Versa 2" tire sa force dans le fait de parler à un public le plus large possible ; tous les spectateurs, quel que soit leur âge, pouvant se reconnaitre dans le personnage principal.
    Ciné-13
    Ciné-13

    127 abonnés 1 092 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2024
    Trop compliqué pour le public enfantin, trop tôt pour les ados qui connaissent peu l'estime de soi, trop enfantin pour le public adulte, l'idéal est de le regarder en famille pour débriefer à la maison...
    Le challenge était de mettre en scène d'autres concepts que le 1er épisode, grâce à la puberté de Riley. Et c'est donc l'occasion de matérialiser astucieusement des concepts psychiques: "suivre les courants de pensée", "refouler des émotions dans un coffre-fort mémoriel", "grimper tout en haut pour rechercher l'estime de soi", "provoquer l'avalanche de souvenirs",...
    Sympa mais le modèle est un peu lisse, loin de l'ado rebelle ou mal dans sa peau.
    Le conflit des émotions est présenté trop superficiellement et se résume à glorifier la pensée positive.
    Audrey L
    Audrey L

    655 abonnés 2 596 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2024
    Une suite très sympa, bien que maladroite parfois, du rafraîchissant Vice-Versa. Toujours aussi colorée, avec un vrai plaisir sur les textures et l'animation, avec un doublage français vraiment excellent (Charlotte Le Bon, Marilou Berry, Pierre Niney, Gilles Lellouche, Mélanie Laurent, et à présent Dorothée Pousséo et Adèle Exarchopoulos... on ne pouvait demander mieux), et quelques vérités sur l'adolescence bien trouvées (notre scène préférée : Ennui et le "sarcasme", la crise d'ado "je pue, je suis moche, je suis nulle", mais aussi la découverte de la crise d'angoisse, très touchante)... Vice-Versa 2 marche dans les pas de son premier opus, parfois un peu trop. On retrouve le schéma narratif du premier, avec spoiler: les émotions jetées à l'extérieur du centre nerveux général, qui doivent revenir avec les artefacts souvenirs pour aider Riley, tandis que les émotions aux commandes font un peu n'importe quoi
    (le scénario n'innove pas sur ce point), tandis que le reste de l'histoire est une simple morale prévisible "les amis c'est trop bien" (bon, c'est pour les enfants...). Aussi, on n'est pas franchement convaincu par les nouvelles émotions, notamment les quasiment fantomatiques Embarras (on aurait pu faire jouer son intervention finale à un autre personnage, c'était pareil), Envie (on ne sait pas bien d'où les scénaristes tiennent que l'envie est un sentiment qui apparaît sur le tard... Ils n'ont jamais vu d'enfant devant une pub pour un jouet, une fratrie jalouse les uns des autres, un caca nerveux totalement gratuit ?) et Ennui (qui aurait dû s'appeler Blasé, pour être plus cohérent) qui n'ont respectivement qu'une ou deux scènes à grappiller dans le monopole de Anxiété. On aurait préféré ne garder que Anxiété et Ennui (en gonflant nettement son rôle), et laisser aussi plus d'espace aux anciennes émotions qui sont très en retrait. Mais, puisqu'il y a un grand "mais", on ne peut s'empêcher de succomber encore à la finesse d'écriture devant la drôlerie de la seule scène d'Ennui, devant la sincérité spoiler: d'une crise d'angoisse incontrôlable vue de l'intérieur, devant le clin-d'œil plus qu'évident au burn-out des dessinateurs et scénaristes de chez Disney Pixar (qui ont récemment manifesté pour leurs droits, et changé de Big Boss) dans une scène très critique sur la condition des employés de (littéralement) "l'usine à rêves" (puisqu'ils triment ici pour dessiner les rêves de Riley).
    Le visuel est vraiment soigné, le doublage VF formidable, l'humour fonctionne (le bouleversement hormonal est rapidement abordé au début, on aurait adoré en avoir encore), les scènes lacrymales sont moins balourdes que d'habitude, et globalement on adore retrouver ces petits personnages colorés aux designs géniaux. On le dit sans sarcasme : c'est une jolie suite !
    À Crocs D’Écrans
    À Crocs D’Écrans

    191 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2024
    Dernier né des studios Pixar, Vice & Versa 2 prolonge l'expérience cérébrale en franchissant le cap de l’adolescence ! Suite logique du premier opus, il nous montre la complexification des émotions en grandissant. Il est forcément moins surprenant que le précédent, n'étant que la continuité de l'idée, mais il fait tout de même un sans-faute pour la réalisation. Toujours aussi beau, bien pensé, tout est réuni pour plaire aux fans de la première heure, c'est le divertissement familial par excellence, à consommer sans modération.
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