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Citrouilleman
78 abonnés
607 critiques
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3,5
Publiée le 10 juillet 2024
Une suite agréable avec une très belle animation bien sur mais avec un scénario convenu, prévisible et avec un petit air de déjà vu. Un très bon divertissement tout de même.
Attendu et un petit peu déçu. Le terrain de jeu de Pixar fourmille d’idées (comme à leurs habitudes) mais beaucoup ne sont pas développés. Les nouvelles émotions sont bien là mais 2 d’entres elles sont un peu en retrait. Pour l’histoire c’est du classique avec tous ses ressorts et menée sur un bon rythme. Malgré tout le film aurait mérité d’être un peu plus long.
(Vu en avant première) Une suite plutôt bonne. L’histoire est satisfaisante et Riley et ses émotions sont toujours aussi sympathiques. Les nouvelles émotions sont convenables même si l’accent est surtout mis sur anxiété et elles sont assez bien élaborées. Les images sont encore convaincantes et les effets visuels restent bien travaillés. L’ambiance est toujours aussi agréable et la morale est bonne ! Une suite donc plutôt réussie dans un environnement encore très intelligemment créé à l’esthétisme qui reste soigné. Il y a quelques moments un peu creux mais rien de trop dérangeant, l’ensemble est toujours aussi intéressant et les personnages amusants.
Vu en avant-première. Une suite inégale avec une trame scénaristique semblable au premier opus. Le film n’atteint jamais les sommets humoristiques et émotionnels du premier mais n’en est pas moins divertissant. Alors ne boudons pas notre plaisir !
Vu dans le cadre d'une avant première. Pixar nous a tellement surpris avec le premier opus que la barre est infranchissable... et c'est confirmé. On a transposé le scénario du 1er pour le réécrire 3 ou 4 ans plus tard avec les événements qui vont avec. Les nouvelles émotions sont traitées un peu rapidement,en dehors d'anxiété, l'émotion qui vient tout secouer. Tout l'intérêt du film repose sur elle et permettra sans doute aux jeunes pubères de s'identifier.
Si on passe outre notre préférence pour telle ou telle période de l'histoire Pixar, il faut admettre que le programme des années 2020 est étonnamment riche. Le raté Buzz L'éclair pris à part, le studio a continuellement cherché à redistribuer les cartes au fil de propositions gonflées et inédites. Le défi pour 2024 ? Retourner dans la tête de Riley et donc donner suite à l'un des derniers chefs-d'œuvres certifiés de la loupiotte, Vice-Versa. En voilà un challenge ! Le dernier à avoir tenté un truc pareil, c'était Toy Story 4 et il s'en sortait avec les honneurs mais pas plus. Le schéma se reproduit ici.
Dans les faits, le film de Kelsey Mann semble trop écrasé par l'ombre de son prédécesseur et se contente donc de répliquer sa trame (avec un soupçon d'Alerte Rouge, pour le thème central). Vous me direz que sur le principe, chaque volet des aventures de Woody & Buzz l'éclair reposait sur la même problématique. C'est vrai, sauf que les règles du jeu et adversaires en présence modifiaient considérablement la trajectoire et in fine l'expérience du public. Vice-Versa 2 n'est pas aussi créatif (ou téméraire) dans ce qu'il raconte, il manque ces moments de gravité qui déchiraient le cœur dans le premier. Un défaut qu'il s'efforce de compenser avec un rythme endiablé, énormément d'humour et quelques fulgurances (en plus de l'animation grandiose). On retiendra forcément l'alerte et le grand bazar de la puberté ainsi que le passage chez les souvenirs refoulés avec Bloofy, qu'on jurerait échappé de Dora l'exploratrice, et le combattant Lance Slashblade en erzats déluré du Cloud de Final Fantasy VII. Puis la petite séquence dans un open-space déprimant réservé à l'imagination (en miroir à la séquences des rêves dans le premier). On s'amuse beaucoup, il faut le dire. Comme Toy Story 4, il faut prendre ce second opus comme une parenthèse ou un complément. Très agréable mais pas indispensable.
Une suite plutôt réussie mais qui ne surprend pas spécialement. L'arrivée dans l'adolescence et de l'ensemble de ses problèmes est bien gérée avec de belles idées en premier lieu les nouvelles émotions. Néanmoins ces idées restent timidement exploitées.
Si un deuxième opus de Vice-Versa, consacré au tsunami psychologique que représente la puberté pour une adolescente, se justifiait pleinement, le scénario est un brin décevant. Retrouver les émotions originelles est plaisant, découvrir les nouvelles est amusant, mais leurs aventures somme toute convenues peuvent s'avérer assez ennuyeuses. Un film formellement réussi, sur une idée plutôt bienvenue mais qui reste assez caricaturale sur le fond et manque singulièrement d'humour : une petite déception.
Cette critique propose le point de vue d'un adulte (à l'âge déjà avancé), qui a vu, revu et aimé le premier volet.
Commençons par ce que j'ai apprécié : les couleurs, les décors, les détails des personnages. L'animation est soignée, brillante même. J'ai retrouvé avec plaisir les anciennes émotions et j'ai découvert avec intérêt les nouvelles. La principale création est celle de l'arbre de la personnalité et, surtout, de ses racines, qui plongent aux tréfonds de la conscience de Riley.
Pour le reste, c'est du déjà-vu. La difficulté des relations entre parents et ados est abordée de manière très convenue, tout comme les changements qui s'opèrent à l'intérieur de Riley. On a même évité d'aborder tout une partie des mutations (physiques) de l'adolescence.
Au niveau de l'intrigue, le début surprend un peu, mais après... c'est presque un décalque de l'épisode précédent, avec spoiler: l'une des émotions qui provoque une catastrophe en croyant bien agir, l'univers mental de Riley en train de s'effondrer avant d'être quasi miraculeusement sauvé. Pour quelqu'un qui venait de revoir le premier film, c'était décevant.
Il y a même quelques erreurs au niveau du montage (bientôt un nouvel épisode de "faux raccords" ?) : dans au moins une scène se déroulant dans la chambre de Riley, spoiler: on la voit se coucher, successivement avec et sans chaussettes, sans qu'on l'ait vue les enlever. Quoi qu'il en soit, elle semble dormir avec ... On peut faire la même remarque à propos de l'appareil de protection des dents porté lors des matchs de hockey sur glace : spoiler: un coup il est retiré, la seconde d'après bien ajusté... Ce manque de rigueur est étonnant de la part de Pixar.
Au final, c'est un film sympathique et plutôt bien foutu, mais je fais partie de ceux qui attendaient plus de virtuosité et de subtilité.
Pixar compte revenir très fort en faisant d’un des films le plus aimé du studio, le début d’une saga (à voir si il y en aura plus). Avec ce deuxième opus le succès espéré semble au rendez-vous vu le box-office international. Mais qu’en est-il du film ? Celui-ci commence et j’ai l’impression d’avoir une pure copie du premier puis, les nouvelles émotions arrivent avec l’arrivée notamment de la puberté, qui sert de prétexte ici, et finalement le film se re nouvel dans son récit et c’est plaisant à regarder. Au final, j’en garde un bon souvenir malgré quelques petites réticence. Tout d’abord, le road-trip des 5 émotions principales dans la tête de Riley n’est pas très intéressante, ce qui se passe dans le quartier cérébral est beaucoup plus pertinent. Puis le thème de l’adolescence est beaucoup trop bâclé. /!\ À partir d’ici spoilers. Étant donné que c’est un prétexte afin de métaphoriser les changements par la disparition des émotions de bases et l’apparition de l’anxiété, la honte etc… C’est un peu illogique que résoudre le problème en 3 jours dans la vie de Riley, sachant qu’au dernière nouvelle ce n’est pas forcément les délais (enfin bref). Après le film passe extrêmement bien, car pixar comme toujours, nous offre un long métrage tout de même de haute facture. A ce propos, l’animation n’est pas légendaire. Je ressort toujours d’un pixar avec des étoiles dans les yeux vus l’a beauté de l’animation. Ici, l’animation est extrêmement qualitative, mais nous ne sommes pas face à une révolution artistique. Bref, un très bon film d’animation avec des sujets et des idées excellentes mais qui malheureusement ne les poussent pas à fond à mon goût.
Avec Vice-Versa 2, les studios Pixar retrouvent un peu de leur superbe. C'est, en effet, un plaisir de retrouver les personnages et l'univers visuel du premier film. En introduisant de nouvelles émotions, en lien avec la puberté, le film, s'il peine à nous surprendre, sonne pourtant toujours juste. C'est grâce à sa portée universelle que le film des studios Pixar fonctionne si bien. Si ce que vit Riley est d'une grande banalité, ses ressentis sonnent justes. La représentation de l'anxiété est, sans conteste, la grande réussite du film qui, s'il ne devie pas d'un schéma classique assez proche du premier film, offre quelques moments d'une drôlerie réjouissantes ( spoiler: notamment le personnage de Banana outil tout droit sortie d'une série animée à la Dora, l'exploratrice) entremêlés de scènes plus émouvantes. Alors même si, contrairement à la saga des Toy Story, ce Vice-Versa 2 innove peu, il n'en demeure pas moins empreint d'une poésie et d'une sensibilité qui lui donne tout son intérêt.
Cette suite maîtrisée visuellement s'en sort pas mal mais, selon moi, n'arrive jamais à égaler le premier film scénaristiquement parlant. Les personnages sont trop nombreux et ne proposent pas tous un caractère tranchant ( par exemple ennui, envie ). Certaines séquences auraient mérité plus de profondeur et qu'on y passe plus de temps ( le faille du sarcasme ou la prison des souvenirs refoulés). Je ne comprend pas pourquoi Joy refoule des mauvais souvenirs dans un endroit alors qu'elle a appris dans le premier film à gérer la double émotion.
Il y a dans cette suite de bonnes idées mais traitées de manière trop rapidement à mon goût. Alors que le premier film prenait le temps d'installer des sous-séquences pleines d'émotions et de sens, il y a ici quelque chose d'inégalement traité, peut-être une intrigue pas assez forte, peut-être les parents qui ne sont plus assez présents... Le choix des thèmes principaux ( les premières amitiés, la trahison amicale, l'anxiété ou la puberté ) amènent le film à s'écarter de son vrai but. Heureusement, la tension scénaristique arrive à prendre le pas vers la fin et arrive à nous surprendre par moments. Le potentiel était là mais probablement gâché par une envie de trop en mettre.
Une suite très sympathique, quasiment à la hauteur du premier. Une bonne dose de rire et de sourire, quelques originalités malgré un aspect moins surprenant que lorsqu'on découvre le premier opus.
"Vice-versa 2" qui devrait de nouveau rencontrer un beau succès en salle est un film d'animation avec des bonnes idées. En effet 9 ans après le succès fou du premier opus, le studio Pixar revient avec cette suite toujours aussi réjouissante, inventif et dense avec des superbes effets graphiques abordant le thème de la puberté avec richesse même si l'effet de surprise a disparu et que le scénario est un peu léger à mon gout.
Ça fait plaisir de retrouver Riley et les petites incarnations imaginaires de ses émotions, dans une veine toujours aussi allégorique et ludique, pertinente et détonante. Même si le concept général, dans ce second volet, n’est plus une surprise, il est décliné intelligemment sur la période adolescente, après avoir embrassé brillamment la période de l’enfance. L’exploration des notions d’estime de soi, de croyances et d’identité est particulièrement bien vue. Côté narration, si la trame « de surface » est simple, basique, comme dans le premier volet, la trame « intérieure » est originale, colorée, drôle et trépidante. La réussite est probablement un ton en dessous en matière de poésie et d’émotion, avec une conclusion consensuelle et gentillette. Mais au niveau formel, c’est toujours d’une grande inventivité, efficacité voire virtuosité. Au rayon des bonnes idées : l’insertion amusante de personnages d’anciens dessins animés et jeux vidéo.