Mon compte
    Rosalie
    Note moyenne
    3,7
    938 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Rosalie ?

    118 critiques spectateurs

    5
    19 critiques
    4
    50 critiques
    3
    34 critiques
    2
    11 critiques
    1
    3 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Kate34500
    Kate34500

    14 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2024
    Un film assez académique (mais pour moi ce n’est pas un problème, cela repose mes méninges !), délicat, beau et poignant sans sombrer dans le mélo et servi par 2 acteurs talentueux. Le scénario s’inspire de la vie de Clementine Delait, celle ci ne devait pas être aussi moderne que notre attachante Rosalie, un parti sans doute pris par la réalisatrice pour faire écho au féministe de notre époque. J’ai adoré la fin…
    Jipéhel
    Jipéhel

    30 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2024
    Seule contre tous

    Stéphanie Di Giusto persiste et signe, elle aime les personnages de femmes à la marge. Après son très intéressant portrait de La Danseuse, Loïe Füller, c’était il y a déjà 8 ans, voici 115 minutes de romance dramatique qui constituent, somme toute, un objet assez singulier pour intriguer un large public. Rosalie est une jeune femme dans la France de 1870 mais ce n’est pas une jeune femme comme les autres, elle cache un secret : depuis sa naissance, son visage et son corps sont recouverts de poils. De peur d’être rejetée, elle a toujours été obligée de se raser. Jusqu’au jour où Abel, un tenancier de café acculé par les dettes, l’épouse pour sa dot sans savoir son secret. Mais Rosalie veut être regardée comme une femme, malgré sa différence qu’elle ne veut plus cacher. En laissant pousser sa barbe, elle va enfin se libérer. Elle veut qu’Abel l’aime comme elle est, alors que les autres vont vouloir la réduire à un monstre. Abel sera-t-il capable de l’aimer ? Survivra-t-elle à la cruauté des autres ? Le sujet est original, l’histoire est belle, la mise en scène très léchée, l’interprétation à la hauteur des ambitions de la cinéaste. Un beau portrait de femme, pudique et bouleversant.
    Bien que le film s’intéresse sur Clémentine Delait, une femme à barbe qui connut la célébrité au début du XXème siècle, il ne s’agit en aucun cas d’un biopic, mais bien d’une fiction. D’ailleurs, plus que le parcours de la vraie femme à barbe qui a inspiré Rosalie, la réalisatrice voulait explorer les sentiments, le désir et un amour inconditionnel. Pudeur et violence ce mêlent dans ce récit, mais quand on est un être « à part » comme elle, l’amour devient beaucoup plus que l’amour. Alors que la plupart des femmes atteintes d'hirsutisme étaient réduites au statut de monstres de foire, Stéphanie Di Giusto a choisi de ne pas la représenter dans une foire, un cirque ou un bordel… certainement une des forces de ce drame. Une belle réflexion sur le regard des autres à la gloire de l’amour et de la tolérance. Intemporel et universel.
    Il semble qu’avec Nadia Tereszkiewicz, la cinéaste ait trouvé l’interprète parfaite et quand elle parle d’évidence charnelle, on le ressent durant tout le film. A ses côtés, Benoit Magimel est parfait et bouleversant, pétri de ses blessures intériorisées. Benjamin Biolay, Gustave Kervern, Guillaume Gouix, Juliette Armanet, - pour son 1er rôle au cinéma -, complètent une distribution brillante. La finesse qui baigne ce film sait nous éviter les écueils du mélo ou le sensationnalisme. Une belle réussite.
    Nath Visuals
    Nath Visuals

    61 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2024
    Stéphanie Di Giusto nous offre "Rosalie", un film racontant l'histoire d'une jeune femme voulant s'assumer malgré sa grande particularité qu'est sa pilosité très prononcé. Le film se déroule au XIXeme siècle en pleine industrialisation. Rosalie se marie avec Abel, le gérant du bar du village. Rosalie veut des enfants et ne cache pas à son homme que c'est ce qui compte énormément pour elle. Mais lors d'un moment d'intimité, Abel va découvrir la fameuse particularité de sa femme qui ne la cachait que sur son visage. L'homme se retrouve dans une situation où il a honte de sa femme et cherche à ce que cela ne se sache pas. Mais elle va le voir autrement et va vouloir l'assumer, jusqu'à même en tirer profit.
    C'est le premier film que je vois où la femme à barbe est le sujet central de l'oeuvre. Le sujet du monstre a été à de nombreuses reprises utilisés dans le cinéma comme dans Freaks (1932), dans Éléphant Man de David Lynch ou dans The Greatest Showman (2017) où là aussi les particularités sont utilisés pour faire de l'argent.
    Dans le film de Di Giusto, Rosalie le fait pour s'assumer mais également pour aider son mari à rembourser sa dette. La ruralité bretonne et les forêts vosgiennes offrent de beaux paysages et ajoutent un certains charme au film.
    Du côté du jeu, j'ai trouvé celui de Benoît Magimel plus intéressant et réussi que celui de Nadia Tereszkiewicz qui j'ai l'impression est assez plat avec assez peu de rebondissements, de changement de ton de voix, même si dans les scènes clés le jeu est au rendez-vous.
    L'acteur arrive bien à s'approprier le personnage qui évolue mentalement sur sa vision des choses et sur l'acceptation de sa femme.
    coraly
    coraly

    13 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2024
    Un film d'époque soigné, sur un sujet peu banal, inspiré d'une histoire vraie. Comment assumer sa différence et faire partie de cette société rurale un peu sclérosée, sans devenir une bête de foire ? Rosalie va essayer avec détermination, courage, et une dose de naïveté, de s'intégrer à cette communauté. Elle fera face à ceux qui ont intérêt à ce que rien ne change. Le point fort du film réside surtout dans l'histoire d'amour qui va prendre naissance, progressivement, non sans heurts, entre Rosalie et son mari imposé. Le film souffre toutefois de quelques longueurs et d'un certain maniérisme dans sa volonté de créer des images poétiques.
    Baatoou
    Baatoou

    10 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2024
    Joli film, librement inspiré de Clementine Delait, une femme à barbe de la fin du 19eme siècle, où est principalement traité le thème de l'acceptation, des autres et de soi. Si Benoît Magimel fait un très bon travail sur ce film, entre le dégoût, la colère et finalement la tendresse et l'empathie, je dois reconnaître que j'ai adoré Diana Tereszkiewicz ! Elle interprète parfaitement le rôle, entre angoisse, amour, pragmatisme, désespoir, fierté,... on y croit et on est tendu à chaque interaction. Sa volonté d'émancipation tout au long du film malgré l'indifférence de son mari, le dégoût des villageois ou la curiosité déplacée des autres nous rendent le personnage très attachant. La relation entre Abel et Rosalie manque juste un tout petit peu de développement sur la fin à mon sens mais rien de dérangeant. Mention spéciale aux maquilleurs qui ont fait un travail incroyable !
    Stephaniegazel
    Stephaniegazel

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2024
    Mise en scène magnifique, onirique.
    Un film en résonance avec les thèmes contemporains, très bien interprété et porté par le couple Rosalie-Abel.
    Chris
    Chris

    10 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2024
    Très beau film sur la différence, et son acceptation par les autres et soi-même. Nadia Tereszkiewicz est lumineuse, parfaite dans ce rôle de femme à barbe. Après ses interprétations de haut vol dans "les amandiers", "l'île rouge", ou mon crime" , elle confirme qu'elle est un des piliers de la nouvelle génération des actrices françaises. Hâte de la revoir sur grand écran. Elle est magnifiquement entourée par Benoît Magimel, capable de tout jouer avec grand talent.
    BillBoo
    BillBoo

    14 abonnés 270 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2024
    L'hirsutisme n'est pas le nœud de l'histoire, mais son prétexte pour aborder une émancipation féminine, au XIX siècle, dans une France rurale. Le récit est joliment narré, bien que les rebondissements soient assez prévisibles.
    Gonzague Steenkiste
    Gonzague Steenkiste

    8 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mars 2024
    1875 dans une petite ville au début de l'ère industrielle, un capitaine d'industrie règne en maitre et interdit à ses salariés de fréquenter le café-taverne local. Le tenancier, Abel (Benoît Magimel) est au bord de la faillite.
    C'est pour cela qu'il épouse, sans la voir auparavant, Rosalie (Nadia Tereszkiewicz), pour une dote, sans savoir que sa femme a la caractéristique d'être barbue et poilue. Rosalie, il se trouve, est fine, joyeuse, imaginative, intelligente...et amoureuse.
    Le contexte historique dans ce film est important et a forcément beaucoup de résonances avec notre époque.
    Nous sortons d'une guerre, la guerre franco-allemande de 1870 qui fut une sévère défaite pour la France.
    Abel est revenu blessé physiquement et se sent trahi et manipulé.
    L'arrivée d'un capitalisme outrancier change les campagnes en lieu d'exploitation où toutes les rancœurs resurgissent.
    Comment alors trouver sa place avec sa différence, aussi bien dans l'intimité d'un couple que dans une société très corsetée (alors que la modernité et l'argent sont de mise) ?
    Stephanie Di Guisto met en scène un très beau portrait de femme forte et transforme en atout la différence visible de son héroïne.
    Clémentine Delait, femme à barbe très connue qui a vécu dans les Vosges au XIXème siècle, a inspiré la réalisatrice, mais celle-ci a évité le simple biopic.
    spoiler: C'est d'ailleurs dans les Vosges, au théâtre de Bussang, dit Théâtre du Peuple, qu'on peut voir la scène la plus inspirée du film. Ce théâtre a été construit par un industriel pour "ses" ouvriers. Là, Rosalie exécute une danse très proche de celle que dansait Loïe Fuller (la célèbre danseuse héroïne du précédent film de Stéphanie Di Giusto). On est très loin de freaks, rôles dévolus aux "femmes à barbe" et "monstres de tout genre". C'est aussi là que, lors d'un cauchemar, le père de Rosalie la tue. Ce père qui avait choisi de garder sa fille auprès de lui avant son mariage (pour la protéger ou par peur du regard des autres et souci des convenances ?)

    Les poils, les cheveux, sont dans le film, une métaphore des sociétés d'uniformisation.
    Quand je vous disais que le contexte historique ne faisait que renforcer l'actualité de ce film...
    Domvill
    Domvill

    6 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2024
    Le film aurait mérité d'être mieux structuré surtout sur la fin - on a l'impression de stagner dans de multiples rebondissements qui ne s'imposaient pas. mais excellent décor excellente atmosphère et excellents interprètes....une belle reconstitution d'une grande originalité
    Coolcat
    Coolcat

    2 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2024
    J'ai été touchée par cette histoire, très bien incarnée. C'est beau, c'est vivant, c'est une ode à l'amour quand il s'affranchit des différences, du "qu'en dira-t-on", et qu'il lui faut du temps pour apprivoiser deux solitudes. Un petit bijou!
    Jean-Luc Macé
    Jean-Luc Macé

    7 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2024
    Une belle éloge du droit à la différence dans un monde normalisé. Une actrice formidable et des hommes détestables. Réussir à s'accepter telle qu'elle est, quel courage !
    scalpz38
    scalpz38

    4 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 avril 2024
    Magnifique ! Un drame émouvant digne de Choderlos de Laclos. Une tension poignante que Benoît Magimel entretient par son jeu sur le fil. Pas de mièvrerie. Une belle parabole tournée dans le style du roman de cour. Les références à Ridicule de Patrice Leconte sont bien vues dans ce siècle des lumières. Excellent travail du chef opérateur. Photo de bon ton. Merci.
    Iggy bebs
    Iggy bebs

    7 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2024
    une intéressante réflexion sur le regard des autres et sur l apparence et la différence, avec une actrice et un acteur qui se fonde dans leurs personnages. plus un directeur photo au sommet de son art.
    Salomé HOURADOU-EKAMBI
    Salomé HOURADOU-EKAMBI

    3 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2024
    J'étais dubitative en voyant le thème mais le film se trouve très émouvant et pleins de poésie.
    Un peu décalé des faits réels mais reste tout de même lourd de sens et de moralité.
    Un film que j'ai beaucoup apprécié, pas trop plat comme ça aurait pu être.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top