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    The Bikeriders
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    102 critiques spectateurs

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    Magalie Messidoro
    Magalie Messidoro

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    5,0
    Publiée le 1 juillet 2024
    Magnifique film avec des acteurs fabuleux et une bande son d enfer on en sort même bouleversé.une belle nostalgie se dégage de ce petit bijou de cinéma
    Le D.
    Le D.

    188 abonnés 908 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2024
    "The Bikeriders" est un film que j'ai bien apprécié. L'histoire est intéressante et j'ai bien aimé la construction de ce long-métrage. J'aurais aimé voir un peu plus d'action ou un peu plus de drama et les personnages sont plus ou moins attachants.
    Shawn Atreides
    Shawn Atreides

    11 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2024
    Il faut parler de Jeff Nichols.

    Il faut parler de The Bikeriders.

    Avec sa courte mais incroyable filmographie, Jeff Nichols a su prouver en 6 films seulement, qu'il était un véritable artisan du détail. Il s'infiltre d'abord pour mieux faire un pas de côté ensuite et ainsi observer son objet d'étude avec le plus de hauteur possible.

    Façonneur de nuances, il cherche à dénicher l'extraordinaire dans l’anti-spectaculaire, le détail dans la masse, le silence dans le brouhaha. Pour lui, la violence n'empêche pas le lyrisme et la simplicité n'exclut jamais la complexité. L'essentiel est ailleurs. Dans ces histoires et personnages oubliés. Il regarde frontalement cette autre Amérique, celle qu'il connaît le mieux, lui-même né et citoyen de l'Arkansas. L'Americana n'est plus simplement un genre cinématographique, mais bien une composante centrale de sa vie et de son œuvre.

    Avec des alliés comme son ami David Gordon Green, ils sont les véritables relais de réalisateurs du mid-west, et on participé à véritablement faire émerger un nouveau pôle cinématographique Américain, entre Los Angeles et new York.

    Profondément humain, tout son début de carrière soulignait en sous-texte les craintes qui pavaient son existence : trouver sa voie, être un bon mari puis un bon père de famille.

    Même s'il reste cohérent, il aborde sans fard des thématiques et styles variés : Du road-movie, en passant par le drame, le fantastique ou encore la science-fiction.

    Mais alors qu'en est-il de The Bikeriders ?

    Alors que je suis habitué et un convaincu de Nichols, lorsque le générique est apparu, j'avais l'intime conviction d'avoir vu un bon film, mais j'avais un sentiment de trop peu. J'ai donc laissé cogiter tout cela. Le lendemain, avant de dormir, je me suis adonné à un de mes exercices préférés, je me suis repassé en tête les images du film. Et là, j'ai compris : C'était bien un film de Nichols.

    Si le 𝐬𝐡𝐨𝐰 𝐝𝐨𝐧'𝐭 𝐭𝐞𝐥𝐥 est un élément capital de tout bon cinéma, le Show ne doit en aucun cas rogner l'espace pour l'esprit et l'imaginaire. Et c'est tout, c'est, il est question dans ce film :

    Derrière cette impression de trop peu, se cache en réalité la plus grande qualité du film : celle de ne justement pas trop en faire, de ne pas tout montrer, de ne pas sur-expliquer et surligner au marqueur, en un mot, la retenue. La simplicité de l'histoire, en apparence, laisse rapidement place à un nombre d'éléments et de thématiques fortes :

    spoiler: - Parler du sentiment d'ennui et d'abandon d'une population perdue et sans objectifs précis. - Le fait de créer l'unité et l'appartenance à quelque chose qui nous dépasse avec la création du club de moto (purement ludique dans un premier moment). - Trouver la force de se surpasser dans le nombre, même si le groupe est constitué individuellement d'individus fragiles et peu téméraires. - La rivalité social et culturel entre les marginaux laissés pour compte et les personnes éduquées notamment. - La force et l'ampleur que peut prendre une idée lorsqu'elle devient un mouvement, personnifié par un leader charismatique : Qui peut même nous faire tomber amoureuse d'un mode de vie résolument différent du sien. - Puis sa perte de contrôle, lorsque la bête déborde de sa cage et que l'on doive découvrir les limites, lorsqu'on touche le feu d'un peu trop prêt : La terrible scène dans laquelle Kathy échappe au viol collectif, in extremis. - L'insurrection qui guette toute société dans la société, qui sous couvert de liberté absolue, se voit devenir incontrôlable : Le jeune incontrôlable qui va jusqu'à tuer son idole, en quête de pouvoir et d'identité. Il avait déjà prouvé sa non-loyauté lorsqu'il avait jeté ses camarades à la première occasion de rejoindre les Vandals. - La place d'une femme forte et du couple dans le collectif. - Le questionnement lié au fait de pouvoir éteindre sur commande la flamme qui anime tout un être (ce sublimissime regard final du couple, surplombé par le vrombissement des motos).


    La liste est déjà bien longue, mais autant d'éléments qui prouvent toute la richesse thématique du film. Toute surenchère aurait pu mettre en péril a bonne tenue du film, et aurait trop lorgné du côté de maître Scorsese. Nichols réussit alors son pari, en s'emparant des codes du film de gang, du film de chute du héro tout en gardant ses obsessions, son style et sa vision, bref, la marque des grands cinéastes. On aurait pu attendre autre chose, mais cela aurait été un autre film. Au final, j'aime cette proposition, dont le dosage en fait un pur film de son auteur.

    La seule chose que j'aurais faite différemment : spoiler: c'est que j'aurais laissé couler les larmes de Benny, face caméra dans le bar et non dans les bras de sa femme, pour montrer que même en public, il faudrait bien un électrochoc pour percer cette carapace.


    Le casting est remarquable, Butler, Comer, Hardy en tête : L'acting, et le jeu sur les accents et impeccable. On y retrouve aussi (pour mon plus grand plaisir) Micheal Shannon, l'acteur fétiche de Nichols mais aussi David Wingo, son compositeur attitré.

    Le plus cool en réalité avec The Bikeriders, c'est que vous aimiez ou non l'univers des motards importe peu, vous y trouverez votre compte !

    Vivement la prochaine proposition, qui arrivera espérons-le plus vite qu'au bout de 7 longues années... Mais après tout, si c'est le prix à payer pour une expérience à la qualité renouvelée ?
    Alasky
    Alasky

    314 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juillet 2024
    Je n'irai pas jusqu'à dire que ce film est mauvais, mais alors c'est creux et insignifiant, vide de sens au niveau du scénario, pas terrible au niveau des images, lisse et prévisible au niveau du récit et de la mise en scène. Perte de temps pour ma part, film aussitôt vu aussitôt oublié.
    Spaulding666
    Spaulding666

    2 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2024
    Un film à la réalisation et au jeu très conventionnel. On ne peut pas dire qu’on s’ennuie mais le film, prévisible, se déroule sans anicroche, passant d’un cliché au suivant
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    89 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2024
    A vu « The Bikeriders » de Jeff Nichols, réalisateur américain. En 1974 Kathy est interviewée par un photographe qui a suivi depuis 1965 la création d’un groupe de motards «Les Vandals » au fin fond des Etats-Unis. Ce groupe de blousons noirs relativement bon enfant va avec le temps et son extension devenir ingérable et dangereux. Sociologiquement le film est très intéressant. Au fur et à mesure de la mode du rock, nous suivons sur plusieurs années une bande de jeunes hommes qui ont pour points communs d’être rejetés par la société car issus de familles défavorisées, passés à côté du système scolaire qui permet une certaine élévation sociale et surtout réunis par leur goût pour les motos, l’alcool et la bagarre. Ils auraient pour la plupart aimé être engagés pour la guerre du Vietnam mais même cela ils n’en ont pas été capable ce qui va exacerber une violence difficile à contenir. Kathy est tombée follement amoureuse de Benny, spécimen le plus représentatif de ce groupe en 1965 et elle revient sur tous ses souvenirs lors de l’interview, 9 ans plus tard. Le film commence sur les chapeaux de roues mais s’enlise à mis chemin au fur et à mesure où les motards ne prennent plus la route pour monopoliser les terrains vagues où ils glandent à longueur de journée et de scènes répétitives. L’originalité du propos est le regard féminin sur ce groupe de garçons désespérés et désespérants. D’ailleurs Jodie Comer sort avec les honneurs de sa composition tout en finesse d’une pauvre fille qui se laisse aspirée par ce groupe de marginaux passifs. Austin Butler est bien mais son personnage est trop amorphe, à part dans les scènes de baston pour retenir vraiment l’attention. Tom Hardy est émouvant en chef de gang à qui tout échappe. Le scénario manque de folie et tombe assez vite dans les conventions attendues par ce genre de film. On est très loin du souffle d »Easy Rider » par exemple. La bande son donne de l’énergie là où le montage et la mise en scène en font perdre. Rien de déshonnorant mais tout est un peu trop mou, sérieux et attendu pour un film de motard sans foi ni loi.
    Didier M.
    Didier M.

    7 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juillet 2024
    Que reprocher à ce film ? Peut qu'on ne voit pas assez et qu'on n'entend pas suffisamment les Harley-Davidson. Oui c'est ça, pas assez de motos !
    Pour le reste, ce film dramatique est excellent. Les rôles sont bien écrits et vraiment bien interprétés. Sans aucune exception. Jodie Comer que je ne connaissait pas, excelle. Tom Hardy est parfait. Austin Butler maitrise du début à la fin. La mise en scène est réglée au cordeau.
    J'ai vraiment passé un bon moment.
    Michael R
    Michael R

    93 abonnés 1 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2024
    Jeff Nichols s'attache à un pan de la mythologie du motard américain, il propose un film sobre et sensible sur une masculinité libre et toxique (car décrit avec un regard féminin). Le film tire d'un album de photos se regarde avec le même enthousiasme, grâce à un casting parfait (Tom Hardy trouve enfin un rôle à sa taille, Austin Butler est le nouveau James Dean et mange la pellicule, et Jodie Comer est toute en fantaisie décalée et amour transi). Un grand et beau film.
    romain42000
    romain42000

    103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juin 2024
    Plongée réussie dans le Midwest des années 60. La sobriété esthétique de la mise en scène amplifie la délicatesse et la nostalgie ambiante, aidée par une Jodie Comer magistrale.
    zabour
    zabour

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juin 2024
    Le cinéma américain poursuit son chemin vers le grand n'importe quoi. Ce film nous raconte une histoire d'amour dans laquelle les deux amoureux vivent ensemble et se marient rapidement mais ils ne s'embrassent pas une seule fois. Je dois être le seul à l'avoir remarqué et à trouver ça bizarre. Malheureusement, le néo puritanisme est en train de prendre le pouvoir à Hollywood et de tuer le cinéma.
    pasmaldutout
    pasmaldutout

    14 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juin 2024
    si vous voulez voir ce film, je vous en prie allez le voir en VO. cela faisait 20 ans que je n'avais pas regardé de film en VF, et cela ne m'arrivera plus jamais je vous le jure. Les voix originales sont très importantes pour ce film. le doublage n'est pas réussi et décrédibilise le scénario.
    Clbz
    Clbz

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2024
    Un film héritier de Easy Rider sur l'avènement des motards au Etat Unis à partir des années 1950 et leur évolution
    Paul B
    Paul B

    40 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 juin 2024
    Le récit relaté ici par Jodie Cormer n'est pas très intéressant, ma mose en scène ne suit pas et l'ennui se fait vite ressentir.

    Les dialogues sont nuls en plus, uniquement à base de gros mots.
    frederic T.
    frederic T.

    13 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2024
    Avec The Bikeriders, Jeff Nichols revisite un mythe américain avec un certain classicisme empreint de fascination, d’exaltation puis de mélancolie. Grâce à Jodie Comer, absolument magnifique, il donne à cette chronique des seventies une puissance féministe qui bouscule les codes du genre. Kathy (Jodie Comer) commente ainsi chevauchées pétaradantes, baston dans les bars, beuveries avec humour et détachement pour écailler le vernis sexy et machiste des blousons de cuir et des machines rutilantes pour décrire comment une bande de motards « têtes brulées » se transforme peu à peu en gang ultra violent d’une noirceur totale.
    Une exploration lyrique et sensible de la société américaine qui en dit long sur la crise culturelle et sociale qu’elle traverse aujourd’hui.
    Poutchi
    Poutchi

    2 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2024
    Alors moi je suis sorti de la salle en médisant il est pas mal mais il manque quelque chose. Peut être un peu moins de bla bla-bla-bla mais plus d’actions ( de la baston ). En gros la bande annonce montre le film
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