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#la_voie_d_adam
4 abonnés
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5,0
Publiée le 26 novembre 2024
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Nous sommes allés voir ce film avec Adam, mon fils autiste de 10 ans et ses 2 frères, un samedi matin à 10h30 pour éviter de devoir répondre à des remarques désobligeantes quant au handicap de mon fils. Il a tendance à faire des écholalies pendant le film et à se réjouir de manière bruyante.
Le film est très bien documenté et nous avons trouvé que l'autisme y est très bien représenté. Pas trop de clichés, pas de d'autiste savant dans ce film et ça fait du bien. Il n'y pas d'esbrouffe, juste le quotidien, très dur des protagonistes et c'est une très bonne chose.
Une mention toute particulière à Eden Lopes pour son interprétation d’Andréa le petit garçon TADH de 6 ans. Audrey Lamy en mère forcément débordée mérite aussi des éloges.
Comme trop souvent dans les familles concernées on retrouve un couple divorcé et c'est la mère qui montrée du doigt. Ce qui est très bien montré c'est qu’on est forcément à un moment donné dans ce genre de situation, rongé par la fatigue et le désespoir, submergé et défaillant en tant que parent.
Grâce à des touches d'humour bien dosées tout au long du film on évite aussi l'écueil d'un film trop dur à regarder, voire misérabiliste. Cette touche d'humour a en plus l'intelligence de mettre en évidence les différences de sensibilité entre une personne neurotypique et une personne autiste.
On y retrouve aussi les tensions qu'il peut y avoir entre les différents acteurs d'une équipe pédagogique, même si ici elles sont un peu exacerbées à mon goût.
Un petit bémol comme souvent lorsque l'on regarde un film traitant de l'autisme, le film tourne principalement autour des difficultés de la mère et on ne réalise pas assez les souffrances et la détresse auxquels est soumis le jeune garçon. On ne sait pas ce qu'il ressent ou ce qu'il pense et c'est un peu dommage pour un film qui veut parler de ce sujet. Les parents souffrent apparemment plus du handicap de leur fils que le fils lui-même. Il aurait peut-être fallu trouver un moyen de mieux représenter les ressentis du jeune garçon.
Adam a regardé le film, il a reconnu certaines situations et comme il aime aussi les bus et les moyens de transports il a tout de suite réagi … à certains moments il a esquissé des petits sourires. Nous n'avons pas eu besoin de sortir pendant la séance ce qui est une grande réussite pour un film qui dure environ 90 minutes et qui n'est pas un dessin animé.
J'ai dû essuyer quelques larmes tant certaines situations faisaient écho à la nôtre et je dois dire que c'est le premier film traitant d'autisme qui reflète réellement ce nous vivons au quotidien (les dents, mdr).
Ce film n'est pas parfait mais il a le mérite de ne pas véhiculer de clichés et c'est pourquoi je le recommande chaudement.
Si vous voulez en savoir plus sur l'autisme et sur notre combat, soutenez #la_voie_d_adam sur Facebook, ou Instagram.
C’est un film magnifique sur la difficulté de vivre et s’occuper Emin enfant handicapé! Quel que soit le handicap, pour une mère de famille seule , c’est une galère sans fin La force d’En tong est que cette histoire vraie n’oublie ni l’humour , ni l’amour malgré le quotidien difficile , exigent pour les parents , les accompagnants , la famille et les enseignants Merci Audrey Lamy pour ce rôle magnifique de mère courage , débordée , un peu hors normes mais tellement aimante
Quand la détermination d'une mère peut déplacer des montagnes... Cette comédie dramatique bourrée de tendresse jongle entre moments de légèreté et instants de belles émotions. Audrey Lamy est très crédible dans le rôle de cette maman se battant pour que son enfant autiste de 6 ans puisse poursuivre une scolarité "normale". L'ensemble est imparfait, mais quelques scènes vraiment touchantes m'ont fait sortir le mouchoir en papier. Pour une première réalisation, c'est plutôt encourageant ! Attendrissant et sincère. Site CINEMADOURG.free.fr
Pauline est la maman d'Andrea, un enfant de 6 ans atteint d'autisme. Fraîchement séparée de son compagnon, père d'Andrea, elle vit en colocation avec son frère et son fils dans une petite maison. Andrea entre en grande section et est accompagné par ses parents et des professionnels pour favoriser son passage en cp. Pauline doit jongler pour être à la hauteur du challenge. En salle le 13 novembre.
spoiler: "En tongs au pied de l'Himalaya" est la jolie histoire d'un enfant autiste et de son environnement, de toutes les personnes qui gravitent autour de lui pour essayer de raccrocher l'enfant à la société. Le film est bourré d'humour bien senti, cela apporte un peu de légèreté qui compense des scènes assez violentes. Le quotidien d'Andrea et Pauline n'est pas enjolivé : au revoir les paillettes, bonjour les vraies galères et les pétages de câble. Pas toujours évident à regarder mais nécessaire pour comprendre le self contrôle des parents d'enfants neuro-atypiques. Je ne me suis pas ennuyé une minute.
Un film dur, cru péniblement réaliste et je ne suis pas certain qu’il soit tel quel nécessaire ou utile, car il y manque selon moi une composante essentielle : le spirituel. Très bien interprété, le film affiche surtout une grande sensation de détresse inextricable sans aucun secours spirituel précisément. Or les familles ayant une vraie vie spirituelle et dans lesquelles existe un enfant atteint d’autisme léger ou sévère, vivent souvent la situation avec bien davantage de bonheur et de joies.
Bonne comédie dramatique portée par une Audrey Lamy toujours aussi "punch". Pas de fausses notes niveaux acteurs, peut-être un peu léger pour l'enfant mais en gros, ce n'est pas vraiment l'acteur principal pour finir. Le côté dramatique reprend le dessus là où il faut et quand il faut. Pas déçu.
Une excellente surprise et un film qui pourrait se tailler une carrière à la " un petit truc en plus". Comédie dramatique qui fait vraiment rire et qui met en immersion dans la vie de parent d'un enfant autiste. Très bien écrit (on pense aux films de Jeanne Herry) et avec une Audrey Lamy qui trouve son premier grand rôle au cinéma. Bravo
Film très touchant . Avec de la tristesse , de l'émotion , qui touche au plus profond du cœur . Une Audrey Lamy qui est fabuleuse dans le rôle d'une maman qui se bat pour son fils , avec toutes les épreuves. Au quotidien de 2024 , voila aussi ce que l'on retrouve , dans la vie , que l'on soit un enfant ou une grande personne ( qu'importe qu'on soit autiste ou pas ) .
Un film émouvant, on ressent la réalité dans le combat de cette mère face à l'autisme de son enfant. On retrouve le même jeu qu'Alexandra Lamy en Audrey Lamy et bien sûr, c'est un compliment ! Un sujet bien abordé et traité.
Petite précision, le titre est une image, à ne pas prendre au premier degré, image pour nous rappeler la difficulté d’élever un enfant autiste….Seconde précision, ne pas confondre Audrey Lamy avec Alexandra Lamy, même si sa tête est connue…..le film est d’une grande sensibilité, il nous fait sourire ou pleurer, sur l’histoire d’une mère qui fait ce quelle peut mais est visiblement dépassée par le challenge ( enfant autiste)...C’est très bien interprété, par Audrey Lamy donc, mais aussi par l’enfant Eden Lopez, bravo, par Benjamin Tranié ( le frère)…..L’institutrice Jacqueline a aussi un rôle essentiel dans le film….Il y a des scènes drôles, des scènes tristes, mais la mise en scène est cohérente et équilibrée et fait passer le message, je conseille pour sa sensibilité ce film au fond grave…..Empathie assurée
Les comédiens sont bien , l'histoire et le scenario sont sans grosse surprises ,et la fibre émotionnelle marche que partiellement. Correct mais pas inoubliable.
Sujet sensible s'il en est: Le handicap d'un enfant. Fort bien joué, Eden Lopes est parfait dans son rôle d'autiste et Audrey Lamy est impeccable en mère dépassée ( par contre peut etre aurait il pu lui etre evité d'être alcoolique dans le scenario). Mis a part ce détail, le film restitue parfaitement l'univers difficile des familles dont l'enfant est autiste. Chapeau aux aidants qui prennent en charge ces enfants.
Un beau film qui traite d’un sujet pas facile.. La simplicité d’Audrey Lamy et sa justesse touche, c’est une réussite ! Un film sans artifice ou gags lourd comme on peut en voir, on sourit et verse une larme car c’est juste beau, merci pour ce beau petit film !
Toujours difficile d aborder l autisme autant dans la vie qu au cinéma. Dans ce film c est plutôt réussi, sans concession. Le scénario, les situations, les personnages sont crédibles (avec une réserve toutefois sur l abus d alcool qui n'apporte absolument rien au film et sur l instit un peu caricaturale). Un titre en tous cas remarquablement bien choisi.