Mon compte
    The Bikeriders
    Note moyenne
    3,7
    1061 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Bikeriders ?

    100 critiques spectateurs

    5
    7 critiques
    4
    37 critiques
    3
    34 critiques
    2
    13 critiques
    1
    8 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Framas54
    Framas54

    14 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2024
    De la testostérone à gogo, de la bière et des cigarettes. Ne pas oublier les Harley-Davidson (à carburateur..) et les années 60 fidèlement reconstituées.
    Les clubs de motards ne sont pas fréquentés par des gentiment membres, ni dirigés par de gentils organisateurs. Le chapter dégénère. Cette Amérique est pauvre, indigent est le niveau intellectuel du biker moyen, désolé.. des acteurs formidables, en particulier Jodie Comer, presque le seul rôle féminin, illumine cette tragédie de sa beauté. Elle donne au film un tour féministe parcequ’elle seule semble avoir un cerveau au milieu de ces brutes épaisses.
    Faire un bon tour en Harley en sortant, avec un casque!
    Noudz Seka
    Noudz Seka

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2024
    on est plongé dans ce monde de biker magnifiquement presente
    une tres belle histoire avec un trio d’acteurs géniaux
    Kat's eyes
    Kat's eyes

    25 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2024
    Un film documenté et quasi-anthropologique sur l'Amérique de la Rust Belt dans les 60's. Tom Hardy remet son costume de dur à cuire déjà étrenné dans Legend, Austin Butler est une publicité vivante pour la panoplie du bad boy sexy. On regrettera l'accent artificiel de Comer et Hardy, qui n'ajoute rien à l'histoire et peut même faire décrocher le spectateur fatigué. La question qui se pose c'est surtout pourquoi faire un film de plus nostalgique du "Boomer way of life" ? Ne serait-il pas temps pour le cinéma d'arrêter de regarder dans le rétro ?
    Baruch Jorgell
    Baruch Jorgell

    10 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 juin 2024
    « Je n'ai besoin de personne en Harley Davidson » clamait Brigitte Bardot. Dans The Bikeriders, le nouveau film de Jeff Nichols, c’est plutôt le contraire : on pourrait résumer le film à : « j’ai besoin de tout le monde en Harley Davidson » tant le réalisateur de Mud dépeint le phénomène de bande. On chevauche ensemble, on boit des coups ensemble, on prend des coups ensemble ; bref, ici ce qui compte ce n’est pas la rébellion, c’est avant tout être avec ses potes.
    Seulement voilà, au sein de cette bande, un solitaire se détache : Benny (Austin Butler). Il aime chevaucher et boire des coups seul. Benny, qui fascine le chef de la bande Johnny (Tom Hardy) qui aimerait en faire son héritier. Benny, qui est marié à Kathy (Jodie Comer) qui aimerait qu’il arrête de faire le zouave en moto.
    Après 2 films très remarqués (avec un exceptionnel Michael Shannon). Jeff Nichols a œuvré dans le genre (le film d’aventure, la Science-Fiction, le mélodrame historique) sans réellement convaincre. La faute à une réalisation très scolaire. Malgré quelques bonnes idées, comme raconter l’histoire de ces motards à travers le regard d’une femme (Jodie Comer, très bien), le reste est assez conventionnel notamment une structure « rise and fall » assez attendue.
    Le film a du mal à tenir la route. Tel le personnage de Benny tombant en rade, on cale au bout d’une heure. The Bikeriders est largement en dessous de Scorpio Rising de Kenneth Anger (film ultime sur les motards).
    Chez Jeff Nichols, on croit être en Harley Davidson et on se retrouve en Motobécane.
    Léo Peteytas
    Léo Peteytas

    4 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2024
    Ode à la moto et à une certaine manière de vivre, The Bikeriders est une plongée fascinante dans un "gang" de motards ; en fait, d'abord un groupe de gens de milieux populaires, de marginaux, de paumés, liés les uns aux autres par une même passion pour leur bécane, et la liberté de la route. Si l'univers qui est dépeint est violent et sexiste, dans le fond, on ne peut que se prendre d'affection pour cette grande famille à laquelle ils estiment tous appartenir, et qui, nonobstant l'abord, est régie par un ensemble de règles et un certain "sens" de la morale. L'évolution du groupe, sa mue progressive en une gigantesque organisation transforme l'identité des "Vandals". Les règles disparaissent, tandis que les bonnes personnes, individus aux destins parfois tragiques mais authentiques, se retrouvent écartés. Tel est le drame de cette histoire. Une tranche de vie américaine s'achève, certes, dans la douleur et la déception. Mais le chemin parcouru en valait la peine. The Bikeriders se fait en cela l'écho fidèle, l'écho sincère d'un pan d'une époque charnière de l'histoire de l'Amérique, et nous laisse, avec le couple Benny/Kathy sur une belle touche d'espoir.
    Jipéhel
    Jipéhel

    47 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juin 2024
    Western sur bitume

    Jeff Nichols est un des nouveaux réalisateurs américains – 45 ans aujourd’hui -, que je suis avec le plus d’intérêt depuis 2011 et son formidable Take Shelter. Depuis il ne m’a jamais déçu avec, Mud, Loving, et Midnight Spécial qui remonte à 2016… depuis plus rien, Heureusement il nous revient avec ces presque deux heures pétaradantes, violentes et… géniales. Dans un bar de la ville, Kathy, jeune femme au tempérament bien trempé, croise Benny, qui vient d’intégrer la bande de motards des Vandals, et tombe aussitôt sous son charme. À l’image du pays tout entier, le gang, dirigé par l’énigmatique Johnny, évolue peu à peu... Alors que les motards accueillaient tous ceux qui avaient du mal à trouver leur place dans la société, les Vandals deviennent une bande de voyous sans vergogne. Benny devra alors choisir entre Kathy et sa loyauté envers le gang. Je rassure – ou je déçois – les grands amateurs de grosses cylindrées, ce n’est pas un film de motards, mais un film d’amour qui questionne sur le bonheur, l’amitié au son du rock’n roll – Cream, Stones, The Shangri-Las -. Ce drame s’avère être moins un film de route que de bars, de parkings et de pique-niques où l’on stagne, enivré et à moitié amorphe… désespéré et pourtant superbe !
    Le film s'inspire du livre de photos et d’entretiens du même nom, publié en 1967 par Danny Lyon. Cette histoire est donc vraie et on peut noter que le gang existe toujours, et qu'il reste l'un des rivaux des célèbres Hell's Angels. Je ne pensais pas pour voir me passionner pour une intrigue se déroulant dans ce milieu des motards. Mais c’est la magie de Jeff Nichols, qui sait raconter des histoires, créer une atmosphère, creuser jusqu’au tréfonds de l’âme humaine et nous emporter dans des univers qui ne sont pas les nôtres. Avertissement : il faut absolument voir ce film en VO… ah cet accent du Middle-West ! On pense irrésistiblement à L’équipée sauvage, Les Affranchis ou à Easy Rider. Certes. Mais il y a un plus : la patte de Nichols qui parvient à donner un accent féministe à ce drame testostéroné et pétaradant. Ce n’est pas là sa moindre qualité, car, paradoxalement, tout est beau dans ce film crasseux, poisseux et sanglant, faisant de deux heures, une exploration exaltée et nostalgique d’une page de la mythologie américaine. Cinéaste et conteur à la fois, il nous propose son film sans doute le plus inconfortable, ce qui ne retire pas une once à sa magie.
    Austin Butler, après ceux du King Elvis, endosse les blousons élimés du gang des Vandals avec une belle présence à la James Dean. Jodie Comer, magnifique, - elle crève l’écran -, est la caution féminine de ce film d’hommes où l’on croisent encore l’excellent Tom Hardy, en « bête sauvage » digne de Scorcese, l’incontournable Michael Shannon, qui en est à son 6ème film avec Nichols, ou Norman Reedus, et pas mal d’autres auxquels l’équipe de maquillage et les costumiers se sont ingéniés à donner des silhouettes et des tronches incroyables… une pleine réussite. Lyrique, captivant, mélancolique, sauvage, tragique, un film de bande comme on voit peu. Un des plus beaux films américains de 2024 !
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    306 abonnés 567 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2024
    Film inspiré d'un livre de photos de bikers américains ( important à préciser)....au final on se surprend a feuilleter les scènes sans réellement " rentrer dans le film" qui nous tient à distance avec des scènes ultra léchées et des développements qui nous laissent un peu de côté et même pire, finissent par nous ennuyer....
    A voir si vous êtes fans de Austin Butler ou Tom Hardy ( rien à dire sur leur jeu) ou tant soit peu fan de motos
    islander29
    islander29

    805 abonnés 2 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2024
    Un film qui met du temps à démarrer, ( le système d'interview de Kathy pour raconter l'histoire altère un peu le scénario je trouve) mais qui au bout des deux heures vous fait penser que la vie n'est pas un long fleuve tranquille, et encore plus pour des bikers( motards) en proie à la liberté .....bon on a le droit a une bonne ration de baston, d'alcool, de motos magnifiques, et au fond le film peu à peu tisse une alchimie entre le spectateur et les motards;. Il faut être patient, cela en vaut la peine ....In fine, côté scénario c'est assez subtil, le jeu d'acteurs est impeccables ( Austin Butler crève l'écran, bon moins que Marlon Brando dans l'équipée sauvage (1953) auquel le film fait de nombreuses références....C'est filmé avec un certain brio, que ce soit les scènes de bar, de bastion, ou de route en moto. il n'y a pas tant de film de motards sur l'Amérique, et même si l'on n'est pas motard, l'on sort du film avec une vrai émotion, pour ces hommes en quête de liberté, et qui tracent un chemin, hors des sentiers battus.....J'ai aimé cet univers de "petits voyous" car ils ont une morale , et qu'au fond inconsciemment beaucoup aimeraient leur ressembler sans se l'avouer ???, je conseille ce film ....
    Pascal
    Pascal

    135 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juin 2024
    Jeff Nichols est certainement un des cinéastes américains les plus talentueux d'une nouvelle génération qui ( selon moi) n'en compte plus guère.

    Soutenu par la critique la plus exigeante et parfois aussi par le public, il n' a ( de mon point de vue) raté aucun de titres, même s'il n'a jamais mis en scène ( selon moi ) de chefs d'oeuvre.

    "Bikeriders" inspiré de " l'équipée sauvage" (1953) de L.Benedek ( c'est clairement revendiqué dans un plan) et vague clin d'œil à "Easy rider"de Denis Hopper (1969), ne m'a pas complétement convaincu.

    Au plan formel, la photo, le casting, la réalisation sont à la hauteur du talent de Nichols. Il reste le scénario, qui ne décolle malheureusement que dans de rares épisodes.

    Les motards semblent vivre en circuit fermé, passent leur temps dans un bar, roulent à moto mais tournent en rond dans une vie superficielle, ou ils sont ensemble mais dont les femmes et la vie amoureuse est presque absentes.

    Sur ce point, l'angle de traitement du scénario qui relate la relation entre un motard et une jeune femme fait presque office d'exception.

    Le problème de " bikeriders" c'est que Nichols se contente de rester à l'extérieur de ses personnages et laisse par conséquent le spectateur sur le palier.

    Il y a évidemment quelques pistes qui éclairent sur cette forme de marginalité, mais Nichols éprouve des difficultés à véritablement traiter son sujet.

    On suppose que le bikerider est consciemment ou non, à la recherche d'une famille ( la leur ne leur a sans doute pas donné le minimum affectif) et trouve une sorte de réconfort à être entouré par des copains qui lui ressemblent et d'être adoubé par le clan.

    Forme de convocation du cerveau reptilien, aux temps lointains ou la protection venait de la tribu.

    Malheureusement, le manque de rythme ( surtout palpable pendant la première heure ), le désintérêt manifesté par le cinéaste pour l'analyse même succincte de ces caractères ne m'ont pas totalement convaincu.

    De mon point de vue, on a ici affaire à un opus mineur d'un cinéaste attachant.
    Alexis Demonthy
    Alexis Demonthy

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2024
    Top en particulier les acteurs que j’apprécie beaucoup! Un film à la hauteur de mes attentes. Je recommande!
    Titanneeb
    Titanneeb

    6 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2024
    J'ai bien aimé la manière dont le film fonctionne, c'est rempli de flash-back mais ça me dérange pas. Les personnages sont cool à suivre, les décors sont simples mais efficace et l'histoire est bonne. Le film passe vite. Par contre le fait que quasiment chaque personnage fume à chaque scène c'est un peu pénible à force. La fin est très bonne. C'est clairement pas un film d'action mais on aime suivre les motards de la création du club jusque là "fin".
    lpjdrdtv90
    lpjdrdtv90

    9 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 juin 2024
    J'attendais beaucoup mieux de Jeff Nichols qui, dans le passé, a réalisé quelques pépites. Ici, le début laisse présager un récit intéressant, mais après la scène de séduction entre Benny et Kathy, l'ennui s'installe. Pourtant tout le monde fait le job, les acteurs sont bons, il y a de belles idées de réalisation mais le film ne réussit jamais à nous happer. On regarde tout ça de l'extérieur, en s'en foutant totalement quand un des mecs du club meurt ou disparaît, alors que ça aurait pu être intéressant. Qu'est-ce qui ne marche pas ? Le fait que que la narration soit mené par un personnage extérieur au club ? Ou bien le fait qu'on vient voir un truc un peu mythique qui se révèle au fond une bande de mecs pas charismatiques, dont les vies reflètent un vide abyssal ? Parce que ce qui les anime ne nous parvient pas. Du coup, ça , c'est quand même la faute du scénario et du réalisateur.
    domit64
    domit64

    43 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2024
    « The Bikeriders » est un film très inégal, les 45 premières minutes sont longues, lentes et sans réel intérêt, une « présentation » des personnages en 15 minutes auraient suffit. Les images à la David Hamilton n’apportent rien au film. La deuxième partie est plus intense, on trouve enfin ce qu’on vient chercher : bagarre de blousons noirs, liens amicaux et amoureux et la solitude et désœuvrement de ces jeunes qui cherchent dans ce club de motards une famille, et une reconnaissance. Les acteurs et actrices sont excellents mais ça ne suffît pas et ne vaut pas « l’équipée sauvage » ni « easyrider ». La BO est aussi assez insignifiante.
    Fiers R.
    Fiers R.

    72 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2024
    Le précédent film de Jeff Nichols, qui remonte tout de même à presque une décennie, était déjà davantage tous publics que ses premières œuvres telles que « Take Shelter » ou « Mud », clairement inscrites dans le sérail du cinéma indépendant. Mais « Midnight Special » demeurait tout de même singulier de par son genre, la science-fiction, et son traitement à mi-chemin entre les films Amblin de Spielberg et la SF intello. Ici, pas que « The Bikeriders » soit un grand film populaire à voir en famille mais en tout cas une œuvre accessible, facilement appréhendable, potentiellement intéressante pour tout adulte et agréable à regarder dans le but de se divertir. Et il réalise ici l’un de ses meilleurs films, comme quoi parfois la simplicité a du bon. On nous plonge dans une reconstitution impeccable du Midwest des années 60, appliquée et discrète mais très à propos, qui nous parfume d’un agréable sentiment de nostalgie. La patte vintage et rétro du film est, en effet, délicieuse et joue beaucoup dans la réussite de « The Bikeriders ».

    Outre cet aspect ainsi qu’une mise en scène simple et efficace, le montage dynamise le récit avec brio. Comme le film est adapté de l’œuvre de Danny Lyon, qui avait suivi ce club de motards durant quelques années (entre interviews et photographies), on alterne l’adaptation de ces mémoires de l’époque avec l’interview quelques années plus tard de la femme de l’un des membres du club. Ce procédé et la voix off de celle-ci sur les différentes séquences (utilisé avec parcimonie) permet de donner du recul au spectateur sur ce qu’il voit, de manière intelligente. Et c’est Jodie Comer qui incarne cette jeune femme et elle volerait presque la vedette à ses partenaires masculins d’un casting quatre étoiles de très haute volée, entre stars établies, seconds rôles de luxe (Michael Shannon, Norman Reedus, ...) et jeunes pousses (Mike Faist, Toby Wallace, ...).

    Comme dans « Le dernier duel » où elle côtoyait, excusez du peu, Ben Affleck, Matt Damon et Adam Driver, et leur tenait dragée haute, elle fait de même ici avec un personnage bien écrit et qui ne sert jamais de faire-valoir mais plutôt de baromètre moral. De son accent à ses expressions, elle est géniale. Mais ses deux costars ne sont pas en reste. En effet, Tom Hardy, en pleine méthode Actor’s Studio, est parfait pour ce rôle de leader trouble même si son jeu louche de plus en plus sur les postures d’un Robert de Niro de fin de carrière. Quant à Austin Butler, il prouve ou confirme que c’est peut-être un futur Brad Pitt ou Tom Cruise de son époque avec ce rôle de motard taciturne et ténébreux où son charisme explose après ses prestations mémorables dans « Dune 2 » et « Elvis ». Bref, voici l’un des ensembles de casting les plus probants et réussis de l’année.

    On suit donc cette chronique d’une certaine Amérique fantasmée avec beaucoup de plaisir malgré un petit ventre mou en milieu de bobine, le film aurait d’ailleurs gagné à être raccourci d’une dizaine de minutes. Et s’il est vrai qu’il manque d’une véritable principale, symptomatique d’une adaptation de ce qui s’apparenterait presque à des carnets de voyage, la somme de tous les micro-évènements narrés ici est intéressante, bien écrite avec des dialogues percutants et des séquences diversifiées. En filigrane, on pressent la création des fameux Hell’s Angels et on aborde des thèmes comme la misogynie de l’époque et la place de la femme (à l’ère de MeToo, une scène est d’ailleurs très éloquente et montre bien l’évolution des mentalités), le retour de la Guerre et d’une société qui ne sera jamais plus pareille ou encore le besoin d’appartenance à un groupe. Et « The Bikeriders » de tisser le portrait d’une époque fantasmée aux accents mythiques. Un film rare, unique et surtout très réussi.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Mobiedck
    Mobiedck

    2 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2024
    Je dois avouer que j’ai eu très peur au début du film, lorsqu’on nous introduit le personnage de Kathy, de devoir subir 2h de film excessivement testostéroné avec des moteurs qui rugissent, des cigarettes à l’excès, des litres et des litres de bière.
    Et au final, c’est un peu ça The Bikeriders, mais en mieux !
    C’est un film qui se démarque notamment par rapport aux sorties de ces dernières années, on sent que Jeff Nichols a été passionné par son sujet qu’il porte à l’écran sans dispersion et ça fait du bien. Pas de séquences inutiles, niaises ou de scènes érotiques de fan-service. Les dialogues apportent soit quelque chose à l’intrigues, soit servent à relater le quotidien de cette bande de motards de manière plus légère et je les trouve bien écrits.
    Ils sont énoncé par un casting brillant, une variété d’acteurs aux carrières et âges différents mais tous très talentueux, je pense notamment à Tom Hardy qui est génial comme à son habitude et Austin Butler qui pleure assez bien.
    À part ça ce qui fait plaisir c’est le soin apporté au motos dont les bruits de moteurs correspondent au modèles, ce aui est rarement le cas dans les autres films.
    La photographie est vraiment belle et même si les scènes ne sont pas toutes réalistes on en comprend que ce film est un récit et qu au fur et à mesure des années les souvenirs peuvent se modifier, voir être enjolivés.
    Je trouve justement que The Bikeriders montre bien cette évolution des époques et des mentalités, un peu à la manière de Priscillia, mais en beaucoup mieux.
    On a une femme qui nous raconte l’histoire de son compagnon comme dans le film de Sofia Coppola mais cette fois ci l’équilibre entre les deux personnage permet de raconter leur deux histoires en symbiose.
    Même si le scénario est assez plat et que le film frôle le cliché de temps à autre, le résultat est finalement bon.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top