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    Rosalie
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    ned123
    ned123

    156 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2024
    J'ai vu un film... En avant-première... Et quel beau film... C'est une ode à la différence et à l'acceptation de soi
    Rosalie, 2nd long-métrage de Stéphanie Di Giusto (La danseuse), nous plonge dans la Bretagne rurale de l'après-guerre franco-prussienne, à l'aube de la Troisième République. L'histoire de Rosalie, c'est l'histoire d'une jeune femme au destin hors du commun, née avec une pilosité excessive sur tout le corps. Cachant sa différence par peur du regard des autres, elle se rase quotidiennement et vit dans la solitude. Sa vie bascule lorsqu'elle rencontre Abel, un cafetier endetté qui l'épouse pour sa dot, ignorant son secret.

    On est immergé dans l'univers âpre et rustique de la campagne française, avant la révolution industrielle, où la condition sociale des femmes est précaire... Rosalie, malgré sa différence, aspire à l'amour et à l'acceptation. Sa rencontre avec Abel représente pour elle une chance de se libérer de ses carcans et de vivre enfin sa véritable identité... en se laissant pousser la barbe ! Pour le plaisir de la fortune d'Abel (pensez donc, un attraction dans son café vide...) et pour la force du regard sombre de la société sur lui, sur elle !

    Nadia Tereszkiewicz est bouleversante dans le rôle de Rosalie. Elle incarne avec force et sensibilité la douleur de la solitude, la rage de vivre et la soif d'acceptation de son personnage. Face à elle, Benoît Magimel est formidable en Abel, homme simple et bienveillant qui va devoir avaler des couleuvres pour apprendre à aimer Rosalie au-delà de ses apparences.

    La mise en scène de Stéphanie Di Giusto est remarquable. Elle filme avec précision et délicatesse les paysages sublimes de la campagne française, créant une atmosphère poétique et intemporelle. Les cadrages serrés sur les visages des acteurs nous permettent de saisir leurs émotions les plus intimes. La réalisatrice utilise également avec finesse des éléments symboliques, comme la barbe de Rosalie qui devient un étendard de sa liberté et de son affirmation de soi.

    Rosalie est un film touchant et poignant qui aborde avec finesse des thèmes universels tels que la différence, l'acceptation de soi, l'amour et la liberté. Le film nous invite à réfléchir sur nos propres préjugés et à célébrer la beauté de la différence. C'est une ode à l'affirmation de soi et à la force de l'amour qui triomphe de toutes les épreuves.

    J'ai eu la chance de voir ce film en avant-première et j'ai été profondément touchée par son message d'espoir et d'acceptation. Rosalie est un personnage inoubliable et son histoire est une véritable leçon de vie.
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2023
    Au même titre que La Danseuse, son premier long-métrage, le nouveau film de Stéphanie Di Giusto, Rosalie, est un objet fort singulier. Atteinte d'hirsutisme, son héroïne tente de vivre une existence de femme épanouie dans un petit village breton, après la guerre de 1870. Lors de sa présentation à Cannes, le film a été taxé d'académisme, ce qui est contestable, et d'avoir tracé le portrait d'une femme un peu trop moderne pour son temps, ce qui n'est qu'en partie vrai et signifie que les critiques se sont focalisées principalement sur le fond, en négligeant la forme qui dès les premières scènes porte la marque d'une cinéaste très talentueuse. Cette femme à barbe, loin du célèbre film de Marco Ferreri, a aussi un mari, dont le regard évolutif sur la pilosité de son épouse alimente un récit symbolique de l'acceptation ou non de la différence, de même que de la question de la féminité. A chacun de se faire sa propre religion mais le film ne vise pas le réalisme à tout crin et prend même la forme de fable, pour peu qu'on s'intéresse à chacun de ses personnages , moyennant quoi le film fonctionnera au quart de poil et ne sera pas exempt d'émotion. Nadia Tereszkiewicz est toujours aussi fascinante et semble décidément capable d'assumer les rôles les plus difficiles, tandis que Benoît Magimel confirme qu'il est bien l'acteur français le plus "chaud" du moment.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    351 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 avril 2024
    Au-delà du phénomène qu'elle représentait à son époque, la femme à barbe de Stéphanie Di Giusto a une portée plus grande. Inspiré de l'histoire vraie de Clémentine Delait, ce drame montre comment une femme s'est dressée contre les codes pour vivre sa vie. Elle est le symbole que se comporter selon les attentes des autres n'est pas une bonne chose. Malgré certains regard malveillant, Rosalie ne baisse jamais la tête et veut être vue telle qu'elle est. Une fois ce message fort cerné, il ne reste pas grand-chose. L'histoire suit un cycle monotone. Première partie, elle va bien, et lui non, seconde partie inversement, et pour la troisième, ils sont enfin alignés. Rien de bien passionnant surtout qu'au sein même des parties, cela tourne en boucle. Il ne faut pas oublier que ce film a aussi sa partie romance. À part sur les dernières scènes, elle n'apporte pas grand-chose. Les personnages sont trop souvent enfermés dans des clichés. Heureusement, Nadia Tereszkiewicz et Benoît Magimel sont comme toujours impeccable dans leur rôle. La dynamique qu'ils ont fonctionne bien.
    Flower 0478
    Flower 0478

    63 abonnés 254 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2024
    Waoh quel prestation de Nadia Tereszkiewicz elle est habité par le rôle elle est touchante, émouvante au s'attache à son personnage l'histoire est originale et Benoît Magimel joue bien aussi comme d'habitude je conseille fortement ce film.
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    36 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2024
    Film librement inspiré de Clémentine Delait, fin du 19e siècle, qui avait une barbe suite à un problème hormonal.
    "Rosalie" est un film peu commun, qui parle de la volonté d'être soi. Être soi ne se définit malheureusement pas sans le regard des autres. En effet, il n'est pas possible de s'affirmer si les autres nous en empêchent, par leur méchanceté et leur fermeture d'esprit.
    Un travail particulier sur le son, et les décors de forêt a été mené.
    Les deux acteurs principaux sont très bons.
    Henrico
    Henrico

    164 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mars 2024
    Stéphanie Di Giusto nous avait impressionnés par son précédent film "La Danseuse". Elle nous y retraçait le courage quasi héroïque d'une artiste qui croit en son projet, et en son destin, au point de mettre sa santé en péril. "Rosalie" est de la même veine. Un projet personnel avec une dimension artistique porté à la force de ses bras, contre les sceptiques et les méchant(e)s. Ici aussi, Di Giusto nous brosse des portraits d'hommes et de femmes aux couleurs intenses et variées. Autre élément d'ADN des deux films, l'hyper visibilité du décor, essentiel à l'intrigue. Dans "La Danseuse", les jeux de scène de l'artiste, extrêmement bien filmés, non sans une certaine poésie, avaient une fonction dramatique: expliquer le comment et le pourquoi de la fascination qui s'exerçait sur le public, justifiant ainsi la trajectoire professionnelle hors norme de la jeune femme. Dans "Rosalie", la prééminence du visuel s'exprime par les multiples scènes focalisant sur la forêt, presque onirique, où se meut la jeune femme. Mais également sur la maison qu'elle habite, le café qu'elle anime, ou le lotissement ouvrier où elle circule. Tous ces éléments participent au caractère extraordinaire du personnage. Certains tenteront de récupérer le film de Giusto en le faisant passer pour une ode à la cause LGBT. Rien ne serait plus malhonnête. "Rosalie" n'est pas un emblème transgenre. Le film retrace l'histoire d'une femme qui a su assumer et clamer sa vraie nature : celle d'être une femme, certes avec certaines différences, mais qui ne la rendaient ni moins belle, ni moins féminine. Un petit manque de clarté est à regretter concernant les causes et les conséquences de l'accident d'usine.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2024
    Son père (Gustave Kervern) a tout organisé : Rosalie (Nadia Tereszkiewicz), une pimpante demoiselle, va se marier avec Abel (Benoît Magimel), un cafetier dont le corps a été ravagé par la guerre. Seul hic qu’Abel stupéfait découvre durant sa nuit de noces : Rosalie souffre d’hirsutisme. Pour le dire plus clairement, c’est une femme à barbe.

    Sept ans après "La Danseuse", son premier film inspiré de la vie de Loïe Fuller, Stéphanie Di Giusto renoue avec le film à costumes. Elle s’est inspirée de la vie de Clémentine Delait (1865-1939), qui, avec son mari, fit de son abondante pilosité un argument de publicité pour son débit de boissons. Stéphanie Di Giusto a trouvé dans le centre de la Bretagne une usine désaffectée depuis la fin du XIXème siècle où elle a planté sa caméra. Une courte scène, tournée au théâtre du Peuple de Bussang, est un hommage aux Vosges où vécut Clémentine Delait.

    Rosalie est une femme à barbe, un monstre. Mais, à la différence de "Freaks" ou d’"Elephant Man", l’action du film ne se déroule pas au cirque mais dans un village retiré de la province française, au lendemain de la guerre franco-prussienne de 1870. Son sujet est tout autant l’anormalité de Rosalie que l’histoire d’amour qui se tisse entre Abel – qui en épousant Rosalie espérait simplement qu’elle soit « normale » – et elle- qui escomptait de lui d’être « différent » des autres et de leurs préjugés.

    "Rosalie" ne se contente pas de documenter un fait divers. Il aspire à l’universalité, veut raconter une histoire sur la différence et son acceptation, dans l’intimité du couple comme dans le petit microcosme d’un village, avec ses gentils – le bon Jean – et ses méchants – le fielleux Pierre (Guillaume Gouix) et sa barbe noire.

    Son problème est qu’il est tout entier contenu dans sa bande-annonce qui en expose le motif et en annonce les développements. Le seul élément qu’il laisse en suspens est celui de la conclusion du film : "happy end" ou dénouement tragique ?
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2024
    On retiendra une belle composition de Benoît Magimel en vieux soldat bourru, blessé dans son corps par la guerre de 1870 et dans son amour-propre par l’irruption dans sa vie d’une femme « différente ». Le rapprochement de ces solitudes dans une campagne peu hospitalière, dominée par un hobereau plein de morgue - un Benjamin Biolay marmoréen et peu inspiré - progresse à pas lents (!) vers une conclusion ophélienne inattendue. Pour le reste, les belles images, le cadre naturel magnifique cachent mal les défauts d’un scénario peu développé et le manque de rythme.
    Séverine
    Séverine

    28 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2024
    Magnifique interprétation de Nadia Tereszkiewicz dans le rôle de cette femme hors-norme qui ne désire que son époux Benoît Magimel où l amour finira par triompher...la musique et les scènes dans la forêt sont sublimes. Un film très touchant!
    Bernard M
    Bernard M

    25 abonnés 456 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2024
    Ce film de Stéphanie di Guisto s'est inspiré d'un fait qui défraya la chronique à l'époque, l'histoire de Clementine Delait femme atteinte d'hypertrichose, c'est à dire au système pileux très développé, autrement dit une femme à barbe.Certes l'action est transposée en Bretagne mais ce n'est pas gênant, en tous les cas moins gênant que la presque absence d'un banc titre au départ.Un certain féminisme se dégage parfois de l'action compte tenu de l'époque à laquelle nous sommes mais nous avons à faireà une femme forte de caractère ce qui est assez bien vu: Nadia Tereszkiewiz se tire fort bien du rôle,mieux encore que Benoît Magimel, son époux dans le film.Au delà de l'histoire, il y a tout le problème de la tolérance et du droit à la différence omniprésent en toile de fond.L'ensemble laisse une fort bonne impression et se laisse découvrir avec plaisir
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 121 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2024
    Superbe film poignant touchant et émouvant.
    Les acteurs sont superbes et la jeune NT que je venais de voir la semaine précédente dans les amandiers est fabuleuse dans son interprétation de cette femme qui veut exister et simplement vivre sa vie. Mais le regard détruit les volontés et seule une petite fille peut la sauver.
    C’est magnifique de beauté avec cette musique âpre sauf cet éclat de joie dans la scène dansée du théâtre avec l’expression poignante de l’adagio de Barber.
    Superbe
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    183 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2024
    Un très beau film original et captivant. Un personnage fort et touchant. Le film repose sur l'excellent jeu des 2 acteurs principaux. Un très beau décor réaliste donne une profondeur au film. Merci encore à AlloCiné pour l'avant première
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 avril 2024
    A vu "Rosalie" de Stéphanie Di Giusto. Inspiré librement de la vie de Clémentine Delait, Rosalie est une jeune femme atteinte d'hirsutisme (pilosité excessive). Le film s'ouvre sur un scène de chasse à courre et l'on comprend tout de suite que Rosalie sera victime de l'Hallali. Puis lorsque Rosalie traverse le village dans lequel elle va rencontrer son futur mari, Di Giusto filme en gros plan la robe longue en dentelle blanche de Rosalie qui retombe dans les flaques d'eau et le spectateur doit comprendre en amont que la pure Rosalie sera trainée dans la boue par les habitants du hameau. Toute le mise en scène est à l'avenant. Les décors sont sur-reconstitués, la lumière extrêmement travaillée jusqu'au moindre couché de soleil irisé, la musique sur-lignante, le scénario appuyé et prévisible. Quel dommage car Benoit Magimel homme blessé de la grande guerre, bafoué par un contrat de mariage et troublé par sa femme Rosalie est parfait de nuances, de pudeur, d'intensité rentrée. Et bien sûr la lumineuse Nadia Tereszkiewicz trouve ici un rôle intense et à la mesure de son talent. Car Rosalie ne se vit absolument pas en victime et déborde d'énergie et de vie. Evidemment le film dénonce le droit à la différence et surtout à l'indifférence bien plus important, mais la mise en scène manichéenne amoindrit le propos déjà sans beaucoup de nuances et surtout ne laisse jamais de place au spectateur en le condamnant à n'être que spectateur d'un joli spectacle sans aucune émotion.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    764 abonnés 1 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 avril 2024
    Quelle barbe !
    Librement inspirée de la vie de Clémentine Delait née en 1865 dans les Vosges, cette oeuvre originale nous propulse dans l'intimité d'une jeune demoiselle avec une pilosité disproportionnée.
    Le souci dans ce drame, une fois passées l'émotion et la surprise de voir cette femme à barbe, et une fois énumérées les différentes souffrances liées à ce dysfonctionnement corporel (curiosité malsaine d'autrui, rejet, sexualité et tendresse au point mort...), c'est que cela tourne un peu en rond, et c'est rapidement l'ennui qui prend le dessus.
    Je n'irais pas jusqu'à dire que ce long-métrage est un tantinet rasoir, mais cette histoire et cette romance manquent véritablement de piquant, c'est un comble !
    Presque 2 heures (1h55) pour en arriver à se dire en sortant de la séance : "Tout ça pour ça ??"... Désolant.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    capirex
    capirex

    92 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2024
    Très intéressant film de Stéphanie Di Giusto librement inspiré de la vie de Clémentine Delait, célèbre femme à barbe française du début du XXe siècle et qui bénéficie d'une fin onirique et poétique !
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