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Artriste
124 abonnés
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3,0
Publiée le 10 juillet 2024
Il aura fallu attendre neuf années pour voir une suite aux aventures intérieures de Riley avec ce Vice-Versa 2, réalisé par Kelsey Mann, dont c'est le premier long-métrage. Une attente vraiment pas récompensée puisque le résultat est hélas décevant. L'histoire nous fait suivre Riley qui fête ses treize ans et commence à ressentir les effets de la puberté. C'est alors que ses cinq émotions connues jusque là voient voir leur quotidien bouleversé par une équipe d'ouvriers du cerveau venue saccager le quartier général pour y installer de nouvelles émotions. C'est ainsi qu'apparaissent anxiété, ennui, envie et embarras, qui vont mettre la pagaille en voulant faire changer de personnalité de la jeune fille afin d'anticiper son avenir lors d'un stage de hockey de trois jours. Ce scénario s'avère plaisant à visionner tout du long de sa durée d'environ une heure et demie. Cependant, l'intrigue est fainéante et se contente de n'être qu'une redite de l'opus originel dans sa structure. On assiste donc à une série de péripéties sans vraiment de saveur et sans réel enjeu tant on sait très bien comment tout cela finira. De plus, les scènes manquent cruellement d'imagination et de créativité. Près d'une décennie d'attente pour un récit aussi convenu est vraiment décevant de la part de Pixar. Surtout que la fin de son ainé laissait présager une potentielle suite excitante avec de nouvelles idées à exploiter. Malheureusement, ils ne font rien de ce matériau, à savoir le passage à l'adolescence et le fait de se plonger dans le cerveau d'autres protagonistes, le film passant totalement à côté de son sujet. Le fait de développer l'histoire uniquement sur trois jours est une hérésie. Il aurait fallu traiter cette thématique sur plusieurs années. De plus, hormis un petit changement d'humeur, on ne ressent pas du tout suffisamment la crise de l'adolescence. Même physiquement le changement ne s'opère pas alors que cela aurait pu donner lieu à des passages intéressants. Et que dire de l'absence de garçon et donc de romance qui crée un grand vide. Surtout que ça aurait été l'occasion d'évoquer également l'émotion de l'amour. Même la relation familiale avec ses parents à un âge ou l'on rentre en conflit avec eux n'est pas abordée. Il en va de même pour la scolarité et l'autorité. Il y a vraiment trop de manquements et le ton ne parvient même pas à amuser à cause de situations redondantes ne parlant que de hockey et d'amitié mais sans vraiment parvenir à le faire de façon pertinente. C'est d'autant plus dommage car il parle tout de même avec intelligence de l'estime de soi, un sujet peu traité sur grand écran. On retrouve tout de même avec plaisir les personnages d'antan que sont Riley, Joie, Colère, Tristesse, Peur et Dégoût. Hélas, les nouvelles émotions ont du mal à trouver leur place. À vrai dire, Anxiété prend toute la place et ne laisse à Embarras, Ennui et Envie que les miettes. Quel dommage d'aussi peu exploiter ces nouvelles bouilles. C'en est même frustrant. Toutes ces émotions entretiennent des rapports conflictuels entre les deux bandes. Mais ces relations ne parviennent pas vraiment à procurer de sentiments. Les rires sont absents et les sourires se font rares. Le film parvient tout de même à se montrer un peu touchant lors de certains passages mais on aurait aimé se marrer d'avantage. Sur la forme, la réalisation de Kelsey Mann s'avère bonne mais sans personnalité. Mais ce qui saute aux yeux c'est une technique et une direction artistique qui n'ont pas évoluées d'un iota en près de dix ans. Nous sommes en terrain connu, l'univers étant inchangé. Ça manque de nouvelles couleurs et d'originalité. L'aspect des nouvelles émotions est tout de même réussi. Ce visuel au goût de déjà-vu est accompagné par une b.o. signée Andrea Datzman, dont les compositions sont totalement insipides. Ses notes n'ont aucun impact sur les images et on ne les entends même pas pendant l'action tant elles n'ont aucune consistance. Reste une fin attendue depuis le début et donc sans surprise venant mettre un terme à Vice-Versa 2, qui, en conclusion, est une promesse non tenue et une suite très en deçà de l'original.
Le plus gros défaut de Vice Versa 2, c'est d'être la suite d'un chef d'oeuvre du cinéma d'animation. Si d'un point de vue esthétique le film est irréprochable, l'écriture et le fond sont clairement à la ramasse comparé au premier volet. Les nouvelles humeurs, ainsi que tous les concepts introduits, manquent de cohérence et sont régulièrement de simples prétextes pour créer des péripéties. On se laisse porter par le récit, mais le résultat final ne plaira probablement pas totalement aux jeunes enfants, ni aux adultes exigeants.
Une belle prouesse visuelle et sonore, une animation dans la lignée du 1er opus avec des personnages sur les sentiments haut en couleur. Une complexité néanmoins pas toujours évidente à comprendre sur les différentes interactions, si ma fille de 12 ans semble avoir saisi le passage à la puberté et l’arrivée de nouvelles sensation, pas sûr que les plus petits aient tout compris. Un agréable divertissement.
Le premier épisode de cette production PIXAR avait été un bonheur absolu. Originalité, créativité et humour m'avaient ébloui. Le 2ième opus s'attaque aux émois de l'adolescence et aux émotions liées. Cela reste drôle et pertinent, mais plutôt sage. L'aspect délirant du premier a disparu, ainsi, bien évidemment, que l'effet de surprise. Agréable, divertissant mais oubliable.
Rarement friand des suites, en voici une que je redoutais tant le premier opus m’avait marqué par son originalité et les nombreuses émotions procurées. Pixar regorge toujours autant d’idées pour faire évoluer nos émotions intérieures mais conserve exactement la même structure (retourner au quartier général). Les nouveaux personnages sont malheureusement totalement éclipsés par un seul d’entre eux qui accapare totalement l’écran : Anxiété. Vous l’aurez compris, et c’était prévisible, il y a un peu moins de tout dans cette suite : moins de rire (même si certains personnages secondaires sont excellents) moins d’émotion et un sentiment de déjà-vu. Un bon film qui n’égale pas son prédécesseur et qui n’est pas forcément accessible au jeune public.
Vu Vice Versa 2 : Un peu en dessous du 1er, Mais reste tout de même très Sympathique, on a le droit a de nouveau personnages très attachant comme anxiété. Sa brosse le Sujet de l'adolescence et ses complexité et l'amitié Bref ce Vice et versa 2 est une vrai réussite BRAVO ⭐️⭐️⭐️
Après le remarquable premier opus, le retour de Riley pâtit de la période démagogique de Disney. Une superbe animation fluide, une base scénaristique intéressante, de bons personnages mais l'ensemble est un peu gâché par les exigences dont n'ont cure les enfants.
On est partagé entre le plaisir de retrouver l’univers de ce qui faisait peut-être l’un des meilleurs PIXAR, et l’idée que ce 2nd opus se contente de se reposer sur les bonnes idées de l’original. Point positif ; les nouvelles émotions apportent toutefois leur dose d’humour.
Dernier film de l'année 2024 pour moi, je me suis donc attaqué au raz de marée de 2024 que ce soit pour les films d'animations mais pour les longs métrages en général j'ai nommé vice et versa 2.
On retrouve ce qui fait l'intérêt, l'originalité et le piment du premier avec ces fameuses émotions qui tentent tant bien que mal de cohabiter ensemble pour faire en sorte que Riley grandisse dans les meilleures dispositions Reste donc qu'à l'adolescence toutes les cartes sont rabattues et de nouvelles émotions apparaissent pour " prendre le pouvoir"
C'est toujours excellent comme thème, même si, d'autant plus avec ce second opus, je persiste à penser que ce film n'est pas fait pour les - de 9/10 ans qui auront du mal à saisir les enjeux et autres subtilités du film. L'animation est comme souvent avec Pixar au top même si la tache a été moins ardue du fait de reprendre le thème du 1 er film. On ne s'ennuie pas, pour une fois la durée du film ne s'avère pas dépasser les 1h45 voire plus et c'est tant mieux car le film aurait perdu en qualité avec un durée plus longue
Cependant autant l'univers, les émotions, l'estime de soi bref toutes les idées qui font ce film sont toujours aussi excellentes et originale, autant le transposer dans la thématique du sport permet à Pixar d'aller à la facilité par un scénario et un thème vu et revu de nombreuses fois.
C'est là où le film perd un peu en qualité car le reste est toujours aussi excellent, j'aurai préféré un thème (l'adolescence transposé dans le monde du sport) plus original
Vice-Versa 2 : sympa à regarder mais moins bien que le 1er Vice-Versa. Il y a de nouvelles émotions qui sont intéressantes même si j'ai trouvé l'histoire un peu moins prenante.
Ce film d'animation est pavé de bonnes intentions sur l'adolescence mais aussi sur les limites des techniques jusqu'aux portes de l'intelligence artificielle.Alors , on trouve un certain intérêt à voir ce film chez les jeunes comme chez les moins jeunes.C'est aussi un film haut en couleurs et en action, mais c'est là que le bât blesse: à force de surenchérir ce feu d'artifice d'images,ça provoque une overdose: trop c'est trop et ça vient en partie gâcher ce film qui reste néanmoins convenable.
Tout d'abord allez jusqu'au bout du bout du générique. Si vous êtres un ado ou une maman d'une ado, je ne saurais trop vous conseiller d'aller voir ce deuxième épisode. Quant à moi , même si la version 3D est sympathique, j'ai l'impression que ça tourne un peu en rond et que le premier avait déjà tout dit.
Une Aventure Familiale destinée aux plus jeune réalisée par Kelsey Mann en 2024. Cette Comédie aux jolis décors fantastiques nous offre des animations des studios Pixar d’une grande qualité. Dans ce second volet des aventures de Riley, la petite fille de la famille Anderson a maintenant 13 ans. La brillante chef de son équipe de Hockey a atteint la puberté avec sont lot d'émotions mêlant Tristesse et Peur. Le tout est bien rythmé avec une série de péripéties sans grand humour ni saveur particulière, et sans vraiment d'enjeu, devinant parfaitement comment tout cela finira.